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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
15 avril 2006

Citadelle de Thang Long : Préparation du dossier de candidature à l'UNESCO

37552.c01asAu seuil du grand événement : le millénaire de la capitale en 2010, Hanoi souhaite la reconnaissance comme patrimoine mondial de son ancienne citadelle par l'UNESCO.
Hanoi prépare le dossier de l'ancienne citadelle de Thang Long, ancien nom de la capitale afin qu'elle soit reconnue par l'UNESCO en tant que patrimoine mondial d'ici à 2010. Il s'agit d'un véritable défi pour la ville qui célébrera son millénaire dans moins de 4 ans.
Les autorités de Hanoi dirigent avec détermination l'établissement de ce dossier important, indique Pham Quang Long, directeur du Service municipal de la culture et de l'information. Plusieurs travaux sont au programme : la passation du travail de gestion de la superficie des vestiges à la ville de Hanoi, la reconnaissance au niveau national par le ministère de la Culture et de l'Information et les études scientifiques et l'expertise des vestiges.
Concernant la citadelle elle-même, la capitale fonde un conseil de scientifiques et de consultants qui sera chargé des études générales sur le secteur.
Le secteur des vestiges du palais royal est confié aux chercheurs de l'Institut des sciences sociales, qui sont chargés des fouilles, des études et des estimations.
La capitale doit faire tout son possible, pour concentrer les efforts humains et matériels, et profiter des "matières grises" pour exécuter autant de travaux, toujours selon le directeur du Service de la culture et de l'information. Diverses méthodes de recherche ainsi que des équipements modernes seront mobilisés durant les travaux archéologiques. La capitale profitera d'aides et d'expériences de spécialistes étrangers pour la consultation et la participation aux études.
Un des critères pour être reconnu comme patrimoine mondial par l'UNESCO est l'intégrité des vestiges, indique Duong Trung Quôc, secrétaire général de l'Association de sciences historiques du Vietnam.
Cependant, le secteur déjà fouillé du palais royal s'étendant sur 22.000 m2 ne représente qu'une partie modeste de l'ensemble des vestiges. Or "l'élargissement de la superficie archéologique est très difficile car elle se situe au cœur de la ville", ajoute Duong Trung Quôc. Ces problèmes alourdissent la tâche des autorités de Hanoi dans la préparation du dossier à présenter à l'UNESCO.
Les travaux les plus importants sont la recherche de la meilleure méthode de conservation des vestiges et la réunion d'experts de différents domaines pour leurs études complètes, précise le secrétaire général de l'Association des sciences historiques du Vietnam.

(Source : Mai Hoa/CVN)

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