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Alain Fontenas, aquarelle.

JOUR DE PURE CLARTE

Jour et nuit, le vent d'est secoue la citadelle au bord du fleuve

L'homme porte sa mélancolie, l'herbe sa verdeur

En ce printemps, , je traine un corps, sans jeunesse et sans vigueur

Sous des cieux étrangers, j'erre les mains vides, en ce jour de Pure Clarté

Les chants des villageois m'ont appris le chant du jute et du mûrier

Pleurs et sanglots dans la campagne évoquent guerres et deuils

Sans fin monte la tristesse du voyageur

De grâce, ne laissez pas l'herbe envahir son perron.

(Nguyên Du, 1765-1820)