L'élevage et la culture des animaux et plantes d'agrément représentent un secteur économique avantageux. À Hô Chi Minh-Ville, la superficie réservée à ces activités atteint le millier d'hectares. En 2010, la ville prévoit même de devenir le plus grand centre de reproduction du pays, avec une superficie de 2 à 3 supérieure à celle existant aujourd'hui.
L'élevage et la culture des animaux et plantes d'agrément représentent un secteur économique avantageux. À Hô Chi Minh-Ville, la superficie réservée à ces activités atteint le millier d'hectares. En 2010, la ville prévoit même de devenir le plus grand centre de reproduction du pays, avec une superficie de 2 à 3 supérieure à celle existant aujourd'hui.
Le prix d'une plante ou d'un animal d'agrément est déterminé en grande partie par ses valeurs artistiques et esthétiques. Or, faute d'un élevage et d'une culture organisé, les produits actuels ne répondent pas à ces derniers. Si la ville envisage de devenir un pôle en la matière, il lui faudra prendre des mesures d'aménagement et politiques fiscales, mettre l'accent sur la formation du personnel.
Ces dernières années, Hô Chi Minh-Ville a vu ouvrir plusieurs centres de formation professionnelle. Visant à la reproduction d'espèces végétales et animales d'agrément, ils attirent beaucoup d'apprenants. Parmi ces nouveaux établissements, le centre privé de bonsaï Thanh Tâm, fondé en 1998, a formé 6.800 personnes répartis dans 37 formations. Ce centre permet aux étudiants d'acquérir des connaissances sur les études des plantes et le métier de paysagiste. Ceux-ci étudieront aussi la conception et la mise en œuvre des travaux de jardinage et de paysage.
La ressource humaine dans ce secteur est très importante, d'après Trân Thuân, directeur adjoint du Centre d'étude des espèces d'agrément de Hô Chi Minh-Ville. Ce sont des scientifiques, artistes, entrepreneurs, ouvriers techniques... qui travaillent dans des organisations telles que centre d'étude des espèces d'agrément, Université de l'agriculture et de la sylviculture, parcs, zoos et instituts. Toutefois, pour exploiter efficacement cette main-d'œuvre, il faut des politiques d'emploi attirantes. En même temps, il est nécessaire de fonder des écoles nationales et internationales pour compléter le personnel de ce secteur.
Pour que cette production s'adapte à la restructuration agricole, il est préférable d'orienter les agriculteurs selon leurs goûts et préférences (producteurs de plantes d'agrément, fleuristes, commerçants de bonsaï). À chaque catégorie, il faut concevoir une formation adaptée. L'Association des animaux et des plantes d'agrément de la ville a fait savoir qu'elle organiserait, dans un temps proche, des cours de formation aux métiers des espèces d'agrément dans les provinces d'alentours si besoin est.

(N.Trà/CVN)