1. Massimiliano Soldani-Benzi (1656-1740)
Pietà, vers 1715
Terre cuite - 20,5 x 47 x 20,5 cm
New York, The Frick Collection
Photo : The Frick Collection

2. Claude Michel, dit Clodion (1738-1814)
La Danse du Temps : trois Nymphes supportant une horloge par Lepaute, 1788
Terre cuite - H. (sculpture) : 55,2 cm,
H. (avec base et horloge) : 103,5 cm
New York, The Frick Collection
Photo : The Frick Collection

3. Jean-Antoine Houdon (1741-1828)
Buste de Madame His
Marbre - 86,7 x 45,7 x 45,7 cm
New York, The Frick Collection
Photo : The Frick Collection

New York, The Frick Collection – La Frick s'est récemment enrichie de quatre sculptures. La première est une belle Pietà de Massimiliano Soldani-Benzi (ill. 1) donnée par The Quentin Foundation, une fondation privée, qui avait exposé dans ce musée en 2004 une quarantaine d'œuvres provenant de sa collection, essentiellement des statuettes en bronze du XVIe au XVIIIe siècle.
Soldani-Benzi, élève d'Ercole Ferrata, est surtout renommé pour ses médailles et ses petites sculptures en bronze. Il s'agit de la première terre cuite italienne acquise par la Frick, mais de la troisième œuvre de cet artiste à entrer dans ce musée qui possédait déjà une Tête de Faune et La Vertu triomphant sur le Vice.

Un groupe de Clodion, La Danse du Temps : trois Nymphes supportant une horloge par Lepaute (ill. 2) a été acheté en avril. Il s'agit de la seule pendule du XVIIIe siècle en terre cuite qui ne soit pas un projet mais une œuvre achevée. Elle fut créée en 1788 pour l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart. Le thème de la Danse du Temps, un sujet bien en phase avec la destination de cette sculpture, évoque le thème de La Danse de la vie humaine (Londres, Wallace Collection) traitée par Poussin où le Temps est symbolisé par le vieillard jouant de la lyre.

Un buste de femme en marbre, par Houdon (ill. 3) a été offert par le collectionneur Eugene V. Thaw. Il représente Madame His, épouse de Pierre-Etienne His, deux bourgeois amis de Houdon. La coiffure et l'attitude générale sont proches du portrait de Madame Adélaïde du Louvre. L'œuvre n'a pas été présentée à la récente exposition de Versailles consacrée au sculpteur, pas plus que la pendule ne le fut dans celle dédiée à Clodion au Louvre.

Signalons enfin que Frederick R. Koch avait offert l'année dernière une réduction en plâtre, portant le sceau de l'atelier de Houdon, de la célèbre Diane chasseresse dont la Frick possède une grande version en terre cuite et le Louvre un exemplaire en bronze. (y courtesy of www.latribunedelart.com)