Défilé Alessandro Del'Acqua Hommes Hiver 2007
Mon avis : J'ai trouvé la collection très portable, très sobre, italienne moderne sans excentricité. Le genre de vêtements que l'on voudrait porter tous les jours. Je dois avouer que je n'ai pas de coup de coeur !
"In the past, Alessandro Dell’Acqua has cross-referenced some pretty substantial male icons—Steve McQueen springs immediately to mind—as reference points for his menswear collections. This time around, he decided that he himself was as good a starting point as any. Recognizing the many moods of the designer himself in his clothes proved slightly disorienting, but because his tastes are pretty much those of any groovy dude who came of age in the eighties, there was nothing to scare the horses. Narrow little trousers with tabbed pockets, ciré sweatshirts, and a black leather shirt had Dell’Acqua’s signature new-wave flair. And the infusion of evening details into daywear—pleated white shirt, cummerbund on jeans, casually inflected tuxedo jacket—smacked of a prom-at-noon feel that fans of John Hughes movies could relate to. But Dell’Acqua wanted more from this collection than the things his closet was missing: He was hoping to nail a modern man’s wardrobe. Unfortunately, that grandiose goal may have been a bridge too far. The most memorable items were his reconceptualizations of simple pieces like a basic jean (delivered here as a deep-pleated pair of dungarees) or a mod nylon parka (line it with Persian lamb and it’s a whole new bag)." (Tim Blanks, www.style.com)
"La collection Alessandro dell'Acqua ressemble à un digest des nouvelles tendances : le noir envahit la moindre surface satinée ou brute comme le drap de laine des costumes près du corps et des pantalons cigarette. Seuls, le gris d' une maille assez luxueuse, le bleu acier et l'orange - sur un flight jacket en cuir - ont droit de cité. Ils accompagnent cette marée noire qui tourne définitivement le dos aux excès colorés d'il y a deux ou trois saisons. Ce point de vue s'exprime en douceur et les baskets dessinées comme d'anciennes creepers à clous sont un clin d'œil aux Teds d'autrefois. Mohair contre cachemire, fourrure contre flanelle, le style s'amuse des contrastes et plaisante avec des accessoires plus show-off comme ces moufles en argent. Mais qu'en est-il des influences ? Elles ont le goût vinyle, early eighties des pochettes noires et graphiques de Colin Newman, l'ancien membre du groupe Wire : aussi brillantes que ce pull en satin / cuir ou cette doudoune doublée d'une fourrure qui défilent là, sous nos yeux ." (Fabrice Paineau, www.vogue.fr)
Photo: Marcio Madeira