Exposition Balenciaga au Musée de la Mode et des Textiles
Cristobal Balenciaga ouvre sa première maison de haute couture à l'âge de 23 ans à San Sebastian puis à Madrid et Barcelone. Ce n'est qu'en 1937 (année où la photo a été prise) qu'il ouvre une nouvelle maison à Paris où il est rapidement couronné roi de la couture parisienne.
(photo François Kollar)
Dès ses premières collections, Cristobal Balenciaga impose son style par la perfection de sa coupe et sa fascination pour le noir profond.
(photo Eugène Rubin)
Balenciaga crée une silhouette faisant intervenir un jeu nouveau entyre le corps et le vêtement où la souplesse règne sur une base classique.
(dessin Balenciaga)
S'inspirant de la culture de son pays natal, Cristobal Balenciaga utilise des couleurs vives comme le rouge profond de cette robe de 1954 pour ses vêtements du soir aux drapés très travaillés.
(photo Laurent Sully Jaulmes)
Peu à peu, les carrures sont accentuées et la taille disparaît, comme sur ce modèle de tailleurs stricte mais chic, en drap de laine épais, datant de 1955.
(photo Pottier)
Même pour ses robes de soirée, Cristobal Balenciaga ne se laisse pas aller à la flatterie du corps. A l'image de ce modèle couvrant de 1962.
(Dessin Balenciaga Archives)
Balenciaga avait la réputation d'être la ligne de haute-couture la plus chère de Paris. Et les clientes savaient à quoi s'en tenir : pas question de discuter les prix.
(Balenciaga Archives)
La dernière collection Balenciaga a été présentée en février 1968. Mais avec les événements du mois de mai suivant, le personnel parisien n'a appris la fermeture de la maison et son licenciement que bien plus tard, la Poste étant en grève.
(Dessin Balenciaga)
Cette robe de mariée qui date de 1967 clôt le parcours comme on clôt un défilé.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
Une centaine de pièces du maître sont présentées dans l'exposition des Arts décoratifs sur deux étages. Une partie est consacrée à l'œuvre de Balenciaga lui-même. Une autre présente les créations de Nicolas Ghesquière, qui a repris la direction artistique de la maison en 1997.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
La scénographie de l'hommage a été très travaillée par Dominique Gonzalez-Forester, qui décore aussi les boutiques de la marque et Benoît Lalloz.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
Outre les vitrines présentant différents modèles, de petites salles de l'exposition sont également consacrées aux projections de défilés de toutes les époques.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
Les créations récentes de l'exposition sont présentées sur des mannequins dits - momies droïdes - aux yeux luminescents.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)
Les éclairages futuristes créent une coupure nette avec la lumière plus tamisée qui éclaire les créations plus anciennes.
(photo S.VIARD/20 MINUTES)