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Alain.R.Truong
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4 février 2007

Le nouveau musée d'histoire de Nantes en photos

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Les 32 salles du nouveau musée du château des Ducs de Bretagne racontent l'histoire de Nantes du 13ème siècle à aujourd'hui, à travers un parcours divisé en sept séquences. La salle présentée ici est consacrée à la période 1815-1940 où Nantes devient un port colonial et industriel.  Deux figures de proue datant de cette époque sont accrochées à la voûte et semblent indiquer un chemin au visiteur. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Mezzanine contemporaine située au niveau des combles du musée du château des Ducs de Bretagne. Remarquez la beauté de la voûte de la pièce. Cette forme en coque de navire renversée était très courante au 15ème siècle et se retrouve à maintes reprises dans le château. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Cette peinture datant du début du XIXème siècle montre une vue sur le château et le cours Saint-Pierre lorsqu'ils étaient encore entourés par la Loire. © Alain Guillard - Château des Ducs de Bretagne

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Cette salle fait partie de la thématique nommée "Fille du fleuve et de l'océan" où Nantes se révèle comme une ville d'estuaire.  En premier-plan, la tour-phare de l'usine LU présente à l'exposition universelle de Paris en 1900. En arrière plan, accrochée au mur, une figure de proue en bois sculpté d'un navire du 19ème siècle. © D.R

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Cette salle présente diverses reproductions de navires qui replongent le visiteur dans les années 1820, époque où les armateurs nantais ont entamé leur premiers voyages vers l'Inde ou encore la Chine pour explorer de nouvelles routes commerciales. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Le musée consacre sept salles à l'époque où Nantes se présentait comme le premier port négrier de France. Une édition de 1742 du code noir, symbole de cette époque, est exposée. Il définissait le cadre législatif et le statut légal de l'esclave en France. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Cette salle s'inscrit dans la première séquence consacrée à l'histoire de Nantes jusqu'au 17ème siècle. On y voit ici certains objets comme une malle ou une lanterne de poupe ayant appartenu aux premiers marchands nantais qui se sont lancés dans le commerce avec les Antilles. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Une salle de la troisième séquence présente des portrait de différents maires de Nantes. Voici une peinture du quarantième maire de Nantes, élu en 1654  :  Jean Fournier. Le commentaire nous apprend qu'il était  conseiller du roi au présidial (tribunal chargé des affaires courantes). © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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En tant que reine de France, Anne de Bretagne devait être inhumée à la basilique Saint-Denis près des souverains de France. Mais la dame exigeant que son coeur puisse néanmoins reposer auprès de ses parents, à sa mort, celui-ci fut placé dans ce écrin d'or et amené à Nantes en 1514. Ce reliquaire a été prêté par le musée départemental Dobrée à l'occasion de l'ouverture du musée du château. C'est la première fois depuis 111 ans qu'il est déplacé. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Dans la première salle du musée, on découvre l'enceinte gallo-romaine sur laquelle a été construit le château. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Photo d'une salle de la cinquième séquence qui retrace les années nantaises de 1815 à 1940. On aperçoit en premier plan l'un des génies du passage Pommeraye, inauguré en 1843 et en arrière plan un grand rideau de théâtre qui rend hommage aux soldats du 81ème régiment d'infanterie partis au front lors de la première guerre mondiale. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Dans la 5ème séquence, on peut également admirer ce plan en relief de l'usine LU installée dans le quartier de la gare de Nantes et qui fut réalisé pour l'Exposition universelle de 1900 à Paris. © L'Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Sur un mur du musée est accrochée l'affiche du "Populaire de Nantes", quotidien radical socialiste fondé en 1874. C'est un symbole fort du dynamisme dont la classe ouvrière nantaise a fait preuve tout au long des conflits sociaux du 20ème siècle. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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La sixième séquence débute avec des documents, objets et témoignages illustrant les événements qui se ont déroulés à Nantes durant la seconde guerre mondiale. En premier lieu, l'exécution de 50 otages par les Allemands, le 22 octobre 1941. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Dans cette même salle, témoignages et images d'archives évoquent également les réseaux de résistance nantais, la collaboration et les bombardements. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Les dernières salles du musée d'histoire évoquent l'actualité et le futur de la métropole nantaise. Ici, on peut admirer une des maquettes du projet des "Machines extraordinaires de l'île". Après l'éléphant mécanique géant qui déambulera sur l'île de Nantes dès juillet 2007, cet arbre aux oiseaux de 22 mètres de hauteur sera implanté en bord de Loire en 2011. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Dans cette avant-dernière salle du musée, Nantes renvoit l'image d'une métropole dynamique et en pleine expansion. A droite d'une vue aérienne gigantesque de la ville, le visiteur peut revoir quelques affiches des événements culturels qui ont fait la réputation de la ville. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau

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Dans la dernière salle, une carte blanche sera donnée régulièrement à un artiste contemporain pour qu'il donne sa vision de la ville. Le vidéaste nantais Pierrick Sorin  a eu l'honneur d'être le premier à présenter son travail, une projection à 180°. © L’Internaute Nantes / Nathalie Favreau


Un parcours imaginé pour être fluide

aComme le souligne Jean-François Bodin, l’architecte en charge de cet aménagement muséographique, "dans un musée, on doit vraiment  veiller à effacer le technique car tout dispositif multimedia se démode plus vite qu’une œuvre d’art. C’est pourquoi j’ai pris soin que ces bornes n’aient  rien de grossier. L’objectif était au contraire de les fondre dans l’espace". Mais sa plus grande fierté ne tient pas à cela… "Nous nous étions fixé pour objectif de réussir à profiter de l’immensité des lieux et de la collection sans rendre la promenade rasoir ou pesante…  Nous voulions au contraire réaliser un parcours fluide, équilibré et que le voyage incessant entre passé et présent ne laisse pas voir de frontières». Objectif atteint pour l’architecte, à vous maintenant d’en juger par votre visite…


Ouverture du musée :

Du 15 mai au 15 septembre, tous les jours de 9h30 à 19h.
Du 16 septembre au 14 mai, de 10h à 18h. Ouvert tous les jours sauf le mardi.
Tarifs : 5 euros.
Pour les 18-26 ans : 3€
Pour les moins de 18 ans : gratuit.

En savoir plus :
www.chateau-nantes.fr

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