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Alain.R.Truong
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8 juillet 2007

"A mort l’infini" de Philippe Mayaux, Prix Marcel Duchamp 2006, au Centre Pompidou

Depuis une quinzaine d’années, le travail de Philippe Mayaux s’inscrit avec continuité dans une pratique picturale aux multiples styles et aux références tant historiques que contemporaines. Son approche de l’art, qui semblerait immédiate étant donné l’impact visuel de ses tableaux aux couleurs souvent criardes, puisant dans la mécanique sexuelle, est un éloge du motif pictural, entre Duchamp et Picabia.

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Philippe Mayaux, Chimère: t’as du feu?, 2007. Tirage numérique sur papier. 300 x 400 cm (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Photo: Marc Domage. Collection privée)

Lauréat du Prix Marcel Duchamp, Philippe Mayaux propose «À mort l’infini», une occupation originale de l’Espace 315 en deux mouvements simultanés, nous faisant passer de la guerre à l’amour, de la raison aux chimères ou de la science à la fiction. Un parcours construit sur la notion très picturale du contraste simultané que produit la réunion des contraires.

2

Philippe Mayaux, Savoureux de toi (main aux haricots), 2006-2007. Plâtre synthétique peint, porcelaine, verre. Dimensions variables (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Collection privée)

C’est donc sous l’influence de la dualité et dans un climat de paradoxe que Philippe Mayaux recevra le visiteur. Se prêtant au jeu des trucages, et puisque « la peinture est chimérique », Philippe Mayaux fabrique des images, des sculptures et des machines à voir apparemment séduisantes mais toutes aussi menaçantes. Plongé dans une scénographie déroutante, le visiteur achève son parcours par une vision de l’infini qui ne renvoie l’homme qu’à sa finitude. À mort l’infini. L’ambition du Prix Marcel Duchamp est d’encourager toutes les formes artistiques nouvelles qui stimulent la création contemporaine, et de confirmer la notoriété d’un artiste résidant en France, travaillant dans le domaine des arts plastiques et visuels.

3

Philippe Mayaux, Savoureux de toi (moules et glands), 2006-2007. Plâtre synthétique peint, porcelaine, verre. Dimensions variables (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Collection privée)

«La question de la peinture ne devrait même plus se poser maintenant, ni celle du beau, du reste. Quand on me parle de bien peint, de mal peint, j’ai l’impression de me trouver dans un salon des métiers d’art et des poussières en compagnie de barbus aigri-sonnants ou pas d’ailleurs.»

4

Philippe Mayaux, Chimère: la décloneuse, 2007. Tirage numérique sur papier. 300 x 400 cm (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Photo: Marc Domage. Collection privée)

1

Philippe Mayaux, Épine, 2006. Tempera sur toile. 35 x 24 cm (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Collection privée)

2

Philippe Mayaux, L’Aube, 2006. Tempera sur toile. 35 x 24 cm (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Collection privée)

3

Philippe Mayaux, Tremble, 2006. Tempera sur toile. 35 x 24 cm (ADAGP. Courtesy galerie Loevenbruck, Paris. Collection privée)

Du 10 mai 2007 au 15 août 2007, au Centre Pompidou, Place Georges Pompidou. 75004 Paris (M° Rambuteau ou Châtelet-Les Halles).

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