Hôi An, mercredi 15 août 2007
Le balcon d'un collectionneur d'orchidées
Je me suis endormi tôt hier soir, tellement abattu par la chaleur que je me suis réveillé à 3h et quelques du matin!!! Cet hôtel est hyper mal insonorisé. Les portes sont minces, il y a des interstices aux fenêtres… sans compter que les touristes claquent les portes au lieu de les refermer doucement (question d’éducation!), que le personnel parle fort (question de formation) et utilisent des talkies-walkies pour se parler et cette année, il y a tout le temps des coupures d’électricité! J’apprends dans le journée d’un des garçons de l’hôtel que c’est parce qu’il y a plus d’hôtels, plus de climatiseurs en marche et surtout, suite à la canicule, il n’y a plus assez d’eau pour faire fonctionner la centrale électrique! Le petit japonais est trop drôle. Je l’entends de ma chambre babiller sans arrêt! Son père a dû arriver dans la soirée car il y a une voix masculine.
Nous prenons notre petit déjeuner dans le jardin, au bord de la piscine. A une table, il y a une famille française avec une petite fille blonde du même âge que Bérénice habillée tout en vietnamienne: tunique en brocart turquoise, pantalon de satin blanc et mules en velours rouge à bout recourbé et rebrodé de perles! Elle est vraiment trop mignonne.
Nous nous proposons d’aller dans le centre le matin pour aller s’acheter des débardeurs, Bernard et moi, car il fait vraiment trop chaud. Et ce, chez la marchande qui nous en avait imprimé sur commande, il y a 2 ans et qui a un coton très fin qui sèche très vite. Philippe et Sylvie nous accompagne. En chemin, j’ai fait quelques photos.
Un marchand de vannerie en vélo
Une famille de petits Philippe!
Bernard a choisi 2 débardeurs blancs avec le mot « bonheur » calligraphié (un grand et un petit). Je lui demandé 2, un blanc avec le mot « Longévité » calligraphié en grand et un gris avec le même mot en petit et j’ajoute un troisième, blanc avec juste le tigre du logo de la Bière Larue. Sylvie a choisi un débardeur pour elle et des tshirts pour son facteur (à qui elle en ramène de chacun de ses voyages) et pour d’autres. Elle lui fera un prix mais nous payons 25 000 D pièce les nôtres.
En débardeur, au balcon du restaurant de won-ton
Ensuite, nous continuons notre promenade et j’ai acheté une glace au durian pour Sylvie et une autre au soja vert pour moi.. Bernard et Philippe ne m’ont pas entendu les héler. Nous nous arrêtons pour juste dire bonjour à l’antiquaire (l’épouse, « la belle » comme l’appelait ma tante Marie) qui a dans ses bras son petit dernier. J’ai pris quelques photos sur le chemin.
Un banian sacré
Une copie d'Andrew GN ou un chinois de Singapour se fait copier par des chinois de Hôi An...
Bernard veut absolument aller déjeuner au restaurant sur la rue Trân Phu où nous mangions du « cau lâu » sur le balcon. La qualité n’a pas changé et il fait bon sur le balcon. Philippe en reprend un second. Je comprends pourquoi il m’a dit en chemin avoir pris 3 kilos en 2 semaines! Et Sylvie, deux! Il commence à pleuvoir quelques gouttes. Nous rentrons tous à nos hôtels pour une sieste, si on peut. Je suis encore malade! Bernard me dit que c’est l'eskimo!
Vue sur les toits du balcon du restaurant
Vers 5 heures, nous descendons à la piscine et bavardons avec un australien de Brisbane pendant que sa copine est dans l’eau. Il nous raconte qu’ils sont allés hier à My Son en moto, que la route est bonne mais qu’ils ont crevé 2 fois!!!
Nous recourons ce soir au petit restau d’en face. Nous commandons 2 portions de grandes crevettes grillées et surtout, de la seiche grillée au saté et du poulet grillé aux feuilles de citron. Une super découverte! Il nous les amène dans du papier alu en papillote. Je l’ouvre. Dedans, une papillote de feuille de bananier. Les morceaux de seiche ont mariné dans de l’ail, beaucoup de citronnelle, du piment vert, de l’échalote et une cuillère de saté! Un régal! C’est également le cas des morceaux de poulet désossé dans des feuilles de citron. Juteux! Avec le parfum de la feuille de bananier en plus… Et le patron est un véritable chef! Il vient à notre table pour nous demander si tout allait bien et donne la recette de la seiche à Philippe et nous informe que si nous aimons le canard, nous le prévenons à l’avance et il nous fait un canard à la pékinoise! Philippe qui part demain à Huê, nous dit d’attendre son retour! Il nous parle également de petits poissons d’ici qu’il fait en friture et d’un poisson qui vit entre deux eaux, la douce et la salée qui se mange tout simplement grillé car il a un goût particulier! J’ai l’impression que nous avons trouvé notre point de chute tous les soirs!