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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
31 octobre 2007

La boutique Jimmy Choo avenue Montaigne

C'est au numéro 30 de la prestigieuse avenue Montaigne que la dernière boutique Jimmy Choo a élu domicile en novembre 2005. Avant de pousser la porte de ce temple du soulier, on croise tour à tour les écrins de Chloé, Dior et Chanel… C'est dire si le chausseur londonien a su se faire une place au soleil des plus grandes maisons parisiennes. Ambiance tamisée, lustres en cristal et majordome... ici, l'accueil est à la hauteur de la réputation de la maison : luxueux et très VIP...

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Si ce sont les sacs de la maison que l'on dévore des yeux en vitrine, c'est une sandale vertigineuse qui s'impose dès l'entrée dans la boutique. Celle-ci, on ne la présente plus… C'est à la sandale à brides que toutes les fashionistas associent le nom de Jimmy Choo. Disponible dans une palette richissime et sur trois hauteurs de talon, la "Jasmin" est devenue un mythe de la chaussure. On est surpris de croiser un soulier aussi suggestif en plein hiver mais pour Rania, vendeuse dans la boutique, il n'y a là rien d'extraordinaire : "Les sandales, habillées ou non, se vendent du printemps à l'hiver. Ce sont des souliers sans saison !"

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La sandale à brides "Jasmin", modèle culte de la maison, est disponible été comme hiver dans les boutiques Jimmy Choo. Un soulier devenu mythique qui traverse les saisons...

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Côté agencement, tout est réglé comme du papier à musique. Les produits mis à l'honneur dans le cadre des campagnes publicitaires habillent également les vitrines des boutiques. Les produits phares de la saison doivent se faire remarquer à l'image du sac "Azia" en crocodile qui attise déjà toutes les convoitises. Au fond de la boutique, l'ambiance est au boudoir. Chauffeuses molletonnées, murs de miroirs... le décor allie confort, raffinement, douceur. Si l'on se sent ici comme chez soi, on n'en oublie pas pour autant les vraies vedettes de la boutique : les souliers.

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Pré-collection, collection "catwalk", ligne croisière : Jimmy Choo n'est pas de ces petits chausseurs à la production ultra-limitée. Ici, comme dans les plus grandes maisons de couture, on s'adresse à une acheteuse compulsive et ultra pointue qui pourrait se lasser de voir deux fois le même modèle de soulier en boutique. Les collections se suivent donc sans se ressembler au point où les vendeuses elles-mêmes ont du mal à évaluer combien de modèles passent entre leurs mains. Miser sur la richesse des collections pour ne pas lasser : un credo qui a fait ses preuves.

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Car ici, la vocation première est de satisfaire les désirs d'une clientèle très exigeante. "La plupart des escarpins sont déclinés en deux ou trois hauteurs de talon et autant de couleurs et de matières," explique Rania, avant de préciser que "les clientes sont très branchées et portent les talons de 11,5 cm sans problème". Et quand la boutique reçoit des demandes particulières, ce petit monde se met en branle pour s'adapter : "Nous avons une cliente fétichiste de la Jasmin : elle achète tous les modèles dans toutes les couleurs et toutes les matières. Dès qu'on reçoit un nouveau modèle, on l'appelle !" continue-t-elle.

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Et cette clientèle si tatillonne vient de loin. Brindilles russes, belles Saoudiennes : les étrangères sont les premières fidèles de la maison et profitent de leur détour par l'avenue Montaigne pour se percher sur des talons aiguilles. Mais à chaque continent, ses préférences : "La clientèle saoudienne a particulièrement apprécié les escarpins en python doré. En une semaine, on était en rupture de stock ! explique Rania. Par contre, depuis quelques jours, les acheteuses russes font un retour timide, et c'est plutôt la botte en fourrure de castor et cuir de water snake qui fait son effet", souligne-t-elle

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Entre un sac à imprimé léopard et une botte vernie, on peut s'attarder sur une paire d'escarpins classiques, présentée aux côtés d'un sac ton sur ton. Surprenant dans cette myriade de dorures et d'extravagances ? Pas tant que cela si l'on en croit Rania : "Il faut aussi répondre aux besoins de la clientèle française qui se constitue essentiellement de femmes d'affaires. Ces habituées recherchent des escarpins pour le quotidien et plutôt classiques. C'est une collection permanente qui ne finit pas de plaire !". Chez Jimmy Choo, on a pris l'habitude de penser à tout...

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On pourrait croire que dans ce temple de la chaussure, le sac n'est qu'accessoire… Et pourtant, à y regarder de plus près, on ne peut s'empêcher de remarquer que la vitrine met à l'honneur un cabas en crocodile et qu'en rayon, chaque paire de soulier à son sac ton sur ton. "Il y a quelques saisons encore, les clientes venaient plutôt pour les souliers. Mais aujourd'hui, la maison a misé sur des ensembles. Depuis que l'on peut associer ses chaussures à son sac, ces modèles partent tout aussi bien !" précise Rania. Sacs, maroquinerie et bientôt lunettes de soleil et parfum... Jimmy Choo n'a pas fini de surprendre !

Merci à Véronique Deiller (Photo © L'Internaute Magazine / Cécile Genest)

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