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Alain.R.Truong
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2 décembre 2007

Le Jardin Majorelle d'Yves Saint Laurent

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Le Jardin Majorelle tient son nom de son créateur, Jacques Majorelle. Cet artiste peintre, né à Nancy en 1846 et fils d'un célèbre ébéniste, s'installe à partir de 1919 à Marrakech, au Maroc, et y acquiert un terrain. Pendant de longues années, il collectionnera de nombreuses plantes des cinq continents, et il ouvre son jardin à la visite au public à partir de 1947. Photo © Charlotte Nicolas

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Après avoir donné plusieurs expositions, Jacques Majorelle se fait construire une maison dans le style mauresque, inspirée de Le Corbusier et du Palais de la Bahia de Marrakech. Le jardin est progressivement aménagé pour accueillir la passion de l'artiste pour la botanique. Jacques Majorelle peint sa villa de couleurs vives dominées par le bleu auquel il donne son nom, le bleu Majorelle. Il s'agit d'un bleu outremer, clair et intense, relativement doux. Photo © Erwan Gargadennec

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Le jardin est orné de nombreuses fontaines, bassins et jets d'eau. Dans la tradition des jardins d'inspiration mauresque, la maîtrise de l'eau est un élément essentiel. L'eau est conçue comme l’âme du jardin, qui a lui pour objectif de reproduire une sorte de paradis terrestre. La verdure et la fraîcheur sont des composantes très importantes de l'effet recherché. Photo © Nicolas Buisson

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La Villa Majorelle est une construction coloniale typique de la médina marocaine. Le rez-de-chaussée a été aménagé par Jacques Majorelle en atelier de peinture. Il a ensuite été transformé en petit musée d'art islamique où l'on peut admirer de beaux tapis, de la céramique berbère et quelques toiles et dessins de l'artiste. Photo © Jean-Pierre Marro

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A la suite d'un accident de voiture, Jacques Majorelle rentre en France, où il termine ses jours. A partir des années 1960, le jardin est laissé à l'abandon. En 1980, Pierre Bergé et Yves Saint Laurent rachètent le jardin situé dans la médina de Marrakech, et décident de le restaurer. Photo © DR

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De ses nombreux voyages , Jacques Majorelle a rapporté des végétaux alors peu connus du grand public : cactus, yuccas, nénuphars, nymphéas, jasmins, bougainvillées, palmiers, cocotiers, bananiers et bambous sont associés au sein du jardin. Le travail d'Yves Saint-Laurent et de Pierre Bergé va alors consister à sauver le jardin de nombreuses spéculations immobilières qui ravage le patrimoine des jardins de Marrakech.  Photo © Jean-Pierre Maillard

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Le bleu Majorelle est une couleur déposée. A sa création, en 1937, à cause du contraste qu'elle provoque avec le jardin botanique, elle a été plutôt mal accueillie. Jacques Majorelle avait en effet décidé de peindre à la fois les murs extérieurs de la villa, mais aussi chaque aménagement extérieur qui ornait la palmeraie. Photo © Abdelkrim Belmokhtar

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C'est Jacques Majorelle lui-même qui a dessiné les motifs des zelliges, ces mosaïques qui couvrent les murs. Il a peint les vantaux de la porte d’entrée en cèdre de motifs géométriques bleu dur, vert et rouge sombre. Cet artiste complet était diplômé de la très réputée Ecole des Beaux-Arts de Nancy en section Architecture et Décoration. Photos © Claudine Gaulier-Denis

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Le jardin botanique a été restauré, au même titre que la villa, par le couple célèbre. Aujourd'hui, on dénombre 1 800 sortes de cactées, fleurs tropicales, bananiers, fougères géantes et 400 variétés de palmiers qui envahissent l’espace en répandant leurs parfums enivrants sur quatre hectares. Photo © Jean-Luc Demissy

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Les poteries Majorelle sont des céramiques de fabrication artisanale. Les jarres d'inspiration berbère, outre leur fonction ornementale, permettent de cultiver certaines variétés qui se prêtent particulièrement à la culture en pot. Photo © Mathieu Fauny

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Si le contraste est omniprésent, l'harmonie entre les couleurs demeure. Les tons éclatants de la villa s'accordent parfaitement avec la douceur des fleurs cultivées. Le jardin n'est pas conçu en fonction de valeurs chromatiques : il joue essentiellement sur les abondances de formes végétales que sur le jeu des couleurs. Photos © Thierry Nagel et Franck Lachaud

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Jacques Majorelle souhaitait connaître des plantes rares et les cultiver. Il importa des variétés mal connues, parmi lesquels des cactus du Sud-ouest des Etats-Unis, des palmiers du Pacifique sud, des plantes grasses d'Afrique du Sud, ou encore des nénuphars et lotus d'Asie. Photo © Marc Chartier

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En 1991, est créée "l'Association pour la Sauvegarde et le Rayonnement du Jardin Majorelle". Celle-ci a pour objectif "d'assurer la sauvegarde, l'entretien du jardin et du musée et de favoriser la connaissance de l'art paysager en soutenant toute initiative propre à développer une culture de l'art du jardin". Photo © Rémy Blang

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Jacques Majorelle éprouvait un intérêt très particulier pour les cactus. Depuis son acquisition et sa restauration par Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, et par respect pour cette passion, la collection n'a cessé de s'agrandir. Tout au long de la balade dans le jardin Majorelle on peut découvrir une trentaine de représentants de la famille des cactacées. Photo © Joëlle Millet

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La culture des bambous, qui se prête au climat de la région, a l'avantage de filtrer la lumière, et de créer ainsi une atmosphère parfois très mystérieuse. Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé ont prolongé l'œuvre très personnelle de Jacques Majorelle. Le nombre d'espèces du jardin est passé de 135 à plus de 300 aujourd'hui. Photos © Dominique Ruffini et François Lamer

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Ce sont les structures végétales qui définissent le jardin. On compte ainsi plus de vingt espèces de bambous, des agaves, des euphorbes géantes, des arbres à fleurs de jade, des cactus-orgues, des aloès. Tous ces végétaux ont un point commun : ils ont une forme originale qui permet de constituer un ensemble géométrique. Photo © Philippe Tenand

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L'omniprésence de l'eau permet la culture de plantes aquatiques, comme les nénuphars et les nymphéas. Cette composition était une exigence des différents propriétaires : réaliser un espace apaisant, caractérisé par les contrastes. La fraîcheur des bassins, au milieu de la terre sèche marocaine, est l'un des plus frappants. Photo © Mathieu Fauny

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Le Jardin Majorelle est conçu tel un tableau vivant. Les visiteurs sont amenés à flâner dans le jardin et invités à y découvrir les multiples facettes artistiques et botaniques. Photo © Dominique Cohen-Mazereau

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Plus de vingt jardiniers se partagent aujourd'hui les tâches que nécessite ce jardin de quatre hectares. La rigueur des maîtres des lieux et la créativité envahissante du jardin en ont fait aujourd'hui l'une des plus importantes attractions touristiques de Marrakech. Photo © Med Yousfi

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La Villa Majorelle accueille aujourd'hui le Musée d'Art Islamique. Un espace est également réservé aux œuvres de Jacques Majorelle. Yves Saint-Laurent a déclaré à propos de cet endroit éblouissant : "depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d’inspiration et j’ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques". Photo © Stéphane Boeglin

En savoir plus sur le site www.jardinmajorelle.com

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Commentaires
S
ah!oué!continuécomme sa s'esttrop;coule
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A
A l'heure actuelle où son propriétaire va y reposer en paix...j'ai pris beaucoup de plaisir à lire l'histoire de ce jardin exceptionnel...tout les ingrédients y sont réunis, un lieu que je ne manquerai pas de visiter à l'occasion, loin d'imaginer qu'il fasse 4 hectares ...suis étonné ...en pleine Médina :) merci pour cette belle page de découverte :)<br /> Bien à vous :)<br /> <br /> Arthur
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