Chez lui, dans un palais du Cinquecento, le créateur de bijoux Franco Pianegonda démontre avec maestria qu’on peut être moderne en vivant dans le passé. Par Olivier de Vleeschouwer. (www.elle.fr)

Dans le couloir repeint en blanc cassé, de petites ouvertures créées dans le mur diffusent une lumière à l’éclat quasi solaire. Ce sont ces interventions, marques de modernité, que Franco a multipliées dès que possible.

L’aménagement du salon parie sur l’épure. Sur le mur blanc cassé, deux tableaux d’Alfredo Ratetti. Le mobilier reprend les teintes du sol en marbre de Venise. Grand meuble bas rouge brique (Cappellini) et fauteuil rouge (Moroso).

Dans la chambre à coucher de Franco et Karina, lampe de chevet de Vistoso et vases dessinés par Carlo Scarpa (Venini). Bracelet en argent créé par Franco Pianegonda (collection Globula).

Au salon, sous un miroir ancien, c’est le choc des époques avec cette table basse aux lignes épurées et ces imposants fauteuils en cuir (Moroso).

La salle à manger joue les harmonies blanches et grises. Monumentale, la cheminée est en ardoise. Au-dessus de la table et des chaises (le tout Cappellini), Franco a eu l’idée de ces photophores renversés en guise de lustre.

Au-dessus de la cheminée du salon, photo de Karina Reyes, la femme de Franco Pianegonda, avec leur fils Giovanni Cesare.

Cette croix frappée des initiales du créateur, ainsi que le collier en argent et améthyste, au second plan, font désormais partie des grands classiques de la marque.

La façade de la bâtisse construite au tout début du XVIe siècle est dominée par un imposant donjon visible de toute la ville.