Le style ELLE : Faites le mur
Pour donner du peps à ses accrochages photos et arty, il faut un peu sortir du cadre : accumulations poétiques, stickers trompe-l’oeil, treille d’appartement ou même poissons volants... Des idées à piquer dans les ateliers de création parisiens. Par Marie-Maud Levron. (www.elle.fr)
Petit, moyen et grand effet pour un pense-bête unique en son genre : Anne Hubert a tendu une série de quatre Sandow fluo sur lesquels elle sangle souvenirs de voyages, breloques, mots doux et objets insolites. Reflet de sa vie fourmillante d’idées !
Caroline Salmon est une encadreuse géniale : elle découpe des photos de cadres dans des magazines et les colle sur un support carton. Puis elle les suspend irrégulièrement par un fil de couture rose.
Dans la cuisine d’Anne Monnier, un vieux porte-cartes postales mural sert tout à la fois d’étagère à recettes et d’accroche-accessoires de cuisine.
Guirlande de nouvelles Sur un simple fil tendu, une ribambelle de photos et papiers découpés viennent nourrir l’imagination de l’architecte Caroline Salmon.
Leonor Mataillet transforme le moindre recoin en joyeux bazar d’objets chinés et les orne de gravures personnelles inspirées de ses voyages.
Dans l’atelier loft des Composantes, les jeunes stylistes Morgane et Zoé imaginent des accrochages éphémères et totalement improbables ! Ce jour-là, un cadre ancien, une paire de
ciseaux et une robe vintage très graphique (à gauche), une série de sucettes cerises (supermarchés) et des bouteilles de teinture. « L’idée, c’est de tout décaler pour égayer nos murs. »
Romantique à souhait, l’appartement de Sofia Antonovich est investi de ses stickers muraux. Notre préféré : un cadre trompe-l’oeil en dentelle avec vraie photo.
Pour animer un angle de pièce tristounet, Leonor Mataillet l’a surchargé de souvenirs sous cadres. Accrochage concentré et irrégulier pour garder l’esprit bohème.
Rencontre inopinée d’un banc de poissons totalement toc achetés à Rungis et de cartes postales de bord de mer 80’s. Marie Leonetti, créatrice de l’atelier Bulle, a suspendu ses poissons au plafond avec du fil de pêche. Bluffant.
Pour égayer son couloir, la créatrice textile Anne Monnier transforme de simples cornières d’angle (achetées en magasins de bricolage) en pense-bêtes. Leur forme profilée en U lui permet d’y glisser cartes postales, invitations, flyers ou CD.
La créatrice textile Anne Hubert a transformé sa porte blindée en grand tableau aimanté : Polaroid, cartes postales, clés et gris-gris s’y bousculent.
Dans sa brocante, Capucine collectionne les vieux miroirs de salle de bains des années 50. Pour les mettre en valeur, une idée : les accumuler ! Une installation très déco qui réveille ses murs lambrissés.
La bande de filles de l’atelier Beau Travail présente ses créations sur une treille de jardinier : sacs, ceintures et doudous sont suspendus par des crochets métalliques, des mini-pinces à linge et de fines épingles de couturière.
Sur les murs de leur showroom, les créatrices de l’atelier-boutique Beau Travail ont aligné des dizaines de gravures glissées dans de simples pochettes plastique. Une manière de souligner le côté très graphique de ces anciens carreaux de faïence.