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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
24 mai 2008

Deux petits joueurs de gong du village de Djriêck

3_20CYP_2359bwebCérémonie d'inauguration de l'école maternelle du village de Djriêck, commune de Nhon Hoà, district de Chu Sê, province de Gia Lai (hauts plateaux du Centre). Cet événement important est animé par les sons tumultueux des gongs, pratiqués par des artistes amateurs du village dont 2 petits enfants, Siu Khai et K'sor Sia. Dès l'âge de 3 ans, ces 2 petits Gio Rai se sont habitués aux mélodies des gongs, instruments de musique des ethnies minoritaires du Tây Nguyên.

Le groupe de joueurs de gong du village de Djriêck comprend 15 membres. Siu Khai et K'sor Sia n'arrivent qu'à la ceinture des autres artistes du groupe. Main frappant en rythme sur le gong, pieds gambadant, tête dodelinant, yeux mi-clos, ces petits joueurs s'envolent dans les rivières musicales des gongs. Les numéros se succèdent : An nhà moi (pendre la crémaillère), Duoc mùa (bonne récolte), Uông ruou (boire de l'alcool)..., ces artistes se produisent avec maestria. "Ces enfants peuvent interpréter n'importe quel numéro. Nous pouvons leur enseigner les rythmes musicaux mais le style, la façon de se mouvoir sont propres à chacun", affirme le père de Siu Khai, Romah Bao.

"Quand ils étaient tout petits, Siu Khai et K'sor Sia s'intéressaient déjà particulièrement aux gongs. Ils étaient toujours présents dans les fêtes et les cérémonies importantes du village. À l'âge de 3 ans, tous les 2 pouvaient jouer du gong en basculant le corps, comme les adultes", confie Romah Nam, père de K'sor Sia. Les villageois ont encouragé les enfants à s'attacher à cet instrument de musique des ethnies du Tây Nguyên. Ainsi, ils les ont emmenés aux spectacles du groupe. "Au début, les sons de leurs gongs ne s'accordaient pas avec ceux d'autres membres du groupe. Mais ils s'améliorent de jour en jour", raconte Romah Bao.

"Jouer du gong, c'est très difficile pour les enfants. Pourtant, en apprenant sérieusement, ils peuvent se produire comme les adultes", affirme Siu Khai.

Cette année, Siu Khai est entré au cours préparatoire 1, K'sor Sia fréquente encore l'école maternelle. "Je souhaite que ces 2 enfants apprennent à l'école aussi bien qu'ils ont appris à jouer du gong", dit Romah Bao. (Vân Anh/CVN)

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