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Alain.R.Truong
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20 septembre 2008

Vente d’Archéologie chez Tajan le 29 Octobre prochain

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Bas-Relief en calcaire représentant Ramsès II faisant une offrande à un dieu. Haut. 48 – Larg. 55 cm

La section Archéologie de l'Etude Tajan , dirigée depuis 2006 par Anne Masse, organise chaque année deux ventes en collaboration avec l’expert Antoine Tarantino. Les pièces proposées sont issues des civilisations antiques égyptiennes, grecques, étrusques, romaines ou encore proche orientales. La prochaine aura lieu le 29 Octobte prochain à l'Hôtel Drouot.

On y trouvera un bas-relief en calcaire représentant Ramsès II faisant une offrande à un dieu, provenant de la Galerie Khepri, Paris, décembre 1982 et dont l'estimation est entre 22 et 25 000 € .

Ramsès II, appelé aussi Ramsès le Grand, est le troisième pharaon de la XIXe dynastie. Manéthon l'appelle Ramsès (ou Ramesses Miamoun, Rampses). Il est né aux alentours de -1304/-1305 et règne de -1279 à -1213.  est le fils de Séthi Ier et de la reine Mouttouya (ou Touy, ou Touya). Son règne de 66 ans est exceptionnellement long et marque la dernière grande période de prospérité de l'Égypte ancienne. Ramsès II est un grand bâtisseur, c'est lui qui fait de Pi-Ramsès la « capitale » à l'est du delta du Nll, la dotant de temples grandioses, d'un grand palais, d'un port et d'arsenaux, s'assurant ainsi un poste avancé pour préparer ses expéditions dans le levant, et régner sur un immense empire s'étendant de la quatrième cataracte en pays de Kouch jusqu'aux frontières du Hatti et du Mitanni sur l'Oronte.

Ramsès II et les dieux. Il fut aussi un grand théologien, reprenant à son compte l'initiative solaire amorcée par Akhénaton, mais en se préservant des cultes traditionnels. Voulant lui aussi développer au travers de sa propre personne une religion transfrontalière permettant de rassembler tous les peuples mis sous sa coupe, il favorisa au contraire les temples des grands dieux de l'Empire : Amon, Rê, Ptah, Osiris. En effet, plutôt que d'effacer leur culte comme le fit à son péril Akhénaton, il les affirma dans leur rôle central dans la vie économique et spirituelle du pays, et instaura le sien propre, de son vivant, s'associant ainsi encore davantage que ses ancêtres aux dieux dynastiques et tout particulièrement au dieu Rê. L'exemple des temples de Nubie est parlant à ce sujet. Partout il reprit l'initiative en redonnant aux temples et aux cultes des dieux un faste inégalé. Les innombrables fondations à son nom l'attestent et ses successeurs n'eurent qu'à parachever l'entreprise de leur prestigieux aïeul. Enfin, conscient de l'emprise du dieu Amon-Rê de Thèbes et de son clergé sur le pays, emprise qui menaçait quelque peu le pouvoir royal, raison qui sans nul doute participa au choix de « l'hérétique » Akhénaton en son temps, il usa de stratégie en favorisant autant que faire se peut les temples de Ptah à Memphis et de Rê à Héliopolis. En retour, il donna des gages de sa bonne foi aux prêtres de Karnak en effaçant le souvenir de celui qui voulut leur perte, ainsi que de sa descendance. Tendance déjà amorcée par son père Séthi qui le fit représenter dans son temple d'Abydos devant une liste de rois représentant leurs ancêtres sur le trône d'Horus, liste de laquelle sont absents les rois d' Amarna, jusqu'à Horemheb, mais aussi Hatchepsout. C'est de son temps également que les cultes des grandes villes du delta retrouvèrent leur importance, en instituant également de nouveaux, comme ceux des dieux orientaux tels que Baal, qui sera associé par syncrétisme à Seth, ou encore Astarté, Anta, Reshef, etc. Ces cultes se retrouveront à cette époque dans toute l'Égypte, de Memphis à Thèbes (Deir el-Médineh), prouvant ainsi un brassage des cultures propre à une période de paix assurée. (source Wikipedia)

Vedette également de cette vente, un fragment d'obélisque en calcaire beige provenant de la porte d’entrée de la reine Apouit (épouse de Pépi II), datant de la VIe Dynastie (Ancien Empire), reproduit dans Gustave Jequier, « Les pyramides des reines Nait et Apouit », 1933 provenant de J.L. Domercq, Janvier 1972 et offert entre 18 et 22 000 €.

La pyramide de Neith est située au nord-ouest de la pyramide du pharaon Pépi II, dont elle fut la grande épouse royale. Elle fait partie intégrante de la nécropole bâtie à l'époque de Pépi II autour de son complexe pyramidal à Saqqarah sud. Elle a été découverte par Gustave Jéquier qui fouilla la nécropole de la pyramide de Pépi II entre 1920 et 1930 et a fait à nouveau l'objet d'une étude par la Mission archéologique française de Saqqarah au début des années 1990.

Gustave Jéquier, né en 1868 à Neuchâtel, décédé en 1946 dans la même ville, est un égyptologue suisse et un des premiers archéologues à avoir fouillé en Iran les cités de l'antique Perse. Membre de l'expédition dirigée par Jacques de Morgan il met à jour à Suse en 1901, le célèbre code d'Hammurabi conservé au musée du Louvre. Il commence sa carrière d'égyptologue sous les auspices de Gaston Maspero et Jacques de Morgan, se spécialisant dans l'étude des périodes prédynastiques et participant aux grands chantiers de fouilles du Service des Antiquités Égyptiennes en Égypte. Il fouille à Saqqarah, Daschour, Licht, Mazghouna explorant les pyramides de l'Ancien et du Moyen Empire. Ses travaux sur les textes des pyramides apparaissent comme une avancée significative dans la compréhension de ce corpus de textes religieux de l'Égypte antique.

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Fragment d’Obélisque provenant de la porte d’entrée de la reine Apouit (épouse de Pépi II). Calcaire beige. Egypte, Ancien Empire, VIe Dynastie. Haut. 95 – Larg. max. 23 cm

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