Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Alain.R.Truong
Alain.R.Truong
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 50 899 895
Archives
Newsletter
Alain.R.Truong
18 novembre 2008

Antoine Boulier, reçu en 1775. Paris, 1809-1819. Aiguière en vermeil à décor de palmes, épis de blé, fleurs, guirlandes...

2

Antoine Boulier, reçu en 1775. Paris, 1809-1819. Aiguière en vermeil à décor de palmes, épis de blé, fleurs, guirlandes de laurier, anse en bois ornée d’une tête de femme à l’antique, h. 28,5 cm. Estimation : 5 000/7 000 €.

Originale et, surtout, particulièrement séduisante, cette aiguière est l’oeuvre de l’orfèvre parisien Antoine Boullier. Le vermeil et le bois semblent ici mariés pour le meilleur uniquement, assistés des heureux témoins que sont les motifs d’épis de blé, de fleurs, de guirlandes de laurier ou une tête de femme à l’antique... L’aiguière, dont l’origine remonte au Moyen Âge, fut créée pour le service du vin, mais surtout de l’eau. S’il est une pièce de forme ayant suscité la verve créatrice des orfèvres, c’est bien elle : impossible d’énumérer, en effet, la diversité de ses formes et des décors qu’elle a connus jusqu’à l’Empire. Et si l’on veut recenser les matériaux dans lesquels elle a été exécutée, il faut citer l’or, l’argent ou le vermeil rehaussés ou associés au cristal, aux pierres précieuses, aux émaux. Le Grand Siècle l’apprécie en forme de casque, la seconde moitié du XVIIe siècle préfère sa silhouette en balustre, l’amphore correspondant à merveille aux styles Louis XVI et Empire. Grand prix de l’école gratuite de dessin en 1774, Antoine Boullier est reçu maître le 16 décembre 1775, avec la caution du célèbre Edme-Pierre Balzac. Certains départs sont plus favorisés que d’autres...

Mercredi 19 novembre, salle 5 - Drouot-Richelieu.. Fraysse & Associés SVV. M. de Sevin

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité