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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
24 janvier 2009

Paris Fall 2009 Men : Comme des Garçons

Un travail incroyable sur la veste d'homme. Rei Kawabuko encore une fois inégalée et inégalable!

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Photo: Marcio Madeira

Les surprises de Reï Kawakubo se lisent toujours en deux temps. Il y a d'abord une lecture précise sur le futur du vêtement, mais aussi un message connexe qui entoure le défilé. Cette fois-ci, Reï avait donné rendez-vous au Palais Brogniart, à la Bourse et pour accéder dans l'une des salles du premier étage, au lustre d'antan,  il fallait avant tout traverser le premier niveau occupé par un des salons  du prêt-à-porter de cette semaine. Cette traversée dans les eaux du textile offrait une réalité du marché que la semaine des créateurs essaie souvent d'éviter, offrant plus facilement un spectacle ordonné et créatif à la presse.

Curieusement, le seul mot d'ordre du défilé donné par la créatrice était « Fashion illusion » comme si entre cette réalité précédemment traversée et celle de la collection, la question devait être posée. Dans l'ancien centre névralgique du Cac 40, Reï  fait défiler des garçons trompe-l'œil ( des Kerviel ?) pour falsifier volontairement une vérité :  il faut toujours y croire. À quoi ? À  la mode. 

Le manège enchanté de Comme des Garçons propose de faire des économies. La créatrice incruste sur des costumes, très référencés de la marque, des plastrons tels que de la fausse fourrure, imitation panthère, reprenant le dessin des vestes. L'effet est d'accentuer la dichotomie entre le sérieux d'une veste,et cette décontraction que s'efforce d'accentuer avec humour la créatrice en imposant aussi les chapeaux de femmes de Stephen Jones et des jupes tout aussi féminines. Cette illusion brouille ainsi les piste du devoir masculin, redoublé par des chemises incrustées elles aussi  d'un gilet issu du complet-veston. Le tour de magie de Reï est de nous faire croire, encore. L'intelligence est une force, imparable. Fabrice Paineau www.menstyle.fr

"Fashion illusion" was Rei Kawakubo's typically brief summation of her latest collection for men, but that was, in fact, exactly what we saw. There is something dialectical about the way Rei works. She offers a thesis one season, presents its antithesis the next, then finally synthesizes both approaches. Such was the case for Fall, which was a—dare I use the distinctly un-Comme word?—gorgeous summation of some ideas she's been toying with for a while.

Kawakubo's longtime hatter Stephen Jones accessorized the clothes with memorable pieces of headgear from his own archives, which seemed to underscore the fact that we were being offered an overview of some kind. The models had the limpid eyes and marcel-waved hair of silent movie starlets. On their feet were leopard slip-ons with jeweled buckles, or two-tone patent Mary Janes with big bows. And, by way of unholy contrast, they were wearing classic tailored suits in gray flannel, pinstripe, and bird's-eye. Rei used her illusion by inserting contradictory panels of fabric into these cloths of convention: a leopard spot next to twill, a rough check in a Prince of Wales jacket, an oblique camo with bird's-eye, or a print of a Napoleonic tailcoat hard up against gray pinstripe.

The clash of restraint and release was so irresistible, it whisked us over a more conventionally confrontational group of boiled-wool jackets and black skirts that seemed positively barbaric in comparison to what had come before. Order was restored with a three-piece suit whose waistcoat was printed on the shirt underneath. Like I said, totally dialectical
.— Tim Blanks www.menstyle.com

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Photo: Don Ashby

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