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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
21 mai 2009

"Johann Friedrich Böttger and Treasury Art" @ Residenzschloss, Staatliche Kunstsammlungen Dresden

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Detail eines Deckelgefäßes aus dem "Obeliscus Augustalis" (Detail) von Johann Friedrich Böttger, um 1710-1713. Grünes Gewölbe

Three hundred years ago, Johann Friedrich Böttger, who has gone down in history as the inventor of European hard porcelain, succeeded in producing a particularly exquisite fine pottery known as “Böttger stoneware”. It was remarkable for its density and hardness, as well as for its capacity to be refined through sophisticated finishing techniques. Hence, it soon became a prestigious item that was much sought after for purposes of princely representation.

In association with the Dresden court goldsmith Johann Jakob Irminger, Böttger imitated the forms and design principles of Chinese porcelain and drew on precedents from European goldsmith’s art, transferring these to the new stoneware. He employed finishing methods such as cutting, polishing, glazing and lacquering, as well as applying a special black glaze which after firing was often painted, both with cold oil paints and with gold and silver. The quality of the cutting and grinding ornamentation, the relief décor, the painting of the stoneware with enamel paints and the adornment of the vessels with silver, gold and precious stones was outstanding. The Inspector of the Meissen Manufactory, Johann Melchior Steinbrück, therefore proudly announced in 1720 that, “Your Majesty [August the Strong] has the very best of such wares in your Grünes Gewölbe and Japanisches Palais in Old Dresden”.

This exhibition shows a choice array of rare examples of such refined stoneware from the Grünes Gewölbe, the Porzellansammlung and a German private collection, complemented by two design sketches from the Saxon State Archives. Ruby glasses in dip-overlay technique as well as cut vessels made of chalcedony and jasper also convey an impression of the imaginative creativity of this universal alchemist. The publication produced by Deutscher Kunstverlag to accompany the exhibition aims to demonstrate Böttger’s spirit of invention as well as to show the relationship between his stoneware and treasury art.

Residenzschloss, Neues Grünes Gewölbe, Sponsel-Raum - April 25 to August 3, 2009

Quelques unes de ces réalisations

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Johann Friedrich Böttger, teapot recently sold for £9,500 at Paul BeightonAuctioneers in Rotherham

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Johann Friedrich Böttger, Octagonal Teapot, c.1718

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Tea-caddy made of multi-coloured clays. Germany, Meissen, ca. 1711, Johann Friedrich Böttger’s stoneware made of multi-coloured mass, cut, polished; metal. Museum Palace Wilanów, Poland

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Théière décorée d'écailles.Vers 1712. Grès cérame. H.: 16cm. Manufacture de Meissen, période Böttger. Musée National de la Céramique Sèvres

Johann Friedrich Böttger (1682-1719)  - Saxe

Il ne fut pas à proprement parler un céramiste, et pourtant il a joué un rôle  capital dans l'histoire de la céramique. C'est en effet lui qui a découvert, en 1708, l'arcane, autrement dit le secret de la fabrication de la porcelaine dure en Europe. Si les Chinois en connaissaient la recette de fort longue date, les Européens ne parvenaient pas à comprendre comment fabriquer de la céramique à la fois blanche et translucide.

Originaire de Magdebourg, né en 1682, Böttger était issu d'une famille d'orfèvres ; il fit un apprentissage d'apothicaire, durant lequel il découvrit l'alchimie et son fantasme favori : la recherche du secret de la transmutation d'un métal en or (on sait désormais que pour y parvenir il faut une explosion nucléaire). Comme on le pensait capable d'y parvenir, il fut menacé de prison par le roi de Prusse et s'enfuit en Saxe. Le duc de cette région, s'empressa de l'enfermer à Dresde, en le menaçant de mort s'il ne parvenait à la découverte de l'or.

Un aristocrate saxon, von Tschirnhaus, était alors à la recherche du secret de la porcelaine. Il démontra au duc de Saxe qu'il serait plus utile de rentabiliser les talents indéniables de chimiste de Böttger à la recherche de celle-ci, ce que ce dernier réussit dès 1708. En janvier 1710, le duc de Saxe put donc déclarer la création d'une manufacture de porcelaine, qui fut installée dans la forteresse de Meissen, à une dizaine de kilomètres de Dresde, alors même que Böttger demeurait en prison à Dresde. Celui-ci, aidé d'ouvriers mineurs (la Saxe était riche des Monts Métallifères, qui comme leur nom l'indique étaient un lieu où l'extraction et le travail des métaux avaient atteint un niveau de qualité rare), et faisant preuve d'un génie réel, parvint en quelques années non seulement à comprendre le principe physique de la porcelaine (la cuisson d'une terre réfractaire dans un corps vitreux, à l'aide d'un fondant), mais aussi à trouver une mine de kaolin (provenant d'Aue), à créer la couverte (couche vitreuse et fondant) et à commencer à mettre au point une palette de couleurs pour le décor.

Böttger n'était pas céramiste : les pièces qu'il créa, en porcelaine blanche ou en " porcelaine rouge ", c'est à dire en grès, étaient soit moulées sur des porcelaines de Chine soit créées par un orfèvre, Irminger. Böttger a toujours su se faire assister par des hommes de grand talent.

Il mourut en 1719 à Dresde, fort jeune, certainement empoisonné par les produits chimiques, mercure, arsenic, etc. qu'il avait employés en grande abondance et sans précaution au cours de ses recherches.

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