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Alain.R.Truong
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28 septembre 2009

'Andy Warhol, Screen Test' & 'Warhol/Icon: The Creation of Image' @ Athènes

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Andy Warhol, Self-Portrait, 1964

ATHENS.- Potnia Thiron and Haunch of Venison will present a double-header of Warhol exhibitions in Athens this autumn. Opening simultaneously, Warhol/Icon: The Creation of Image at the Byzantine and Christian Museum and Warhol: Screen Tests at Potnia Thiron Gallery, will explore Warhol’s obsession with fame through his work as a painter and filmmaker of ‘icons’. The emphasis across both exhibitions will be on the relationship between his Byzantine religious beliefs, Slavic background and devotion to his mystical mother, and his apparently unfettered celebration of an American celebrity culture.

Warhol/Icon: the Creation of Image
Set against the backdrop of the world’s greatest collection of Byzantine icons, Warhol/Icon: The Creation of Image brings together a selection of the works which helped Warhol reinvent portraiture in the second half of the twentieth century. Curated by the distinguished Warhol scholar Paul Moorhouse, the exhibition probes the enduring significance and value of the icon, connecting historic sacred antecedents with Warhol’s modern icons: images of the famous created in a celebrity-obsessed secular era.

Common to the historic and modern concepts of an icon, the idea of worship is central. Warhol’s work endorses, dissects – and employs – those processes by which a real person’s identity becomes progressively obscured by their glamorized, iconic representation in the mass-media. Seen in the context of the Byzantine and Christian Museum’s historic icons, Warhol’s modern ‘icons’ are presented as the outcome of a complex metamorphosis in which the real has been transformed into a complex but glorious abstraction.

Highlights of the exhibition include a poignant medley of paintings of the bereaving Jackie Kennedy, and several exceptional images of Marilyn Monroe, Mao and Warhol himself. Each of these figures are idealized to the point where their ‘image’ transcends their private, personal identity.

Warhol: Screen Tests
The exhibition at Potnia Thiron, a few hundred meters from the museum, will present the largest ever assembly of Warhol’s classic Screen Tests. The gallery will screen 100 of the short film portraits in a fascinating counter-point to the Warhol/Icon exhibition. While in his paintings, his declared ambition ‘to make everybody look great’ is perceived unequivocally, the Screen Tests suggest a more ambiguous position.

From 1964-66, 189 individuals came to his Manhattan studio (the silver painted loft known as ‘the Factory’) to sit for portraits; the sittings involved each participant remaining immobile for around three minutes while being filmed. There was no sound, no action, no narrative and no script. Each film was a record of the sitter’s response to the situation Warhol had created.

The range of sitters is diverse – including early Warhol superstar ‘Baby’ Jane Holzer, actor Dennis Hopper, filmmaker and Warhol’s chief assistant Gerard Malanga, actress and socialite Edie Sedgwick, singer Lou Reed and artist Salvador Dali. As with the paintings, the films are underpinned by themes of sequence, repetition and series, but whereas the portraits on canvas focus on the transformation of a media-derived image, the films engage with changes produced by the sitter over time. Projected at a slightly slower speed than the three minutes they took to record, the films reveal the sitter with a dispassionate but ruthless objectivity. Rather than making ‘everybody look great’, the Screen Tests promote an entirely different quality – not fame, but humanity at its most vulnerable.

This pair of exhibitions, which are supported by the Warhol family, the Andy Warhol Foundation and the Andy Warhol Museum, present the twentieth century’s quintessential artist in a new light. Warhol/Icon: The Creation of Image and Warhol: Screen Tests provide an unprecedented and unrepeatable illumination of Warhol’s Byzantine sensibility and his interest in the religious roots of celebrity adulation.

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Andy Warhol, Alexander the Great, 1982

La galerie Potnia Thiron – Bank of Attention et Hauch of Venison ont l’immense plaisir de présenter la grande exposition des Screen Tests classiques d’Andy Warhol. Sur les trois étages de la galerie, 100 films vont être projetés parallèlement à l’exposition Warhol/Icône : La Création de l’Image, qui comprend des portraits de Warhol et qu’abrite le Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes. Organisées conjointement par Potnia Thiron et Hauch of Venison, ces deux expositions seront présentées en même temps à la galerie d’art Potnia Thiron et au Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes, offrant ainsi pour la première fois un panorama complet des oeuvres de l’un des artistes les plus innovateurs du 20ème siècle.

L’obsession de Warhol pour la célébrité donna naissance à des portraits, parmi les plus beaux de la fin du 20ème siècle. Son objectif était, comme il le disait lui-même, « de faire en sorte que tout le monde soit beau ». Entre ces deux pôles diamétralement opposés que sont la célébrité et l’ambition, les Screen Tests occupent une place à part. De 1964 à 1966, 189 personnes défilèrent dans l’atelier de Warhol à Manhattan (le loft aux murs argentés plus connu sous le nom de Factory) pour poser pour leur portrait. Warhol, armé d’une caméra Bolex 16mm obligeait ses sujets à garder une immobilité absolue pendant environ trois minutes. La relation entre l’objectif et le visage était simple mais souvent conflictuelle. Il n’y avait ni son, ni action, ni narration, ni script. Chaque film constituait un enregistrement unique de la réaction du sujet aux conditions imposées par Warhol. Warhol réalisa en tout 472 de ces films-portraits muets, initialement connus sous le nom de « stillies » avant de prendre plus tard le nom de Screen Tests. Parmi les sujets photographiés par Warhol la première superstar de Warhol « Baby » Jane Holzer, le poète Allen Ginsberg, l’acteur Dennis Hopper, le metteur en scène et bras droit de Warhol Gérard Malanga, l’actrice et personnalité mondaine Edie Sedgwick, le chanteur Lou Reed, l’écrivain Susan Sontag et l’artiste Salvador Dali. Conjointement, ces films sont un compte-rendu fascinant de la scène artistique newyorkaise des années 60.

Comme c’est le cas avec ses peintures, les films de Warhol soulignent l’effet de principe de la séquence, de la répétition et de la série, et traitent des changements qui s’opèrent au fil du temps alors que ses portraits sur toile se rapportent pour la plupart à la transformation d’un portrait photographique original. Chacun de ces portraits est également un test – au sens propre du mot – de l’endurance et de la résistance de ses sujets confrontés à ces trois minutes d’immobilité absolue, à ce vide qu’ils se doivent de remplir, sous l’œil vigilant du Bolex de Warhol. Projetés à une vitesse légèrement inférieure à la vitesse d’enregistrement, les films nous montrent le sujet avec une objectivité détachée mais impitoyable. Plutôt que de faire en sorte que « tout le monde soit beau » les Screen Tests explorent une toute autre facette – non pas la célébrité, mais la nature humaine dans sa forme la plus vulnérable.

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Musée Byzantin et Chrétien, Athènes

L’exposition novatrice Warhol/Icône: la Création de l’Image ouvre ses portes cet automne au Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes. Cette exposition réunit les portraits les plus significatifs réalisés par Andy Warhol tout au long de sa carrière, véhiculant une critique révélatrice sur l’obsession contemporaine de la célébrité, un concept qui fascina Warhol et qui se trouve au coeur même de son oeuvre.

Avec pour toile de fond l’une des plus grandes collections d’icônes byzantines au monde, l’exposition des images de célébrités contemporaines, dérivées des média, explore l’élément iconographique dans l’oeuvre portraitiste de Warhol. Sous la direction du commissaire d’exposition Paul Moorhouse, éminent spécialiste de l’oeuvre de Warhol, l’exposition explore la signification dans le temps et la valeur de l’icône, en mettant en parallèle les icônes modernes de Warhol – images de gens célèbres créées à une époque “profane“ obsédée par la célébrité – et les antécédents historiques sacrés.

Commun aux préceptes historiques et modernes de l’icône, le concept d’adoration s’impose comme maillon central. L’oeuvre de Warhol avalise, dissèque – et utilise – les procédés à travers lesquels l’identité d’une vraie personne est progressivement obscurcie par une représentation idéalisée et sophistiquée dans les médias de masse. Parmi les pièces maîtresses de l’exposition, on distingue
les portraits de Jackie Kennedy, Marilyn Monroe, Mao et Warhol lui-même – des figures idéalisées dont “l’image“ transcende leur identité privée et personnelle.

Vues dans le contexte des icônes historiques du Musée Byzantin et Chrétien,
les “icônes“ contemporaines de Warhol sont présentées comme le résultat d’une métamorphose complexe, au cours de laquelle le réel est métamorphosé en une abstraction complexe et fascinante.

Fondé en 1914, le Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes dispose d’une collection d’art grec qui couvre les périodes du IVe au XIXe siècle, et détient la plus importante collection d’icônes byzantines et post-byzantines au monde.

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