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Alain.R.Truong
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6 décembre 2009

Traîne de dame d'honneur des Impératrices de Russie & Sarafan en soierie façonné, Travail russe du XIXe siècle

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Traîne de dame d'honneur des Impératrices de Russie. Travail russe de la fin XIXème siècle

En velours de soie couleur cerise, brodée sur le pourtour d'une belle guirlande de fleurs en soie polychrome, rehaussée de perles facettées et de cannetilles dorées.
Doublure dans la même nuance en satin de soie, bordée d'un volant froncé. Corsage baleiné à grand décolleté, garni sur le devant d'une résille dorée sur fond de moire crème.

Porte la griffe : « Mlle D'Habit, 23 Moïka, Saint-Pétersbourg ». Intérieur transformé. Manque les manches.
Bon état dans l'ensemble.  L. : 3 m. L. : 2 m 20 cm. Estimation : 4 000 / 6 000 €

Historique : La coupe de la robe des dames d'honneur, fut définie par l'empereur Nicolas Ier de Russie, très attaché au style russe traditionnel, et constitue une adaptation du costume traditionnel des paysannes. Lors des cérémonies officielles à la Cour, les dames devaient impérativement porter la robe « russe » à traîne. Il existe une desciption détaillée d'une robe russe dans le calendrier de la Cour. Celle-ci : « devait être en satin blanc, sans épaules, agrémentée d'une longue traîne de velours rouge brodé de motifs or ; les couleurs étaient différentes lorsqu'il s'agissait des cours des grands-duchés ».

Provenance : Cette traîne a appartenu à la comtesse Nicolas Ignatieff, née princesse Galitzine (1842-1917), arrière-petite-fille du général Koutouzoff (1745-1813).
En 1861, elle épousa le comte Nicolas Pavlovitch Ignatieff (1832-1908), qui fut aide de camp général de l'Empereur, puis ministre de l'intérieur sous le tsar Alexandre III et ambassadeur de Russie à Constantinople. Conservée depuis dans sa descendance.

0410

Sarafan en soierie façonné. Travail russe du XIXe siècle.

à fond rose décorée d'un méandre de fleurs en soie polychrome et fil argenté, le devant et les bretelles sont garnis d'un galon doré à motifs géométriques, avec plusieurs boutons dorés sur le devant.
Par endroits les couleurs sont un peu passées, mais bon état dans l'ensemble.

Historique : au XVIIIe et au XIXe siècles, le « sarafan » est porté par les paysannes et les marchandes des provinces du nord de la Russie : la Haute Volga, l'Oural et la Sibérie. Il se compose d'une robe, sorte de chasuble ample, d'une chemise, d'une ceinture, d'un tablier, d'un mantelet avec ou sans manches, d'une pelisse de fourrure, de coiffes, de boucles d'oreilles et colliers. C'est un vêtement long sans manches, boutonné sur tout le devant qui se porte par-dessus la blouse. Il est habituellement tissé en satin, en soie ou en damassé, rebrodés d'or et d'argent.
La matière employée, indiquait le rang et l'âge de la femme dans la hiérarchie familiale.

A partir de 1850, peu à peu le « sarafan » évolue pour devenir un vêtement porté même en ville.

Coutau-Begarie - Paris. Art Russe. Peintures & Arts Graphiques. Vente du Lundi 7 décembre 2009. Drouot Richelieu - Salle 15. Pour tout renseignement, veuillez contacter la maison de ventes au 01 45 56 12 20

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