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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
12 janvier 2010

Les colonnes de Buren enfin restaurées

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Daniel Buren - Les Deux Plateaux, 1986 - Travail in situ - Cour d'honneur du Palais-Royal, Paris - © photo : Nawal - Licence Creative Commons 2.0

PARIS [11.01.10] – Après plus d'un an et demi de travaux, l'œuvre de Daniel Buren « Les Deux Plateaux », plus connue sous le nom de Colonnes de Buren au Palais Royal, sont enfin restaurées. Le chantier aura coûté plus de 4 millions d'euros, pour une réhabilitation importante des 260 colonnes.

Le 8 janvier, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand inaugure l'œuvre restaurée de Daniel Buren « Les Deux Plateaux » (1985-1986), dans la cour d'honneur du Palais Royal.

Fin 2007, Daniel Buren avait dénoncé l'état déplorable de son œuvre, laissée à l'abandon : la fontaine initiale ne marchait plus depuis longtemps, les éclairages étaient cassés et les colonnes se dégradaient lentement mais sûrement. L'artiste évoquait même un « vandalisme d'Etat ».

En 2008, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, décide d’allouer 4 millions d'euros à une restauration de grande ampleur. Plus d'une année a été nécessaire pour restaurer les 260 colonnes.

La partie centrale du site de 3000 m2 a été surélevée, le revêtement de surface rendu étanche, la fontaine est de nouveau utilisable et les éclairages verts fluorescents ont été encastrés au sol pour éviter les vandalismes. La moitié des 260 colonnes en marbre blanc de Carrare et en marbre noir des Pyrénées a dû être descellée pour être rénovée. Les colonnes de Buren ont retrouvé leur état d'origine et pourront faire de nouveau la joie des touristes et des enfants du Palais Royal.

Cette commande publique passée en 1985 par François Mitterrand et son ministre de la Culture Jack Lang n'a pourtant pas fait l'unanimité lors de sa première inauguration. Longtemps décriée, à l'instar de la pyramide du Louvre, l'œuvre de Daniel Buren a mis du temps pour être acceptée. Certains craignaient que les colonnes ne défigurent le Palais Royal, à une époque où l'introduction de l'art contemporain dans un monument historique n'était pas si fréquente. artclair.com

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