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Alain.R.Truong
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20 janvier 2010

Six Mercedes-Benz @ Automobiles d'Exception á Rétromobile, 23 Jan 2010

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1950 Mercedes-Benz 170S Cabriolet A - Chassis no. 13604217793. Estimate: €65,000 - 85,000. Photo Bonham's

Modèle marquant créé par le constructeur de Stuttgart, la 170 V quatre cylindres de 1,7 litre lancée en 1936 constitua la base de la production de Mercedes-Benz dans l'immédiat après-guerre. Le châssis était à la pointe du modernisme à l'époque de sa création avec un châssis en X en tubes ovales, des roues arrière indépendantes par demi essieux oscillants, des roues avant indépendantes par ressort à lames transversal et des freins hydrauliques. Le modèle réapparut après 1945, la production étant alors concentré presque exclusivement sur les variantes commerciales.

Introduite en mai 1949, une version améliorée, la 170 S, fut dotée d'un moteur de 1 767 cm3, muni d'une culasse en aluminium qui portait la puissance à 52 ch, soit un gain de 37 pour cent sur la 170 V. La suspension avait aussi bénéficié d'un développement important avec adoption à l'avant de doubles triangles et de ressorts hélicoïdaux et à l'arrière d'amortisseurs télescopiques, la voie ayant été élargie. La revue The Motor trouva que la nouvelle Mercedes-Benz « offrait la sensation presque unique de l'union d'une suspension vraiment souple et d'un comportement très confortable sur mauvaise route à une direction précise, une absence de roulis et une capacité de suivre exactement la trajectoire voulue dont on créditerait une voiture de course ».

Une poignée de modèles décapotables – le Cabriolet ou coupé décapotable biplace et le Cabriolet B quatre places décapotable – complétèrent la gamme 170 S qui resta en production avec des améliorations jusqu'en 1955.

La Mercedes-Benz 170 S Cabriolet proposée ici, un des 2433 exemplaires de cet élégante décapotable construite de 1949 à 1951, fut achetée aux Etats-Unis. Peinte en jaune avec intérieur moutarde, cette voiture bien restaurée il y a quelques années se présente toujours en très bon état général. Elle est accompagnée de son certificat de dédouanement qui atteste que les taxes douanières ont été acquittées dans la zone UE, d'un certificat de propriété, et d'un contrôle technique espagnol.

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1950 Mercedes-Benz 170S Cabriolet A - Chassis no. 13604217793. Estimate: €65,000 - 85,000. Photo Bonham's

A landmark model for the Stuttgart-based manufacturer, the four-cylinder, 1.7-litre 170V was introduced in 1936 and formed the mainstay of Mercedes-Benz production in the immediate post-war years. Running gear was state-of-the-art at the time, comprising an oval-tube backbone-type chassis, swing-axle independent rear suspension, transverse-leaf independent front suspension and hydraulic brakes. The model reappeared post-war, with production at first concentrated almost exclusively on commercial variants. In May 1949 an improved version – the 170S – was introduced, which came with a 1,767cc engine equipped with an aluminium-alloy cylinder head and producing 52bhp, a 37% improvement over the 170V. The suspension too had undergone considerable development, a thoroughly modern double wishbone/coil spring design being adopted at the front, while at the rear the track was widened and telescopic shock absorbers fitted. The Motor found that the new Mercedes-Benz, 'offered an almost unique sensation in coupling genuine soft suspension and comfortable ride over rough roads with light precise steering, freedom from roll and an ability to traverse an accurate predetermined course which would do credit to a racing car.' A brace of soft-tops - Cabriolet A coupé and Cabriolet B saloon - completed the 170S line-up, which remained in production in improved form until 1955.
The Mercedes-Benz 170S Cabriolet that we offer was purchased in the USA and is one of only 2,433 of these stylish soft-tops built between 1949 and 1951. Finished in yellow with mustard interior, the car was well restored some years ago and remains in generally very good condition. Offered with Spanish registration papers. It is custom cleared in EU, offered with Spanish "inspeccion tecnica" and certificate of ownership.

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1951 Mercedes-Benz 220 Cabriolet B - Chassis no. 18701300368/51. Estimate: €45,000 - 65,000. Photo Bonham's

Lancée au Salon de Francfort d'avril 1951, la 220 fut en fait une cousine à six cylindres de la 170 S bâtie sur le même châssis de 2 845 mm d'empattement. La première de cette lignée – la 170 V quatre cylindres de 1,7 litre - avait été introduite en 1936 avant de constituer la base de la production de Mercedes-Benz dans les années de l'immédiat après-guerre. Le châssis était à la pointe du modernisme à l'époque avec un châssis en X en tubes ovales, des roues arrière indépendantes par demi essieux oscillants, des roues avant indépendantes par ressort à lames transversal et des freins hydrauliques. Introduite en mai 1949, la 170 S semblable extérieurement fut dotée d'un moteur de 1 767 cm3 muni d'une culasse en aluminium. La suspension avait aussi bénéficié d'un développement important avec adoption à l'avant de doubles triangles et de ressorts hélicoïdaux et à l'arrière d'amortisseurs télescopiques, la voie ayant été élargie. La revue The Motor trouva que la nouvelle Mercedes-Benz « offrait la sensation presque unique de l'union d'une suspension vraiment souple et d'un comportement très confortable sur mauvaise route à une direction précise, une absence de roulis et une capacité de suivre exactement la trajectoire voulue dont on créditerait une voiture de course ».

Bien qu'étroitement dérivée de la 170 S, la 220 affichait un style bien plus moderne amélioré par l'intégration des projecteurs dans les ailes. Avec 80 ch obtenus du moteur de 2,2 litres à 1 ACT, la berline 220 était donnée pour près de 140 km/h – comme le Cabriolet B – et pour le Cabriolet A traité en biplace décapotable, 145 km/h. Selon la meilleure tradition Mercedes, ces deux versions découvertes étaient particulièrement bien équipées. Le total combiné de la production des Cabriolets A et B ne s'éleva qu'à 2 360 unités en cinq ans et, de nos jours, ces modèles sont aussi rares que recherchés.

Cette 220 Cabriolet immatriculée initialement à Freiburg (Allemagne) le 15 septembre 1951 possède son carnet d'entretien d'origine attestant les interventions effectuées par un concessionnaire Mercedes-Benz de Freiburg jusqu'en 1964. La voiture partit aux Etats-Unis où elle fut suivie par un spécialiste de voitures européennes à Winchester (Kentucky) des années 1990 à 2007. Après son acquisition par l'actuel propriétaire, le moteur a fait l'objet d'une reconstruction à partir d'un nouveau bloc-cylindres en bon état. Elle est accompagnée de son certificat de dédouanement qui atteste que les taxes douanières ont été acquittées dans la zone UE, d'un certificat de propriété, et d'un contrôle technique espagnol.

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1951 Mercedes-Benz 220 Cabriolet B - Chassis no. 18701300368/51. Estimate: €45,000 - 65,000. Photo Bonham's

Introduced at the Frankfurt Auto Show in April 1951, the 220 was in effect a six-cylinder cousin to the 170S on the same 2,845mm wheelbase chassis. The first of this line – the four-cylinder, 1.7-litre 170V – had been introduced back in 1936 and formed the mainstay of Mercedes-Benz production in the immediate post-war years. Running gear was state-of-the-art at the time, comprising an oval-tube backbone-type chassis, swing-axle independent rear suspension, transverse-leaf IFS and hydraulic brakes. Introduced in May 1949, the outwardly similar 170S came with a 1,767cc engine equipped with an aluminium-alloy cylinder head. The suspension too had undergone considerable development, a thoroughly modern double wishbone/coil spring design being adopted at the front, while at the rear the track was widened and telescopic shock absorbers fitted. The Motor found that the new Mercedes-Benz, 'offered an almost unique sensation in coupling genuine soft suspension and comfortable ride over rough roads with light precise steering, freedom from roll and an ability to traverse an accurate predetermined course which would do credit to a racing car.'
Although closely based on the 170S, the 220 featured more modern styling up-dated with headlamps integrated into the wings. With 80bhp on tap courtesy of its 2.2-litre overhead-camshaft engine, the 220 saloon was good for a top speed of around 140km/h (87mph) - as was the Cabriolet B - with 145km/h (90mph) attainable by the drophead coupé-styled Cabriolet A. In the best Mercedes-Benz tradition, both of these convertible models were exceptionally well equipped. The combined total of Cabriolet A and B production amounted to only 2,360 in five years and today these models are both rare and highly sought after.
This 220 Cabriolet was first registered in Freiburg, Germany on 15th September 1951 and comes with its original service booklet recording servicing by a Mercedes-Benz dealership in Freiburg until 1964. The car then went to USA where it was maintained by a European-car specialist in Winchester, Kentucky from the 1990s until 2007. After the car's purchase by the current owner, a cylinder block in good condition was purchased and used in a recent overhaul of the engine. The car is custom cleared in EU, offered with Spanish "inspeccion tecnica" and certificate of ownership.

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1953 Mercedes Benz Type 220 Cabriolet A - Chassis no. 1870120425052. Estimate: €55,000 - 65,000. Photo Bonham's

Déjà, Homère dans l'Iliade évoque ce rêve de l'homme : se déplacer dans un véhicule capable de se mouvoir par ses propres moyens. Il faudra attendre plusieurs siècles pour que Cugnot en octobre 1769 réalise ce rêve en fabriquant son fardier, et encore bien des décennies que Bollée construise ses premiers véhicules à vapeur, dont très rapidement une petite série vendue aux particuliers.

En Allemagne, c'est en 1884 que la Gasmotorenfabrik Deutz crée ses premiers moteurs à explosion deux hommes apparaissent qui seront bientôt reconnus comme les créateurs des moyens de transports individuels, les premières voitures mues par un moteur à essence de pétrole : Karl Benz et Gottlieb Daimler, chacun obtenant des résultats analogues sans se connaitre.

En 1900, Emile Jellinek et William Maybach décident de construire une automobile puissante, animée par un moteur Benz qui fut engagée dans « La Semaine Automobile Niçoise », pilotée par Wilhelm Werner, et fut victorieuse des épreuves de vitesse, sous le nom de « Mercedes », prénom de la fille de Jellinek.

Il faudra attendre 1926 pour que se réalise la fusion entre Daimler et Benz, mais le nom de Mercedes, apparu au début du vingtième Siècle, est devenu l'emblème plus que centenaire de la marque de prestigieuses automobiles. On la remarque partout dans le monde, sous forme de la célèbre étoile à trois branches qui signifient « présent sur terre, sur mer et sans les airs ».

La Mercedes présentée est un cabriolet 220 de 1953, type W 187, modèle produit entre Avril 1951 et Mai 1954 en 2360 exemplaires (coupés et cabriolets), mus par un moteur six cylindres en ligne de 2195 cm3, alésage/course 80 x 72.20 mm, développant 80 cv à 4600 tr/mm.

La renaissance de l'industrie automobile allemande après 19545 a été consacrée par le Salon de Francfort 1951 : Opel, BMW, Porsche présentaient des nouveautés. Mercedes se contente de rechercher se qui se fait de mieux, sans trop innover sachant que la beauté classique ne se démode jamais : les ailes galbées et l'élégance surannée des nouvelles gammes présentées ne sont pas désuètes, et ne peuvent que rassurer la clientèle attirée par la marque.

Le classicisme apparent de la carrosserie ne doit pas occulter les qualités du nouveau moteur étudié sous la direction de Fritz Nallinger : arbre à cames en tête, levier du changement de vitesses sous le volant, joints à des solutions classiques, telle le système de graissage « monocoup » ne manquent pas de séduire les collectionneurs qui désirent conserver l'une de ces voitures qui ont joué un rôle non négligeable, symbolisant la transition réussie des années de reconstruction.

C'est certainement cet intérêt historique qui a poussé l'actuel propriétaire à acquérir ce cabriolet lors d'une vente aux enchères au Palais des Congrès en Avril 1988. Le précédent la détenait depuis 1976.
L'essai que nous avons effectué a tout lieu d'être qualifié de satisfaisant, et témoigne que non seulement cette voiture a relativement peu roulé mais encore qu'elle a été visiblement toujours soigneusement entretenue.
Le manuel d'entretien d'origine, en français, est joint à la voiture

Carte grise française normale.

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1953 Mercedes Benz Type 220 Cabriolet A - Chassis no. 1870120425052. Estimate: €55,000 - 65,000. photo Bonham's

In the Iliad, Homer had already evoked this dream: travel in a vehicle capable of moving by itself. Many centuries passed before in October 1769 Cugnot realized this dream by building his trailer, and several decades more before Bollee built his first steam-driven vehicles, a small series of which were very quickly snapped up by individuals.

In Germany, in 1884, the Gasmotorenfabrik Deutz created its first spark ignition engines. Two men appeared who would become known as the creators of individual transportation, the first cars to be moved by a petrol engine: Karl Benz and Gottlieb Daimler, each obtaining similar results without knowing each other.

In 1900, Emile Jellinek & William Maybach decided to build a powerful automobile, powered by a Benz engine that was shown at the Nice Automobile Week, driven by Wilhelm Werner. It was victorious in speed trials under the name of Mercedes, which was the first name of Jellinek's daughter.

It was not until 1926 that Daimler and Benz merged, but the name, Mercedes, which appeared at the beginning of the twentieth century, has been the emblem for more than one hundred years of this prestige vehicle marque. It is known throughout the world in the form of the celebrated three pointed star which means "present on the Earth, on the Seas and in the Air".

The Mercedes presented is a Type W187 cabriolet 220 from 1953, a model of which 2,360 examples (coupés and cabriolets) were produced between April 1951 and May 1954, powered by an in-line six cylinder engine of 2,195 cc, bore/stroke 80 x 72.20 mm, developing 80 bhp at 4,600 rpm.

The renaissance of the German automobile industry after 1945 was consolidated by the Frankfurt Exhibition of 1951: Opel, BMW and Porsche presented new models. Mercedes limited itself to researching what could be improved, without too much innovation in the knowledge that classic beauty never goes out of fashion: the curved wings and the elegance of the new ranges presented were not outmoded and only reassured clients attracted by the marquee.

The clear classicism of the bodywork did not hide the qualities of the new engine produced under the direction of Fritz Nallinger: overhead camshaft, gearshift lever under the driving wheel, attached to classic solutions, such as the system of "monocoup" lubrication, that impressed collectors who wished to keep one of these cars that played a not insignificant role symbolizing the successful transition from the years of reconstruction.

It is without doubt this historical interest that caused the current owner to acquire this cabriolet at auction at the Palais des Congrès in April 1988. The previous owner had owned it since 1976.

The test that we had can be described as satisfactory and bears witness to the fact that not only has this car been little used, but has clearly been maintained with great care.

The original maintenance manual, in French, comes with the car.

Normal French vehicle registration document

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1958 Mercedes Benz 300 SL - Chassis no. 198.042.8500298. Engine no. 198.980.8500309. Estimate: €340,000 - 400,000. photo Bonham's

Élaboré pour concrétiser le retour de Mercedes-Benz en compétition internationale après la guerre, la 300 SL fit ses débuts à la Mille Miglia 1952 où elle prit les deuxième et quatrième places au général. Suivirent des victoires à la Carrera Panamericana et au Mans et la 300 SL allait pouvoir entrer dans la légende du sport automobile. Ces voitures débutèrent en compétition sous la forme désormais célèbre du coupé à portes « papillon » (il y eut aussi quelques rares versions spiders pour les circuits). La hauteur inhabituelle des seuils de porte, dictée par la structure du châssis en treillis multitubulaire qui interdisait des ouvrants classiques, avait imposé cette solution.

Lancée en 1954, la 300 SL de production qui conservait le châssis en treillis des machines de compétition était dotée d'un moteur six cylindres en ligne de 2 996 cm3 à 1 ACT, incliné sur la gauche de 50 degrés afin d'abaisser la hauteur du capot et d'améliorer l'aérodynamique. Bénéficiant d'un système d'alimentation moderne par injection directe, ce groupe à la pointe de la technique délivrait 215 ch à 5 800 tr/min. Une boîte à quatre rapports transmettait le couple à un pont hypoïde. Les quatre roues étaient indépendantes avec des triangles superposés et des ressorts hélicoïdaux à l'avant et un essieu brisé avec ressorts hélicoïdaux à l'arrière. Indéniablement, il s'agissait là de la première supercar moderne.

Essayée par le magazine Road & Track en 1955, la 300 SL accélérait de 0 à 97 km/h en 7,4 secondes et plafonnait à 225 km/h – des chiffres impressionnants à l'époque. À l'évidence, le Coupé 300 SL était un animal difficile à rattraper, mais la version Roadster, introduite juste trois ans après, allait encore améliorer le comportement dynamique de la 300 SL. Dotée de portes conventionnelles, la 300 SL Roadster dévoilée au Salon de Genève en mars 1957 allait survivre au Coupé de plusieurs années. La construction d'une 300 SL décapotable imposa de revoir la structure de l'habitacle : le treillis fut redessiné afin d'abaisser les seuils pour faciliter l'accès à bord. En même temps, la suspension arrière fut modifiée par l'abaissement du pivot d'articulation, de l'essieu brisé.

Le comportement neutre du Roadster en virage fut salué par Road & Track lors de l'essai de 1958. « Avec la suspension à pivot abaissé et des pneus plus adhérents, la voiture se comporte magnifiquement en toutes circonstances. C'est un énorme progrès par rapport à la version fermée qui présentait une tendance au survirage si l'accélérateur était trop sollicité ! » Un temps de 7 secondes de 0 à 97 km/h et une vitesse de pointe de 210 km/h furent enregistrés, faisant de la 300 SL Roadster un des cabriolets les plus rapides de son temps. R&T concluait : « Il ne fait aucun doute que la 300 SL Roadster est une grande sportive polyvalente, aussi à l'aise dans la circulation et sur route libre que sur un circuit. » C'est toujours vrai aujourd'hui.

Cette très belle 300 SL Roadster livrée neuve aux Etats-Unis. fut vendue en 1979 à un new-yorkais qui la conserva jusqu'à son acquisition par l'actuel vendeur en septembre 2007. Sous une livrée ivoire avec intérieur en cuir rouge, la voiture a fait l'objet d'une restauration cosmétique en 2002-2003 avec une peinture et un intérieur neufs. Elle est accompagnée de son certificat de dédouanement qui atteste que les taxes douanières ont été acquittées dans la zone UE, d'un certificat de propriété, et d'un contrôle technique espagnol.

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1958 Mercedes Benz 300 SL - Chassis no. 198.042.8500298. Engine no. 198.980.8500309. Estimate: €340,000 - 400,000. photo Bonham's

Created to spearhead Mercedes-Benz's return to competition in the post-war era, the 300SL debuted in the 1952 Mille Miglia, finishing 2nd and 4th overall. Wins in the Carrera Pan-Americana and at Le Mans followed, and the 300SL was on its way to becoming part of motor sporting legend. The first racers were open-topped, but before the '52 season's end the distinctive gull-wing doored Coupé had appeared. Unusually high sills were a feature of the multi-tubular spaceframe chassis, and while access was not a problem of the open car, the adoption of coupé bodywork required innovative thinking - hence the gull-wing doors.
Launched in 1954, the production 300SL retained the spaceframe chassis of the racer and was powered by a 2,996cc, overhead-camshaft, inline six canted at 45 degrees to achieve a lower, more aerodynamic bonnet line. Using innovative direct fuel injection, this state-of-the-art power unit produced 215bhp at 5,800rpm. A four-speed gearbox transmitted power to the hypoid bevel rear axle. Suspension was independent all round by wishbones and coil springs at the front, with swing axles and coil springs at the rear. It was, arguably, the world's first supercar.
Tested by Road & Track magazine in 1955, the 300SL accelerated from 0-60mph in 7.4 seconds, going on to achieve a top speed of 140mph - outstanding figures for its day. Clearly the 300SL Coupé would be a hard act to follow, yet the Roadster version, introduced just three years later, succeeded in bettering its closed cousin's already exemplary road manners. Conventionally doored, the 300SL Roadster was first exhibited at the Geneva Salon in May 1957 and would outlive the Coupé by several years. The production of an open 300SL involved altering the cockpit area, where the spaceframe was re-designed to permit lower sills for improved access. At the same time the rear suspension was changed to incorporate low-pivot swing axles.
The Roadster's neutral steering characteristics received fulsome praise from Road & Track in its 1958 road test. 'With the low-pivot rear suspension and more adhesive tyres, the car handles beautifully under all conditions. This is a tremendous improvement over the hardtop models, which had a tendency to oversteer rather violently if pressed too hard.' A 0-60mph time of 7.0 seconds and a top speed of 130mph were recorded, making the 300SL Roadster one of the fastest convertibles of its time. R&T concluded: 'There is no doubt that the 300SL roadster is a truly great dual-purpose sportscar, equally at home in traffic and the open road, or on the track,' words that remain equally true today.
This lovely 300SL Roadster was delivered new to the USA and in 1979 was sold to a New Yorker who kept the car until it was the purchased by the current owner in September 2007. Finished in the eye-catching combination of ivory white with red leather upholstery, the car was cosmetically restored in 2002-2003, receiving new paintwork and interior. It is custom cleared in EU, offered with Spanish "inspeccion tecnica" and certificate of ownership.

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1959 Mercedes 300SL Roadster - Chassis no. 198.042-10-002526. Engine no. 198.980-10-002577. Estimate: €270,000 - 320,000. photo Bonham's

Élaboré pour concrétiser le retour de Mercedes-Benz en compétition internationale après la guerre, la 300 SL fit ses débuts à la Mille Miglia 1952 où elle prit les deuxième et quatrième places au général. Suivirent des victoires à la Carrera Panamericana et au Mans et la 300 SL allait pouvoir entrer dans la légende du sport automobile. Ces voitures débutèrent en compétition sous la forme désormais célèbre du coupé à portes « papillon » (il y eut aussi quelques rares versions spiders pour les circuits). La hauteur inhabituelle des seuils de porte, dictée par la structure du châssis en treillis multitubulaire qui interdisait des ouvrants classiques, avait imposé cette solution.

Lancée en 1954, la 300 SL de production qui conservait le châssis en treillis des machines de compétition était dotée d'un moteur six cylindres en ligne de 2 996 cm3 à 1 ACT, incliné sur la gauche de 50 degrés afin d'abaisser la hauteur du capot et d'améliorer l'aérodynamique. Bénéficiant d'un système d'alimentation moderne par injection directe, ce groupe à la pointe de la technique délivrait 215 ch à 5 800 tr/min. Une boîte à quatre rapports transmettait le couple à un pont hypoïde. Les quatre roues étaient indépendantes avec des triangles superposés et des ressorts hélicoïdaux à l'avant et un essieu brisé avec ressorts hélicoïdaux à l'arrière. Indéniablement, il s'agissait là de la première supercar moderne.

Essayée par le magazine Road & Track en 1955, la 300 SL accélérait de 0 à 97 km/h en 7,4 secondes et plafonnait à 225 km/h – des chiffres impressionnants à l'époque. À l'évidence, le Coupé 300 SL était un animal difficile à rattraper, mais la version Roadster, introduite juste trois ans après, allait encore améliorer le comportement dynamique de la 300 SL. Dotée de portes conventionnelles, la 300 SL Roadster dévoilée au Salon de Genève en mars 1957 allait survivre au Coupé de plusieurs années. La construction d'une 300 SL décapotable imposa de revoir la structure de l'habitacle : le treillis fut redessiné afin d'abaisser les seuils pour faciliter l'accès à bord. En même temps, la suspension arrière fut modifiée par l'abaissement du pivot d'articulation, de l'essieu brisé.

Le comportement neutre du Roadster en virage fut salué par Road & Track lors de l'essai de 1958. « Avec la suspension à pivot abaissé et des pneus plus adhérents, la voiture se comporte magnifiquement en toutes circonstances. C'est un énorme progrès par rapport à la version fermée qui présentait une tendance au survirage si l'accélérateur était trop sollicité ! » Un temps de 7 secondes de 0 à 97 km/h et une vitesse de pointe de 210 km/h furent enregistrés, faisant de la 300 SL Roadster un des cabriolets les plus rapides de son temps. R&T concluait : « Il ne fait aucun doute que la 300 SL Roadster est une grande sportive polyvalente, aussi à l'aise dans la circulation et sur route libre que sur un circuit. » C'est toujours vrai aujourd'hui.

Cette très originale 300 SL Roadster livrée neuve aux Etats-Unis en 1959 fut achetée en 1983 par le professeur John Stahner de l'Université du Wisconsin (voir copie du titre de circulation figurant au dossier). Le Pr Stahmer conserva la 300 SL jusqu'en 2008, date de son acquisition par l'actuel vendeur via un négociant américain. Bénéficiant d'un entretien récent et en état de fonctionnement moyen, la voiture pourrait être sympathiquement restaurée en conservant l'intérieur d'origine à l' élégante patine. Il faut noter qu'il est difficile de trouver actuellement une 300 SL dans un tel état d'origine et celle-ci constitue une superbe occasion d'acheter le parfait objet d'un tel projet de restauration. Peinte en beige avec intérieur en cuir chocolat, la voiture est complète avec son hard-top gris d'origine, son outillage et ses manuels d'utilisation Mercedes-Benz et Becker. Elle est accompagnée de son certificat de dédouanement qui atteste que les taxes douaniéres ont été acquittées dans la zone UE, d'un certificat de proprieté, et d'un controle technique espagnol.

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1959 Mercedes 300SL Roadster - Chassis no. 198.042-10-002526. Engine no. 198.980-10-002577. Estimate: €270,000 - 320,000. photo Bonham's

Created to spearhead Mercedes-Benz's return to competition in the post-war era, the 300SL debuted in the 1952 Mille Miglia, finishing 2nd and 4th overall. Wins in the Carrera Pan-Americana and at Le Mans followed, and the 300SL was on its way to becoming part of motor sporting legend. The first racers were open-topped, but before the '52 season's end the distinctive gull-wing doored Coupé had appeared. Unusually high sills were a feature of the multi-tubular spaceframe chassis, and while access was not a problem of the open car, the adoption of coupé bodywork required innovative thinking - hence the gull-wing doors.
Launched in 1954, the production 300SL retained the spaceframe chassis of the racer and was powered by a 2,996cc, overhead-camshaft, inline six canted at 45 degrees to achieve a lower, more aerodynamic bonnet line. Using innovative direct fuel injection, this state-of-the-art power unit produced 215bhp at 5,800rpm. A four-speed gearbox transmitted power to the hypoid bevel rear axle. Suspension was independent all round by wishbones and coil springs at the front, with swing axles and coil springs at the rear. It was, arguably, the world's first supercar.
Tested by Road & Track magazine in 1955, the 300SL accelerated from 0-60mph in 7.4 seconds, going on to achieve a top speed of 140mph - outstanding figures for its day. Clearly the 300SL Coupé would be a hard act to follow, yet the Roadster version, introduced just three years later, succeeded in bettering its closed cousin's already exemplary road manners. Conventionally doored, the 300SL Roadster was first exhibited at the Geneva Salon in May 1957 and would outlive the Coupé by several years. The production of an open 300SL involved altering the cockpit area, where the spaceframe was re-designed to permit lower sills for improved access. At the same time the rear suspension was changed to incorporate low-pivot swing axles.
The Roadster's neutral steering characteristics received fulsome praise from Road & Track in its 1958 road test. 'With the low-pivot rear suspension and more adhesive tyres, the car handles beautifully under all conditions. This is a tremendous improvement over the hardtop models, which had a tendency to oversteer rather violently if pressed too hard.' A 0-60mph time of 7.0 seconds and a top speed of 130mph were recorded, making the 300SL Roadster one of the fastest convertibles of its time. R&T concluded: 'There is no doubt that the 300SL roadster is a truly great dual-purpose sportscar, equally at home in traffic and the open road, or on the track,' words that remain equally true today.
This highly original 300SL Roadster was delivered new to the USA in 1959 and in 1983 was acquired by Professor John Stahmer of Wisconsin University (see copy of title certificate on file). Professor Stahmer kept the 300SL until 2008 when it was purchased by the current owner via a dealer in the USA. Recently serviced and in average running condition, the car would benefit from sympathetic restoration retaining the nicely patinated original interior. Indeed, nowadays it is rare to find such an original 300SL and this example thus represents a wonderful opportunity to acquire the perfect subject for such a rebuild. Finished in beige with chocolate leather interior, the car comes complete with original grey hardtop, tool kit and Mercedes-Benz and Becker instruction manuals. The car is custom cleared in EU, offered with Spanish "inspeccion tecnica" and certificate of ownership.

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1960 Mercedes-Benz 190SL Convertible - Chassis no. 121042-10-016822. Estimate: €35,000 - 45,000. photo Bonham's

À l'intention d'une clientèle insuffisamment riche pour acquérir son très coûteux type sport - la 300 SL – Mercedes-Benz proposa la plus sage, mais non moins raffinée 190 SL. Annoncée en 1954 et construite sur la base de la berline 180 dont elle reprenait les suspensions indépendantes, la 190 SL n'entra en production qu'en 1955. Ce retard était dû à modifications nécessitées par le renforcement de la plate-forme raccourcie de la berline, renforcement destiné à compenser la perte de rigidité de la caisse découverte. « Très peu de voitures de sport ont été aussi ardemment désirées ou aussi longues à apparaître que la version SL à prix abordable de la Mercedes-Benz, » observa le magazine Road & Track. Monté sur un sous-châssis détachable avec la boîte manuelle à quatre rapports, la suspension avant et la direction, le groupe était un quatre-cylindres à 1 ACT de 1 897 cm3 – premier moteur de ce type vu dans une Mercedes-Benz. Alimenté par deux carburateurs Solex inversés, le moteur M121 délivrait 105 ch DIN (120 ch SAE) à 5 700 tr/min, puissance suffisante pour propulser la 190 SL à 100 km/h en 14,5 secondes et jusqu'à environ 170 km/h en pointe. Raffinée, élégante et confortable, la voiture fit un tabac aux Etats-Unis où arrivèrent la plupart des quelques 26 000 exemplaires produits entre 1955 et 1963. Nous savons que cet exemplaire a été restauré, qu'il a bénéficié d'une récente réfection du moteur à base de pièces M-B d'origine (facture disponible) et adapté au carburant sans plomb et qu'il a reçu un nouvel intérieur et une capote neuve. Peint en blanc avec intérieur en cuir bleu et capote assortie, la voiture est accompagnée de son certificat de dédouanement qui atteste que les taxes douanières ont été acquittées dans la zone UE, d'un certificat de propriété, et d'un contrôle technique espagnol.

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1960 Mercedes-Benz 190SL Convertible - Chassis no. 121042-10-016822. Estimate: €35,000 - 45,000. photo Bonham's

For those insufficiently wealthy to afford its hyper-expensive race-bred sports car - the 300SL - Mercedes-Benz offered the less exotic but no less refined 190SL. Announced in 1954 and based on the 180 saloon whose all-independently-suspended running gear it used, the 190SL did not enter production until January 1955, the delay being caused by alterations aimed at strengthening the saloon's shortened platform to compensate for the open body's reduced stiffness. 'Very few new sportscars have been so eagerly awaited or so long in coming as the moderately priced SL version of the Mercedes-Benz,' observed Road & Track magazine. Mounted on a detachable subframe along with the four-speed manual gearbox, front suspension and steering, the power unit was a 1,897cc overhead-camshaft four - the first such engine ever to feature in a Mercedes-Benz. Breathing through twin Solex downdraft carburettors, the M121 unit produced 105bhp DIN (120bhp SAE) at 5,700rpm, an output sufficient to propel the 190SL to 100km/h (62mph) in 14.5 seconds and on to a top speed of 171km/h (106mph). Refined, comfortable and stylish, the model was a big hit in the USA, where many of the slightly fewer than 26,000 produced between 1955 and 1963 found homes.
We are advised that this example has been restored, benefiting from an engine recently overhauled with original Mercedes-Benz parts and converted to unleaded compatibility, and a superbly reupholstered interior and new soft-top. Finished in white with blue leather interior and matching soft-top, the car is custom cleared in EU, offered with Spanish "inspeccion tecnica" and certificate of ownership.

Bonhams. Automobiles d'Exception á Rétromobile, 23 Jan 2010. Rétromobile Salon, Porte de Versailles, Paris www.bonhams.com

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