Paire de miroirs. Italie, Toscane, fin du XVIIIe siècle. photo courtesy Kohn - Paris

Matériau : bois doré. H. 136, 5 cm, l. 56 cm. Estimation : 45 000 / 50 000 €. Pas d'adjudication

Paire de miroirs rectangulaires à décor de frises de lauriers, perles et oves. Le fronton ajouré est orné de fins rameaux d'acanthes et de fleurs encadrant un masque d'homme feuillagé surmonté d'un miroir ovale à panache.
En partie basse un masque animal dans un entourage de rinceaux d'acanthe.
Ce décor est issu d'une « relecture » par les artistes toscans des motifs imaginés par Robert Adam et mis en oeuvre par Thomas Chippendale à la fi n du XVIIIe siècle en Angleterre.

BIBLIOGRAPHIE : Enrico Colle Il Mobilie neoclassico in italia arredi e decorazioni d'interni dal 1775 al 1800, Edition Electa, Milan, 2005, p. 200, 212.

Banc de palais « panca d'ingresso ». Italie, région des Marches, fin XVIIe-début XVIIIe siècles. photo courtesy Kohn - Paris

Matériaux : chêne, bois tendre, peinture en trompe l'oeil. H. 282 cm, l. 365 cm, p. 40 cm - Estimation : 30 000 / 35 000 €. Pas d'adjudication

Majestueux banc de palais à décor baroque agencé d'un haut dossier chantourné.
Peint en trompe l'oeil d'armoiries familiales présentées par deux putti assis. Riche et large fronton coiffé d'une couronne d'où s'échappent volutes, enroulements et guirlandes. Dans la région d'Emilie on peut voir un modèle proche de notre banc à l'université de Parme (Cirillo, Godi, 1983, p, 92, n. 213 a) et un autre dans le Palais Tozzoni à Imola. Les motifs de Putti dans des postures variées sont l'invention de Mitelli et Colonna, actifs l'un et l'autre au Palais Ducal de Sassuolo en Emilie-Romagne.

BIBLIOGRAPHIE : Enrico Cole Il Mobile Barocco in italia aredi e decorazioni d'interni dal 1738 al 1775, Edition Electa, Milan 2005, p. 260

Fauteuil d'apparat. Italie, XVIIIe siècle. photo courtesy Kohn - Paris

Matériau : bois doré. H. 101 cm, l. 69 cm, p. 62 cm - Estimation : 10 000 / 12 000 €. Pas d'adjudication

Fauteuil en bois sculpté et doré à dossier plat, cintré dans sa partie supérieure et recouvert d'un tissu en plein.
Les accotoirs en enroulements sont décorés d'une large moulure et leurs consoles en retrait jusqu'au centre des traverses latérales offrent une large et confortable assise. Décor « Renaissance » richement sculpté de coquilles, de guirlandes et de rinceaux feuillagés. Les pieds cambrés ornés de masques rayonnants, sont agrémentés de feuilles d'acanthes et se terminent en pattes de lion.

Grand blason d'alliance de la famille Cicogna-Mozzoni. Lombardie, fin du XVIIe siècle. photo courtesy Kohn - Paris

Huile sur toile. 230 x 190 cm. Estimation : 6 000 / 8 000 €. Pas d'adjudication

… " Les familles Mozzoni et Cicogna se sont unies en 1581 avec le mariage entre Gian Pietro Cigogne et Angela Mozzoni en engendrant ainsi une nouvelle famille la Cicogna-Mozzoni. Nulle autre part, les armoiries parlantes ne sont plus répandues qu'en Italie, et par cela même, elles contiennent peu de pièces primitives dites honorables, qui sont fort peu parlantes, comme l'on sait ; ce qui indique que les armoiries ne sont pas tout à fait aussi anciennes dans ce pays qu'en Allemagne et en France. L'usage des armoiries en Italie ne remonterait donc pas au delà des XIIe et XIIIe siècles. Une circonstance qui fait aussi qu'on retrouve de nos jours beaucoup plus d'armes parlantes en Italie que partout ailleurs, c'est d'abord parce que les noms primitifs y ont moins changé que dans les autres pays, qu'en France, par exemple, où tant de familles ne portent plus le nom d'après lequel les armoiries ont été composées ; puisque les noms patronymiques n'y ont pas été altérés par les surnoms de fiefs, dont on use peu en Italie ; circonstance qui explique aussi l'absence de la particule, qui n'y est pas en usage, si ce n'est dans les provinces limitrophes de la France. " D'après La Science du blason Vicomte Louis de Magny — Paris, 1861

Kohn - Paris. Vente du Vendredi 26 mars 2010. Drouot Richelieu - Salles 1 - 9, rue Drouot - 75009 Paris.