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Alain.R.Truong
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17 avril 2010

Paire de vases tripodes couverts en bronze et émaux cloisonnés polychromes sur fond bleu. Chine, XIXe siècle

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Paire de vases tripodes couverts en bronze et émaux cloisonnés polychromes sur fond bleu, à décor aux huit emblèmes bouddhiques auspicieux, Chine, XIXe siècle. photo Cabinet V.A.E.P. Marie-Françoise Robert & Franck Baille SVV

La panse renflée est surmontée d’un col droit s’achevant en un haut rebord surplombant. Deux grandes anses, de section quadrangulaire, prennent naissance à mi-panse et s’élèvent en s’évasant au delà de l’ouverture, à laquelle elles sont rattachées par un petit élément cylindrique en bronze doré. Les trois pieds sur lesquels repose le corps des vases sont crachés par des têtes de chimères en cuivre doré repoussé. h. 140 cm. Est. 70 000 / 80 000 €. Prix réalisé 352 620 € frais compris.

Le décor foisonnant est essentiellement symbolique, associant aux huit emblèmes bouddhiques auspicieux, les baijixiang, des motifs animaliers et floraux, symboles de bonheur, prospérité et longévité. Ainsi, sur un fond de rinceaux de fleurs et feuillages de lotus stylisés, se succèdent, au milieu de la panse, de grandes fleurs de lotus épanouies, au-dessus desquels sont représentés les huit emblèmes bouddhiques, à savoir : la roue de la loi (l’enseignement du Bouddha), la conque (la voix du Bouddha), le parasol (l’autorité spirituelle), le dais (la grâce royale), le lotus (pureté), le vase (harmonie éternelle), les carpes accolées (bonheur conjugal, libération spirituelle), le noeud sans fin (éternité). Au niveau de l’épaule, surmontant chaque emblème, est figurée une chauve-souris, le long d’une collerette de pétales de lotus stylisés travaillés au repoussé à la base du col. Ces baijixiang se retrouvent également sur la partie latérale du haut rebord, le reste du vase étant surtout orné de rinceaux de lotus

Ces pièces, du XIXe siècle, auraient figuré dans les collections de Napoléon III.

Provenance : Acquis par la Maison Perret-Vibert vers 1893. Par réputation, ces brûle-parfums auraient été offerts par l’empereur Daoguang au futur empereur Napoléon III, et auraient fait partie du mobilier du château de Saint-Cloud.

Vendredi 9 avril, salle 7 - Drouot-Richelieu. Cabinet V.A.E.P. Marie-Françoise Robert & Franck Baille SVV. MM. Ansas, Portier T.

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