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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
3 mai 2010

Très belle collection de plaques d'émaux de Limoges des XVIe & XVIIe siècle @ Fraysse & Associés

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Plaque rectangulaire en cuivre peint en émaux polychromes : (Vierge douloureuse) - Oeuvre de Limoges, attribuable à Nardon Pénicaud mentionné à partir de 1493 ou Pierre Pénicaud (1515-1590)

Représentée en buste le visage tourné à gauche sur­monté de rayons d'or. Inscription latine en partie ef­facée dont on distingue à gauche : AVE MARIS... et à droite : STELLA DEI MATER ALMA. Contre-émail en fondant doré. Au revers ancienne étiquette d'exposition. Éclats dans les angles et en bordure. Cette plaque porte le poinçon P cou­ronné en lettre gothique « donné à Pénicaud... » 19 x 13 cm. Estimation : 10 000 - 20 000 €

13

Très importante plaque rectangulaire: Mise au Tombeau. Oeuvre de Limoges, début du XVIe siècle, attribuée à Pierre Penicaud, (1515-1590).

légèrement bombée en cuivre peint en émaux de couleur. Contre-émail en fondant saumoné. Cadre en métal. Au revers une ancienne étiquette inscrite à l'encre : (Vente Ducatel prin­temps 90) 24,5 x 20,8 cm. Estimation : 8 000 - 15 000 €

La scène est contrairement aux mises au tombeau classiques, traitée de façon mouvementée. La Vierge, mains jointes, se penche vers le Christ, Elle-même soutenue par une Sainte Femme, qui est Madeleine. Le Christ est tenu à deux bras, par la taille, par Nicodème et une Sainte Femme qui soutient le coude gauche du Christ. A gauche saint Jean l'Évangéliste éploré, une Sainte Femme et Joseph d'Arimathie richement vêtu soutient les jambes du Christ. Le sol est une prairie où gît la couronne d'épines ( ici représentée en bleu). Le tombeau en marbre blanc et bleu, est orné de végétations dorées. A l'arrière plan la ville de Jérusalem et le calvaire avec les trois croix (sans crucifiés). Repeints, certaines couleurs virées, rehauts d'or restaurés.

8

Plaque cintrée: La Vierge de Pitié. Oeuvre de Limoges, attribuée à l'atelier du Maître aux grands fronts, début du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d'or et de petits paillons, les trois auréoles bor­dées de gouttes d'émaux en relief à l'imitation de pierres. Contre-émail fondant saumoné. Dans un cadre en cuivre doré piqué de fleurettes des ateliers André. Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 8,5 cm - Estimation : 6 000 - 12 000 €

La Vierge est assise, le Christ mort sur ses genoux entre saint Jean et sainte Marie Madeleine qui de sa main droite soutient le bras gauche du christ et tient dans sa main gauche une boîte à onguents. Fond d'Architecture. Peut-être la plaque d'un baiser de paix.

Pour une iconographie similaire: voir le triptyque du Musée du Louvre reproduit page 43, référence LP 296 bis du catalogue du Louvre « les émaux peints de Limoges ». Il faut noter également le traitement des colonnes aux cannelures tor­sadées.

35

Grande plaque rectangulaire en cuivre peint en émaux polychromes : Jésus au Jardin des Oliviers. Oeuvre de Limoges, monogramme N.B, répertorié date 1543.

Repeints sur les bords et dans les ors. 28,5 x 18,5 cm. Cadre en velours, baguettes en bois doré. Estimation : 4 000 - 8 000 €

Jésus est agenouillé en prières vers le haut d'un jardin devant des rochers, tendu vers un ange au coin supérieur gauche qui tient une croix latine, cet ange est à genoux derrière un « mur » de nuages presque crénelé, limite du ciel ! Les trois apôtres sont : PIERRE couché sur le dos à gauche. Sous Pierre initiale NB. JEAN à droite le visage enfoui sur ses genoux, cheveux blonds. JACQUES frère de Jean, semble déjà réveillé, visage tourné vers Jésus, il a la barbe jaunâtre. Les trois nimbes des apôtres sont diversifiés.

18

Plaque rectangulaire: Jésus chasse les marchands du Temple. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

19

Plaque rectangulaire: Jésus devant Caïphe. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

20

Plaque rectangulaire: Reniement de Pierre. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

21

Plaque rectangulaire: Le Christ aux outrages. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

22

Plaque rectangulaire: Ecce Homo. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

23

Plaque rectangulaire: Descente de Croix. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

25

Plaque rectangulaire: Jésus apparaît aux saintes Femmes. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

26

Plaque rectangulaire: L'Incrédulité de Thomas. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. Estimation : 4 000 - 6 000 €

24

Plaque rectangulaire: Jésus apparaît à sa mère Marie. Oeuvre de Limoges, d'après la petite passion de DÜRER (1509-1511), milieu du XVIe siècle, attribuable à l'entourage du Maître N.B, d'après Léonard Limosin. (éclats). Estimation : 3 000 - 5 000 €.

d'une série en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail saumoné. Etiquette de la collection « Chicago Thos. F. Flannery ». 14,3 x 11,5 cm Cadre en cuivre à fleurettes des ateliers André.

Elle représente des scènes de la vie du Christ. Ces plaques devaient faire partie d'une série plus complète, probablement un rétable. L'iconographie de ces plaques fut très à la mode durant les dix années suivant leur création. L'auteur de nos plaques y a puisé son inspiration.

56

Plaque rectangulaire légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes : Le baiser de Judas. Oeuvre de Limoges, milieu XVIe siècle.

En bas, Pierre va couper l'oreille de Malchus (le serviteur du Grand-Prêtre) qui ne réussissait pas à le frapper à la tête. Au second plan, les gardes. Ciel étoilé. Repeints aux angles, restaurations possibles à la peinture et notamment à la dorure.  19,3 x 15,8 cm Cadre en velours, baguette dorée - Estimation : 4 000 - 6 000 €

58

Plaque rectangulaire : La Pieta ou La Vierge de Pitié. Oeuvre de Limoges, milieu du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail fondant saumoné. Éclats à la partie supérieure droite, repeints possibles. Ancienne étiquette au revers inscrite à l'encre : « Émail ancien de Couly Nouailher du milieu du XVIe siècle ». 20,5 x 17 cm Cadre en bois doré d'époque Louis XIV. Estimation : 4 000 - 6 000 €

La Vierge nimbée assise devant la croix drapée d'un linge blanc. Ici avec à gauche saint Jean l'Évangéliste assis, imberbe, aux cheveux d'or, nimbé, à droite, Madeleine (son vase est posé sur le sol devant elle), cheveux découverts et sans nimbe, assise, la main droite sur sa poitrine, elle détourne la tête vers la droite et le bras gauche tendu horizontalement vers la droite est coupé, prolongé hors cadre, ce qui suggère un modèle imité servilement d'après une scène plus ample, sans tenir compte du sujet présent ! Au fond, arbres verts et trois maisons évoquant la ville de Jérusalem.

57

Plaque rectangulaire : Le Calvaire Avec Marie, Jean l'Évangéliste, Marie-Madeleine embrassant la croix (son vase à parfums posé sur le sol). Oeuvre de Limoges, XVIe siècle, d'après une gravure attri­buée à Raimondi.

Contre-émail en fondant rouge. Repeints aux angles et sur bordure. Manque à la plaque de métal en bas à droite et au sommet percé d'un trou, repeints dont les ors. 20,5 x 16,5 cm- Estimation : 3 000 - 6 000 €

La Croix, le Christ sont ici glorifiés, sur le fond d'une « gloire » céleste, une nuée ponctuée d'angelots. L'artiste a « moiré » le bois de la croix.

5_bis

Plaque rectangulaire. Oeuvre de Limoges, attribuée à Colin Nouailher, vers 1540.

en cuivre émaillé en camaïeu gris avec rehauts d'or de l'illustration de la prière « Notre Père » d'une série qui devait en comprendre huit, dans un retable. D'après des gravures d'Hans Holbein le jeune. Repeints dans les angles et une partie de l'inscription. Dans un cadre en métal torsadé avec bélière de suspension au som­met. 10,3 x 8,7 cm - Estimation : 3 500 - 5 500 €

En bas : « NOSTRE. PERE QUI... ES. CIEUX ONNOM SOIT SANCTI­FIE. » Il est à noter que l'emploi du français dans la prière peut être un reflet de l'implantation de la religion prétendument réformée à Limoges et sans doute son extension dans le milieu des émailleurs. Contre-émail en fondant saumoné.

Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : MR 2617 OA966 page 69.

45

Plaque rectangulaire : Le Christ aux outrages ou la Dérision du Christ. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail en fondant saumoné. 27 x 19,5 cm - Estimation : 3 500 - 5 500 €

Le Christ assis dans le corps de garde est entouré de quatre de ses gardiens qui se moquent de Lui.

47

Plaque rectangulaire : Jésus réssuscité apparaît à Sa Mère. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux poly­chromes. 26,5 x 19 cm Cadre velours, baguette en dois doré. Repeints dans les angles et sur les bords - Estimation : 3 500 - 5 500 €

Jésus arrive de gauche, drapé d'un ample manteau, poitrine nue jusqu'à la plaie du côté droit (sic). Il porte une gloire va­guement triangulaire autour de la tête, Il tend la main gauche vers Marie, qui, mains jointes, agenouillée sur un prie-Dieu, yeux baissés, ne fait pas le moindre mouvement pour marquer la contemplation intérieure, contraste implicite avec l'étonne­ment que Marie éprouve à l'Annonciation. Dans le ciel bleu, à l'angle supérieur gauche, flotte le pavillon, sans hampe, marqué de la croix latine, que le Christ semble avoir lâché dans sa hâte de saluer en prémices sa bienheu­reuse Mère.

55

Plaque rectangulaire : L'annonciation. Oeuvre de Limoges, attribuée à un sui­veur de Colin Nouailher, milieu du XVIIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail doré. Petits bouchages aux angles. 16,5 x 12,5 cm - Estimation : 3 500 - 5 500 €

Étonnante scène, fruste, mais très expres­sive que l'on peut considérer d'un grand modernisme pictural. La Vierge se renver­sant presque sur la table où Elle lisait ; bras étendus, yeux et bouche ouverts, cheveux d'or flottants sous le nimbe d'or. En haut à gauche, l'ange gesticule un sceptre à gau­che (le lys triple est dans une buire en bas au sol) ; autour des bras de l'ange s'enroule un phylactère avec la citation « Ave gratia plena Dominus Tecun (sic) benedita (sic) tu in/ ». L'ange plane sur une nuée bleue. En haut à droite, la Colombe blanche du Saint Esprit éployée, rayonne vers la Vierge.

48

Plaque rectangulaire : La Crucifixion. Oeuvre de Limoges, milieu du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux poly­chromes. Contre-émail doré. 16,5 x 15,3 cm Cadre en métal doré. Estimation : 3 000 - 5 000 €

Le Christ en croix, entre les deux larrons (Dysmas et Gestas), désignation du Moyen Âge. Représentation classique.

49

Baiser de paix. Plaque cintrée en cuivre peint en émaux po­lychromes : La Flagellation du Christ. Oeuvre de Limoges, premier tiers du XVIe siècle.

Repeints. Monture et poignée en métal.8,7 x 7 cm. Estimation : 3 000 - 5 000 €

Note : le carrelage en perspective et les murs suggèrent une prison. D'autre part, il y a anachronisme entre les bonnets juifs des bourreaux et leur appartenance aux hommes de troupe romains.

"L'osculatoire, du latin osculum (le baiser), plus communément appelé baiser de paix, instrument de paix ou Agnus Dei, est un objet utilisé de manière facultative dans la liturgie catholique, d'usage peu répandu.

Pendant la célébration de l'Eucharistie, le baiser de paix est le rite liturgique qui précède la communion sacramentelle. En fonction des pays, des coutumes et des sensibilités chrétiennes, par une accolade, une poignée de main ou encore sur un osculatoire.

Il s'agit d'un objet de petite taille - une vingtaine de centimètres - en matériau noble (ivoire, métal, bois, etc.), dont la forme, variable, comporte généralement une base rectiligne qui permette de le faire tenir debout en l'appuyant sur une poignée, fixée au dos, destinée à en faciliter la préhension. Sur le recto de l'objet figure une représentation religieuse qui rappelle le sens du rite et l'origine de la paix qu'il transmet; le plus souvent il s'agit du Christ en croix, de l'Agneau de Dieu, du Sacré-Cœur de Jésus ou encore d'une représentation de la Nativité.

Le prêtre l'embrasse, puis le diacre, enfin le sous-diacre qui va le présenter aux fidèles selon des modalités liturgiques qui varient en fonction des lieux, du type de célébration et des coutumes. Cet instrument, apparu au Moyen Âge, permet ainsi aux fidèles de transmettre le baiser de paix sans contact physique direct - parfois ambigu - et en rappelant le sens religieux du geste accompli. L'instrument de paix est présenté au prêtre par le servant ou le diacre." (wikipedia).

62

Plaque rectangulaire : Mercure représenté nu allongé. Oeuvre de Limoges, attribuable à Jean II (Jehan) Limosin (1561-1646), début du XVIIe siècle.

légèrement bombée, cuivre peint en émaux polychromes. Dans un ovale bordé de blanc. Repeints aux angles sur les bords, sur les écoinçons. 13 x 8,7 cm Cadre en bois doré. Estimation : 3 000 - 5 000 €

Sur une draperie d'étoffe violette à reflets d'or, posé sur le rivage d'une île au bord de l'eau. Derrière lui un arbre, à gauche un coq et une ouverture dans la roche ouvrant sur la vue d'un château, à droite divers bâtiments, l'ensemble sur fond noir piqué de pointillés.

33

Plaque rectangulaire : L' Ascension. Oeuvre de Limoges, milieu du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail jaune d'or. Repeints dans l'angle droit en haut. 18 x 14 cm. Estimation : 2 500 - 4 500 €

Au centre, haut rocher d'où viennent de se détacher les pieds visi­bles de Jésus sur un nuage (une particularité). De part et d'autre du rocher, deux groupes : à gauche, Marie et quatre apôtres, à droite, cinq apôtres, ce qui n'en fait que neuf ; tous indistincts, sauf Pierre évidemment qui fait face à la Vierge, tous deux plus grands que les autres apôtres.

34

Plaque rectangulaire : La Flagellation du Christ. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail en fondant saumoné.  23,5 x 18,5 cm Cadre en velours. Estimation : 2 500 - 4 500 €

Entre une double colonne, devant un mur, avec une baie ouverte. De part et d'autre les deux bourreaux aux visages fixes. Repeints dans les angles, sur les bordures, manques de métal dans les angles supérieurs et dans le côté gauche. Cette plaque puise son inspiration dans les oeuvres « primitives » données au pseudo MONVAERNI.

10

Plaque rectangulaire : L'Annonciation. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Divers repeints. Contre-émail saumoné. 16,5 x 12 cm Cadre en velours, baguettes en bois noirci. Estimation : 3 000 - 4 000 €

La Vierge à droite, se retournant de son prie-Dieu, livre ouvert à gau­che, devant une alcôve esquissée ouverte. L'Ange Gabriel, debout à gauche, tout en blanc sauf les ailes bleues, il ne tient par le lys qui est de trois fleurs dans un vase blanc posé entre la Vierge et lui, l'ange lève le bras gauche vers le Père éternel, accroupi sur un nuage bleu (le fond est noir), le Père bénit de la main droite, et tend la main gauche vers la Vierge, tout en « envoyant » vers Elle non pas, comme souvent, la Colombe du Saint Esprit, ou un tout petit Jésus, mais un nimbe ovale, rayonnant qui est de l'Enfant Jésus, la Vierge Elle-même étant déjà nimbée.

11

Plaque rectangulaire : Pieta ou Vierge de Pitié. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. 22,8 x 16,3 cm Cadre velours, baguette bois doré. Estimation : 3 000 - 4 000 €

Très large manteau bleu étalé, disproportionné, comme une « table », de la Vierge assise portant sur ses genoux le corps du Christ tout livide. Une croix porte l'INRI, et le bras biseauté, derrière Marie en prière. Les épaules de Jésus sont tenues à gauche par une Sainte Femme, à droite, Madeleine, debout, reconnaissable à sa coiffe occipitale dé­couvrant ses cheveux, et à sa collerette blanche, sa robe aux épau­lettes bouffantes, tient dans ses mains le vase peu visible à première vue. Décor très sommaire de verdure, fleurs, rochers.

12

Plaque rectangulaire : La Descente de Croix. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. sur les bords. Contre-émail en fondant saumoné. 24,3 x 17 cm. Encadrement en velours avec baguettes en bois noirci. Estimation : 3 000 - 4 000 €

Représentation classique : fleurs et rochers mais c'est le même artiste anonyme que pour l'émail de La Vierge de Pitié n° 21.

46

Plaque rectangulaire : Le Portement de croix. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Manques et repeints aux angles et sur les bords. Contre-émail en fondant saumoné. 21,8 x 17 cm - Estimation : 2 500 - 4 000 €

On aperçoit Sainte Véronique et son linge au premier plan.

41

Plaque cintrée: Saint Laurent. Oeuvre de Limoges, signée Martial Rey­mond.

en cuivre peint en émaux polychromes et sur paillons. En bas à droite initiales M.R. Contre-émail marron. Éclats aux émaux dans les angles en bas et au sommet. A l'arrière de la plaque encadrement en argent. Hauteur : 10 cm - Plus grande largeur : 8 cm - Estimation : 2 000 - 4 000 €

« SAINCT LAURENT » patron des rôtisseurs. Le Diacre nimbé, en dalmatique, couvert d'un long manteau pourpre (couleur des martyrs) ouvert par devant, tient dans sa main droite le gril de son supplice.

Martial Reymond mort en 1598.

9

Plaque rectangulaire : La Résurrection du Christ. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Bel état. Contre-émail en fondant saumoné. 15,5 x 11,5 cm. Estimation : 2 500 - 3 500 €

Représentation classique.

30

Plaque rectangulaire : Salomé reçoit la tête de Jean-Baptiste. Oeuvre de Limoges, milieu du XVIe siècle.

en cuivre peint en émaux polychromes. Repeints dans les angles et sur les bordures. 18 x 14 cm - Estimation : 2 500 - 3 500 €

A gauche, haute porte de « prison », d'où sort le corps vêtu, age­nouillé, décapité du Saint. Le bourreau au centre glaive dressé, tient dans sa main gauche par les cheveux, la tête du Saint devant le « plat » tenu par Salomé. A droite Salomé fixe effrontément le bourreau, robe bleue, cheveux roux couleur symbole du mal. Le bourreau, vêtu de marron comme Jean, porte cette coiffure à longue aigrette rabattue, typique du XVIe siècle.

31

Plaque rectangulaire: La Circoncision de Jésus. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail noir à reflets. 12,8 x 10 cm. Cadre en bois doré accidenté, fin du XVIIe siècle. Estimation : 2 500 - 3 500 €

Dans un grand cadre à sculptures végétales, la Circoncision de Jésus, tenu nu par Marie, debout devant une vaste et vague table, derrière laquelle le Grand Prêtre s'apprête à ce rituel, mais sans que l'artiste ait ajouté un assistant et sans qu'on ne voie l'instrument du rite. Une femme au fond ; deux hommes à droite. Joseph à gauche, à genoux. La Vierge et Joseph sont légèrement agrandis par rapport aux autres personnages.

32

Plaque rectangulaire: Pilate se lave les mains. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail saumoné. 18 x 14 cm. Estimation : 2 500 - 3 500 €

On emmène Jésus, cinq personnages remplissant presque tout le champ, l'un d'eux le désigne du doigt, laissant voir en haut un ciel bleu du soir et le « trône » à baldaquin de Pilate. Celui-ci, assis, lave ses mains sur un très vague bassin plat ! un personnage tient une cru­che en versant l'eau. Deux hommes, dont un soldat, amènent Jésus vers la droite. Pilate est enturbanné.

42

Plaque rectangulaire: Vierge de Douleurs (Vierge douloureuse). Oeuvre de Limoges, 1er quart du XVIIe siècle.

légèrement bom­bée en cuivre peint en émaux polychromes. Petits repeints dans l'angle droit en haut, re­hauts d'or ou inscriptions en partie effacées. Contre-émail rouge. 13 x 10,3 cm. Estimation : 2 000 - 3 000 €

En buste en demi profil à droite, les mains jointes, vêtue d'un manteau bleu et d'une robe rouge à col blanc.

51

Plaque rectangulaire: Saint Marc l'Évangéliste. Oeuvre de Limoges, attribuée à Léonard IV ou Jean (Jehan) II Li­mosin, 1er quart du XVIIe siècle.

en cuivre peint en émaux de cou­leur. 13 x 9,8 cm Contre-émail bleu, au revers éti­quettes numérotées, encadre­ment en métal. Estimation : 2 000 - 3 000 €

ST MARC. Représenté en buste, nim­bé, écrivant sur la page de droite d'un livre à la reliure comprenant deux fermaux. En bas à droite la tête et la patte d'un lion grimaçant (plus souvent représenté calme ou endormi).

52

Plaque rectangulaire: Saint Luc l'Évangéliste..Oeuvre de Limoges, attribuée à Léonard IV ou Jean (Jehan) II Li­mosin, 1er quart du XVIIe siècle.

en cuivre peint en émaux de cou­leur. 13 x 9,8 cm Contre-émail bleu, au revers éti­quettes numérotées, encadre­ment en métal. Estimation : 2 000 - 3 000 €

De profil, nimbé le Saint, lit dans un livre ouvert qu'il tient dans ses mains. En bas à gauche son symbole le boeuf.

53

Plaque rectangulaire: Saint Matheiu l'Évangéliste. Oeuvre de Limoges, attribuée à Léonard IV ou Jean (Jehan) II Li­mosin, 1er quart du XVIIe siècle

en cuivre peint en émaux de cou­leur. 13 x 9,8 cm Contre-émail bleu, au revers éti­quettes numérotées, encadre­ment en métal. Estimation : 2 000 - 3 000 €

Nimbé, la tête tournée vers son « symbole » propre. l'An­ge qui, de sa main droite, l'index tendu, désigne le livre que Ma­thieu tient dans ses mains.

54

Plaque rectangulaire: Saint Jérôme Hieronimus. Oeuvre de Limoges, attribuée à Léonard IV ou Jean (Jehan) II Li­mosin, 1er quart du XVIIe siècle.

en cuivre peint en émaux de cou­leur. Contre-émail bleu, au revers éti­quettes numérotées, encadre­ment en métal. 13,7 x 10,2 cm. Estimation : 2 000 - 3 000 €

L'un des quatre Docteur de l'Égli­se occidentale. Écrivait dans un livre (le peintre a omis de lui met­tre la plume dans la main droite) il est entouré de ses attributs, le chapeau de cardinal accroché en haut à gauche, le camail sur les épaules et le livre.

64

Plaque rectangulaire: La Vierge de Douleurs (Vierge dou­loureuse). Oeuvre de Limoges, émailleur actif vers 1700

en cui­vre peint en émaux polychromes. 11 x 10 cm. Estimation : 1 500 - 2 500 €

La Vierge en buste, les mains jointes, auréolée de bleu et d'or est vêtue d'un manteau bleu sur une robe rouge à col blanc. Contre-émail jaune doré. Dans un encadrement avec inscrip­tion latine maladroite et tronquée : « O MATER MARIA (ME) MENTO (MEI) » .

7

Plaque rectangulaire d'un coffret. Oeuvre de Limoges, attribuée à l'entourage de Colin Nouailher, 2ème moitié du XVIe siècle.

Cuivre peint en grisaille. Accidents et repeints sur les bords. Contre-émail saumoné. 7,5 x 15,5 cm. Estimation : 1 500 - 2 000 €

Les serpents brûlants Livres des Nombres, chap. 21 versets 4 et 9. Pour la énième fois le peuple, au désert, se révolta contre Dieu et contre Moïse : « Alors Dieu envoya contre le peuple des serpents brû­lants, ils mordirent le peuple, et il mourût beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse et dit « Nous avons pêché (...) » Moïse pria pour le peuple. Et Dieu lui dit : « fais-toi en serpent brûlant (on interprète un serpent d'airain) et place le sur un poteau ; quiconque aura été mordu et le regardera, conservera la vie» (...) » Ici le serpent est cloué sur un tau préfiguration de la croix rédemptri­ce, salvatrice du Christ, que Moïse désigne du doigt. A gauche quatre personnages aux mains jointes se lamentent, le quatrième est couché à terre de dos, à l'arrière-plan des tentes avec personnages.

Bibliographie : Les émaux du musée du Louvre. Louvre : OA 10561 page 70.

66

Plaque rectangulaire: Saint Jérôme Hieronimus. Oeuvre de Limoges, attribuée à Jean II Limosin ou François IV Li­mosin mentionné vers 1636.

en cui­vre peint en émaux polychromes et sur paillons d'argent. 10,5 x 8 cm. Estimation : 1 000 - 1 500 €

Sur un fond noir étoilé et pointillé. Le Saint est représenté en buste au nimbe rayonnant, écrivant sur la page de gauche d'un livre à la reliure comprenant deux fermaux. En bas à droite la tête et une patte d'un lion grimaçant (plus souvent représenté calme ou endormi). Devait faire partie d'une série des quatre Docteurs de l'Église occiden­tale.

4

Plaque rectangulaire: Jésus devant Caïphe. Oeuvre de Limoges, début XVIIe siècle.

légèrement bombée en cuivre peint en émaux polychromes avec rehauts d'or. Contre-émail violet. Restaurations.  10X 9 cm. Estimation : 800 - 1 500 €

Représentation de la scène au moment ou Celui-ci déchire son propre vê­tement (geste rituel lorsque l'on entend un blasphème, Jésus a blasphémé en se déclarant Dieu). A noter également la présence de soldats romains en armes qui n'étaient pas admis dans les édifices du culte juif ou au « palais » du Grand-Prêtre.

40

Plaque rectangulaire: Christ aux limbes. Oeuvre de Limoges.

en cuivre peint en émaux polychromes. Contre-émail noir. 11,5 x 10 cm. Estimation : 800 - 1 200 €

Le Christ est représenté le corps drapé d'un large manteau à reflets dorés, tenant déjà à gauche la hampe de son pavillon de victoire Il ouvre de sa main droite le portillon des enfers, un four incandescent surmonté d'un démon-dragon. En haut à gauche autre dragon cornu. Le Christ délivre et accueille quatre person­nages nus, barbus, qui sont sans doute des patriarches de la Bible. A gauche, derrière le Christ deux autres personnages nus, debout, sont déjà dehors probablement Adam et Eve.

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Plaque cintrée en cuivre peint en émaux polychromes : Sainte Madeleine. Oeuvre de Limoges, 1er tiers du XVIe siècle.

Éclats aux émaux sur les bords. Monture en cuivre avec anneau de suspension (manques). 7 x 5 cm. Estimation : 600 - 1 200 €

«.SANTA MARIA MADELENE » (noter l'inscription latino-françai­se). Représentée sur un fond noir, exceptionnellement entièrement nue, le sexe mas­qué par le bois de la croix. En bas paysage : rochers, construction au fond.

Fraysse & Associés. Haute Epoque. Haute Curiosité. Mercredi 05 mai à 14h00. Drouot-Richelieu - Salle 5. EMail : contact@fraysse.net - Tél. : 01 53 45 92 10

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Commentaires
M
très enrichssante présentation.Un régal pour les yeux! Je possède moi-même un christ en émail...plus ancien,d'où ma sensibilité à ces oeuvres.Peut-être vous contacterai-je un de ces jours. Très cordialement, M saltre.
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