Sculptures romaines @ Kohn - Cannes
Tête fantastique monumentale. Art Romain, I - IIe siècles Après J.C. photo Kohn - Cannes
Marbre blanc. H. 62 cm, L. 60 cm, P. 43 cm - Estimation : 60 000 / 80 000 €
Cette imposante tête devait en fait être un mascaron de fontaine, d'une échelle monumentale.Sans doute partie du décor d'un théâtre ou d'un monument public d'importance.
Portrait présumé de Geta. Art Romain, IIIe siècle Après J.C. photo Kohn - Cannes
Marbre blanc - H. 28 cm, L. 19 cm, P. 21 cm - Estimation : 45 000 / 50 000 €
Quelques concrétions, sinon belle conservation Le Musée du Louvre conserve trois portraits de Geta qui nous permettent de proposer cette identification.
Geta (189-212) était le fils cadet de Septime Sévère, et frère de Caracalla. Leur père souhaitait qu'ils régnassent ensemble, mais Caracalla fit assassiner son frère, dans les bras de leur mère, un an après leur accession au trône.
Bubona. Art Romain, IIe siècle après J.C. photo Kohn - Cannes
Marbre. H. 138 cm, L. 49 cm, P. 48 cm - Estimation : 35 000 / 40 000 €
La présence du taureau aux pieds de la jeune femme, nous fait supposer qu'il s'agit d'une déesse romaine, protectrice du bétail de race bovine. D'après le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, il semblerait que des jeux appelés « Bubetu ludi » étaient célébrés en son honneur.
Satyre enlaçant une Ménade. Art romain, IIe siècle AP J.C. photo Kohn - Cannes
Marbre. H. 50, 8 cm - Estimation : 30 000 / 40 000 €
Collection anglaise des années 80
Sous un pin, un satyre nu, les oreilles en pointes, porte sur son dos une dépouille de chèvre. Il enlace fermement une ménade nue, aux cheveux ondulés.
La pomme de pin est un symbole dionysiaque associé à la fertilité. Le thyrse des satyres et des ménades est ce bâton entouré de feuilles de vigne surmonté d'une pomme de pin.
BIBLIOGRAPHIE: M. B Comstock et C.C Vermeule; Sculpture in Stone Museum of Fine Arts Boston 1976, p. 140, n° 140
Devant de sarcophage. Art Romain, IIIe siècle Après J.C. photo Kohn - Cannes
Marbre blanc. Inscription du cartouche central : « DISANIBUS.LUCCIAE.C.F.TELESINAE.SACRUM ». H. 39 cm, L. 129 cm, P. 10 cm - Estimation : 25 000 / 30 000 €
Ce bas-relief à décor de moissonneurs et de laboureurs encadrés de strigiles est un devant de sarcophage, comme l'indique l'inscription dans le cartouche « Dis Manibus… » que l'on peut traduire par « Aux Mânes de… ». Dans la Rome antique, les Mânes sont les âmes des morts, considérées comme des divinités. Ce sont à l'origine des divinités propres aux Etrusques et aux Romains, dont on pensait qu'elles habitaient sous terre. Pour les Romains, il s'agit spécialement d'esprits bienveillants et favorables ; les tombeaux étaient placés sous leur protection, d'où la formule « Dis Manibus », en tête de presque toutes les épitaphes. Dans le cas présent, la défunte s'appelait Telesina Luccius et le tombeau fut élevé par son époux. Le style de notre relief, où l'emploi du trépan est très marqué, indique une datation vers le début du troisième siècle, ce que confirme l'emploi des strigiles de part et d'autre du cartouche.
Kohn - Cannes. Vente du Mardi 3 août 2010. Mme Valérie GABARD, Expert. Hotel Intercontinental Carlton - 58, La Croisette - BP 155 - 06414 Cannes Cedex. Pour tous renseignements, veuillez contacter la maison de ventes au <윜ť> +33 (0) 1 44 18 73 00