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Alain.R.Truong
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6 août 2011

Deux toiles de la collection du Maestro Arturo Toscanini @ Accademia Fine Art - MC 98000 Monaco

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Gaetano Previati (1852-1920), Allégorie de la Musique, 1893. photo Accademia Fine Art

Huile sur toile avec son cadre d'origine dessiné par l'artsite. Dimensions : 33 x 92 cm. Au verso : Etiquette « The New York Cultural Center, 2 Columbus Circle, New York 10019 » - Estimation : 50 000 / 70 000 €

Provenance : Toscanini, New Rochelle, New York

Expositions: Milano, 1922, p.14, n23; 2 Ninetheen Century Italian Painting, New York, 1972, p. 100,n 47; Italian Paintings 1850-1910 Williamstown, MA, 1982; The Artworks Collected by Arturo Toscanini, Parma-Livorno , 2007

Literature: A.Lualdi, Arturo Toscanini, “un uomo,in La Lettura”,a. XX,n:11, 1 novembre, pp. 787-793; Ninetheen Century Italian Paintings, New York, 1972, p. 100, n. 47; The Artworks by Arturo Toscanini, R.Miracco, Parme, Palazzo Bossi Bocchi, 15 avril-10 juin 2007, Livorne, Theatre Goldoni, septembre-novembre 2007, Milano, 2007, pp. 82-83, 125, n.24; ” Toscanini fra note e colore, Collezione Toscanini, catalogo dei dipinti e delle sculture” E. Palminteri Matteucci, Milan, Fondazione Biblioteca di Via Senato, 31 mars - 7 octobre 2007, Milan, 2007, p. 144, n. 131; 2 Dipinti dell Ottocento e del primo Novecento, M.Bertoli, cat. de l' exposition, Modene, Palazzo Cremonini, 19 novembre-19 decembre 2010, Venise, 2010,pp. 44,45

Note: Le tableau se trouvait dans la petite salle à manger chez Toscanini qui le changeait continuellement de place autour du piano.
Il était cher au Maître qui le jouissait et goûtait les tons froids des arbres et du ciel.
Il aimait la disposition des figures lui rappellant le rythme de la scène de Léonard de Vinci lui indiquant les liens entre la peinture et les autres formes d'Art.

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Giovanni Boldini (1842-1931), Portrait d'enfant, 1860. photo Accademia Fine Art

Esquisse. Huile sur toile. Signée en bas à gauche. Dimensions : 26.3 x 24.5 cm. Au verso : Etiquette « The New York Cultural Center, 2 Columbus Circle, New York 10019 » - Estimation : 38 000 / 40 000 €

Expositions : Ninetheen Century Italian Painting, New York, 1972 ; The Artworks Collected by Arturo Toscanini, Parme - Livourne, 2007

Bibliographie : Ninetheen Century Italian Painting, New York, 1972, p. 57, n. 9 ; The Artworks Collected by Arturo Toscanini, par R. Miracco, Parme, Palais Bossi Bocchi, 15 avril - 10 juin 2007, Livourne, Théatre Goldoni, septembre - novembre 2007, Milan, 2007, pp. 77, 123 ; Toscanini parmi des notes et couleurs.
Collection Toscanini, catalogue des peintures et des sculptures, par Et. Palminteri Matteucci, Milan, Fondation Bibliothèque du Sénat, 31 Mars - 7 octobre 2007, Milan, 2007, p. 127, n. 20 ; ” Dipinti dell'Ottocento e del primo Novecento par M. Bertoli, cat. de l'exposition, de Modène, Palazzo Cremonini, de 19 novembre - 19 décembre 2010, Venise 2010, pp. 6, 7

Note : D'aprés de récentes recherches de documentation il a été trouvé que l'oeuvre en question faisait partie de la collection du Maestro Arturo Toscanini.

Collection importante qui était composée de cent cinquante oeuvres entre sculptures et tableaux d'illustres artistes italiens et étrangers, rassemblés par le Maître au cours des années avec l'aide de son ami Vittore Grubicy De Dragon, marchand, peintre et critique d'art.

Toscanini écrivait en 1931 : « La musique et la peinture sont des soeurs et je dirais même des soeurs jumelles [...] ma baguette est un pinceau allégorique qui tournoie dans l'air et exprime ces couleurs que l'exécution traduira en sons ».

Accademia Fine Art - MC 98000 Monaco. Samedi 6 août 2011. Salon Beaumarchais-Bosio - Hôtel de Paris - Place du Casino - MC 98000 Monaco. Tel.: 06 09 53 22 56

Gaetano Previati (Ferrare, 31 août 1852 - Lavagna, 21 juin  1920) est un peintre italien du mouvement pointilliste, appelé aussi divisionnisme ou néo-impressionnisme.

Gaetano Previati a d'abord fréquenté l'École des beaux-arts de Ferrare, ensuite l'atelier Cassioli à Florence (1876-1877), puis l'Académie des beaux-arts de Brera à Milan. Après une première expérience dans la Scapigliatura milanaise, il devint un représentant du courant du divisionnisme italien.

En 1879 il obtint les premières reconnaissances (prix Canonica) avec le tableau Gli ostaggi di Crema (« Les Otages de Crema»), mais par la suite il traversa une période artistique et économique difficile. En 1890, il obtint d'autres reconnaissances et commenca à travailler pour une édition illustrée des I Promessi sposi. En 1895, il fit la connaissance du marchand d'art d'art Victor Grubicy de Dragon qui avait des contacts en Belgique, France et Angleterre.

Sa technique picturale se différenciait par sa luminosité et ses filaments (Maternité, 1890), œuvre qui créa diverses polémiques parmi les Naturalistes qui estimaient cette composition trop symbolique.

Il participa régulièrement à la Biennale de Venise dont il organisa la salle du Rêve (1907) et à d'autres expositions comme celles de la Rose-Croix à Paris (1892) et de la Sécession à Berlin (1902).

Il arrêta la peinture en 1917 et mourut en 1920 à Lavagna. (Wikipedia)

Giovanni Boldini est un peintre italien né à Ferrare (Italie) le 31 décembre 1842 et mort à Paris le 11 janvier 1931. À l'instar de John Singer Sargent, Giovanni Boldini fut un portraitiste de réputation internationale, travaillant principalement à Paris et à Londres. Au début du XXe siècle, il était le portraitiste le plus en vue à Paris, avec une réputation égale à celle de Sargent.

Giovanni Boldini dont le père était peintre et restaurateur d'art peut-être imitateur occasionnel de tableaux de Raphael et de paysagistes vénitiens (Guardi), est le huitième enfant d'une famille de treize. Il fréquente d'autres peintres de la ville et s'intéresse aux grands peintres du Quattrocento et à Dosso.

En 1862, portraitiste déjà renommé, il s'installe à Florence pour compléter ses études, s'inscrit à l'Académie et devient l'élève de Pollastrini, un "figuratif délicat non indifférent à la "nouvelle peinture" et de S. Ussi, qui, malgré de déplorables compositions historiques, put lui donner quelque enseignement en matière de nature et de lumière" (op cit., p.208). Il entre alors en contact avec le groupe dit des Macchiaioli, composé de membres de l'École de Barbizon qui rejettent l'académisme et préconisent l'immédiateté et la fraîcheur, en particulier le portraitiste Gordigiani et C. Banti, qui le présente à des "personnages importants, surtout étrangers" (cf. notice p. 208 à 214 du cat. de l'expos. "Trésors du musée de Sao Paulo - de Raphael à Corot ", 26/03 - 26/06/1988, Martigny, fondation Pierre Gianadda), dont les Falconer, propriétaires d'une villa à Pistoie, où il travaillera vers 1866-1870. Il se lie également avec le critique Diego Martelli, qui contribua à populariser en Italie les principes de l'impressionnisme français. Boldini produit, au début de sa carrière quelques paysages et peint, en 1870, une série de fresques à la Villa La Falconiera près de Pistoia, dont des panneaux muraux ds un boudoir.

En 1867, il va à Paris avec les Falconer pour voir l'Exposition Universelle et fait la connaissance de Degas - qui séjourne souvent à Florence - Manet, Sisley, Caillebotte, mais son admiration va surtout à Corot.

En 1869, un parent des Falconer l'invite à Londres, où il étudie les grands portraitistes et les caricaturistes anglais, dont Gainsborough, exécute de nombreux portraits en petit format de dames de haut rang, qui lui valent ses premiers succès mondains, obtient de nombreuses commandes et fait de nombreux séjours dans cette ville jusqu'en 1874.

En 1872, il s'installe à Paris et prend un atelier près de la place Pigalle et travaille sous contrat d'exclusivité avec le marchand d'art Adolphe Goupil « en s'inspirant de Watteau et de Fragonard dans le genre anecdotique de Meissonnier et Fortuny » ; en 1874, un de ces tableaux est vendu 3 000 francs. Il commence à portraiturer « le Tout-Paris », expose au Salon, et le prix de ses tableaux arrive à doubler puis grimpe à 25 000 francs.

En 1875, il va en Hollande où il découvre Franz Hals, rencontre décisive pour son art. Vers 1880, il intensifie sa production de pastels, s'éloigne de Goupil qu'il quitte en 1885.

Repartant à Londres, Sargent lui cédera son atelier du boulevard Berthier dans le (17e arrondissement) en 1885. Boldini exécuta pour Goupil des petits tableaux de genre en costumes du XVIIIe siècle, brillamment colorés, qui eurent un grand succès, mais on admirait surtout ses portraits de femmes de la haute société, brillants et élégants, caractérisés par un coup de pinceau hardi et fluide.

En 1886, il réalise une première fois le portrait de Giuseppe Verdi sur toile (Milan, Galleria d'Arte Moderna) - il le lui donnera sept ans plus tard à Milan - mais, insatisfait du résultat, il le refait le 9 avril 1886, au pastel en seulement cinq heures.

En septembre 1889, il se rend avec Degas en Espagne et au Maroc, où ils sont impressionnés par Velasquez, Goya et les deux Tiepolo.

Le peintre conserva d'abord le célèbre portrait de Verdi pour le présenter lors des expositions universelles, de Paris en 1889, de Bruxelles en 1897 et à la première Biennale de Venise, pour le donner finalement à la Galerie d'Art Moderne de Rome en 1918. En 1892, il séjourne en Italie pour réaliser un autoportrait à la demande du musée des Offices (Sargent en fera autant en 1907).

En 1897, il expose à New York et peint les portraits entre autres notabilités, de Vanderbilt et de Whitney.

En 1900, il travaille à Palerme à celui d'une certaine Franca Florio, qui "scandalise le mari du modèle qui impose des corrections moralisatrices draconiennes" (op. cit. p.212).

Jusqu'en 1923-1924, Boldini produira nus, natures mortes, paysages de Venise, de Rome, de la province française. Sa vue s'affaiblit, et en 1931, il meurt, à 89 ans. (Wikipedia)

Arturo Toscanini est un chef d'orchestre italien, né à Parme le 25 mars 1867 et mort à Riverdale (États-Unis) le 16 janvier 1957.

De 1876 à 1885, il étudie le violoncelle au Conservatoire royal de Parme. En 1886, il devient violoncelliste principal dans la compagnie d'opéra Rossi et part en tournée au Brésil.

Le 30 juin 1886 il remplace, au pied levé, le chef d'orchestre récusé par le public et dirige une représentation d'Aïda de Verdi. Le 9 octobre suivant, il fait ses débuts en Italie en dirigeant Edméa de Catalani.

Le 21 mai 1892, il dirige la création des Pagliacci de Leoncavallo.

De 1895 à 1898, il est directeur de l'Opéra de Régio de Turin ; il y dirige, en 1895, la première représentation italienne du Crépuscule des dieux de Wagner.

Le 1er février 1896, il dirige la création de La Bohème de Puccini, compositeur toscan dont il sera jusqu'à la fin l'ami indéfectible (malgré leurs divergences d'opinions politiques).

De 1898 à 1903, puis de 1906 à 1908, il est directeur musical de la Scala de Milan.

De 1908 à 1913, il est chef au Metropolitan Opera de New York : il y dirige la création mondiale de La fanciulla del West de Puccini, en 1910 ainsi que la création américaine de Boris Godounov de Moussorgski, en 1913.

De 1920 à 1929, il est à nouveau directeur musical de la Scala de Milan. Il y dirige, en 1926, la création mondiale de Turandot, opéra inachevé de Puccini (le soir de la première, il interrompt la représentation pour ne pas diriger le finale de l'opéra, composé par Franco Alfano. Toscanini avait, en vain, tenté d'imposer Riccardo Zandonai pour achever l'œuvre mais Tonio Puccini, fils du compositeur, avait préféré Alfano).

En 1929, en désaccord avec la politique de Mussolini, il quitte l'Italie et devient directeur musical de l'Orchestre philharmonique de New York. Il reviendra à Milan pour diriger, le 11 mai 1946, le concert de réouverture de la Scala de Milan, restaurée après son bombardement survenu pendant la guerre.

En 1930, il est le premier chef non allemand invité (par Siegfried Wagner) à diriger au Festival de Bayreuth. Il y dirigera Tannhäuser, Tristan et Isolde et Parsifal. Il a cette même année une vive altercation avec Maurice Ravel après avoir exécuté le Boléro deux fois trop rapidement.

En 1935, il dirige au Festival de Salzbourg des représentations de La Flûte enchantée, Fidelio, Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg et Falstaff.

En 1936 à Tel Aviv, il dirige le concert célébrant la création de la Palestine.

De 1937 à 1954, il est chef de l'Orchestre symphonique de la NBC, créé spécialement pour lui par David Sarnoff, directeur de RCA. Les concerts donnés chaque semaine pour les retransmissions radiophoniques jusqu'en 1954 ont fait de lui, une des premières vedettes médiatiques.

Le 1er janvier 1957, il est victime d'une attaque d'apoplexie ; il meurt chez lui, à Riverdale, le 16 janvier suivant. Il est enterré au cimitero Monumentale de Milan. (www.jesuismort.com)

 

 

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