Pendulette à l'Uranie. Caisse attribuée à André-Charles Boulle, ébéniste et bronzier, Paris, vers 1715. Mouvement par Paulus Sc
Pendulette à l'Uranie. Caisse attribuée à André-Charles Boulle, ébéniste et bronzier, Paris, vers 1715. Mouvement par Paulus Schiller, Horloger, Francfort, vers 1620-1630. Photo Artcurial - Briest-Poulain-F.Tajan - Paris
En bronze ciselé et doré, ébène, et marqueterie d'écaille et de laiton. Hauteur : 25 cm. (9 ¾ in.), Largeur : 23 cm. (9 in.), Profondeur : 10,5 cm. (4 ¼ in.). Lot 34. Estimation : 40 000 / 60 000 €
Conçue à partir d'un mouvement horizontal, cette rare pendulette à automate comporte une sculpture en ronde bosse de bronze doré représentant la muse Uranie, laquelle soutient de la main droite une baguette et de la gauche un globe céleste étoilé dont l'équateur en acier est marqué de divisions horaires indiquées en chiffres romains ; allongé sur une terrasse figurant un sol accidenté et accoudé à un coussin, le personnage féminin est représenté vêtu à la romaine, avec une cuirasse richement ornée et bordée de lambrequins et une tunique dont les amples drapés laissent découvrir sa jambe gauche chaussée d'un cothurne.
La figurine est posée sur un socle décoré sur ses côtés de frises à mascarons, rinceaux d'acanthe et palmettes ajourés, également en bronze doré.
Ce dernier est monté sur une base ceinte par un registre godronné, qui forme le couvercle à charnières d'une cassette dissimulant le mouvement de la pendule.
Evoquant un petit sarcophage, cette boîte à pourtours chantournés, délimités par un puissant encadrement de bronze doré à décor guilloché entouré de bandes lisses, est revêtue sur ses faces de marqueterie en première partie, à motif réticulé ponctué d'anneaux et renfermant des rosaces, en laiton sur fond d'écaille brune.
Elle est enrichie en ses extrémités de chutes à fleurons d'acanthe en bronze et repose sur deux sphinges en ronde-bosse, également de bronze doré, disposées sur ses côtés. Le tout est posé sur une plinthe rectangulaire, cintrée par les deux bouts et soulignée d'une moulure en bronze, elle-même montée sur une base en ébène.
La partie supérieure s'ouvre pour découvrir le mouvement à plaques réunies par six montants et à tambour orné de rinceaux fleuris gravés, ainsi que les inscriptions P. SCHILLER Franckfort et Paulus Schiller dans un phylactère. Articulé, le bras gauche de la figurine d'Uranie bouge lors du passage des heures.
A SOUTH GERMAN GILT-METAL AND EBONY STRIKING AND AUTOMATON FIGURAL CLOCK BY PAUL SCHILLER, CIRCA 1620-1630, ON AN ORMOLU-MOUNTED EBONY, BRASS AND TORTOISESHELL MARQUETRY BASE ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE CIRCA 1715
Provenance : Faisant partie peut-être des commandes exécutées à Paris pour Frédéric-Auguste de Saxe (1670-1733), dit Auguste le Fort, au XVIIIème siècle.
Aussi novatrice qu'ingénieuse, cette adaptation d'un boîtier exécuté à Paris dans les années 1715 à une ancienne pendulette à automate signée par un horloger allemand du début du XVIIe siècle constitue une réalisation exceptionnelle, voire unique, dans l'œuvre d'André-Charles Boulle.
L'ébéniste avait réalisé ici une synthèse très originale à partir de plusieurs de ses modèles, tels qu'ils apparaissaient sur les planches du recueil des Nouveaux Desseins de Meubles et Ouvrages de Bronze et Marqueterie inventés et gravés par André-Charles Boulle, publiés chez Mariette vers 1707 : il réitérait ainsi le principe d'une horloge dont les côtés étaient ornés de sphinges en ronde bosse de bronze, proche de celui de la pendule dite à sphinges ou à lampe antique, connue principalement sous l'appellation de pendule de M. de Louvois, élaborée vers 1685-1690 ; modèle à succès, dont un nombre relativement important d'exemplaires est conservé (1), celle-ci figurait toujours sur la seconde planche des Nouveaux Desseins…(2)
Cependant, pour ce boîtier Boulle utilisa des sphinges en bronze d'un modèle légèrement différent, qui était celui des chenets représentés sur la sixième planche de son recueil et dont plusieurs originaux en bronze subsistent encore (3) .
Enfin, l'agencement de la cassette dissimulant le mouvement de la pendulette de Schiller retrouvait son origine dans le projet d'un piédestal pour une sculpture, représenté sur l'une des deux planches supplémentaires, lesquelles n'avaient pas été incluses dans l'édition de Mariette.
Sur ce dernier, la partie assurant la transition entre le piédestal proprement-dit et la sculpture est constituée par une base recouverte de marqueterie à motifs réticulés, également supportée par deux sphinges disposées sur ses cotés, laquelle constitua certainement le point de départ pour l'élaboration du petit coffret destiné à recevoir le mouvement de Schiller.
Ainsi, sur la série des pendules appartenant au modèle de M. de Louvois, les sphinges en bronze qui bordent les côtés de la boîte sont d'une taille plus importante et sont représentées invariablement avec leurs têtes tournées, regardant respectivement vers la gauche et vers la droite, alors que plus petits, les monstres fabuleux qui ornent les chenets sont représentés regardant droit devant eux, comme sur notre exemplaire.
Dans les deux cas, les sphinges ont les têtes recouvertes d'un némès, l'ancienne coiffe rayée des pharaons égyptiens, avec les deux pans retombant sur les côtés et maintenue sur le front par un losange et les figures ne se différencient que par la largeur du pectoral ornant leur tunique autour du cou, plus ample sur le modèle présent sur les chenets.
Enfin, alors que sur les pendules, les sphinges enserrent des sphères sous leurs pattes, leurs griffes sont simplement posées sur une moulure dans le cas des chenets et de la boîte pour la pendulette de Schiller.
En effet, l'inventaire dressé en 1732, après le décès d'André-Charles Boulle, consigne parmi les accessoires de bronze, sous le numéro 63, une boeste de modèles de sphinx grands et petits pesant avec deux modèles de tombeaux quarante livres (4) , confirmant ainsi l'utilisation de ce type de figurines en deux tailles différentes.
Dans ce cas, la présence de deux modèles de tombeaux associés à ceux des sphinx retient particulièrement l'attention, car il semble fort vraisemblable qu'au moins l'un d'entre eux se rapporte à celui du petit coffret de cette pendule.
Par ailleurs, ni dans l'acte de délaissement de l'atelier par Boulle à ses fils de 1715, ni dans la liste des objets détruits dans l'incendie de 1720, ou bien dans l'inventaire de 1732, ne se retrouve aucune description d'une horloge pouvant évoquer de près ou de loin le boîtier de la pendule à automate de Schiller ; hormis l'aspect de quelques socles de petite taille (5) , seule la forme et les dimensions réduites de celui-ci peuvent évoquer, en fait, des modèles en sarcophages, qu'on appelait également des tombeaux (6).
La conception originale de cette boîte de pendule, ainsi que son unicité dans l'ensemble de l'œuvre d'André-Charles Boulle, permettent de supposer que sa création avait été occasionnée par une commande ponctuelle.
Même si dans l'état actuel des recherches, aucune source d'archives ne se rapporte, hélas, à une pareille livraison par l'ébéniste, cette pièce renvoie cependant à une certaine clientèle susceptible d'être à l'origine d'une telle commande.
Le choix de l'horloge lui-même est symptomatique : il indique avec insistance un commanditaire d'outre-Rhin, qui en était le propriétaire et pour lequel cet objet extraordinaire aurait dû être créé. Très prisé dans les milieux d'amateurs des pays du Nord, ce type de pendulette à automate, issue de l'atelier d'un horloger allemand dans les années 1620-1630, s'inscrit parmi les pièces destinées par excellence aux cabinets des collectionneurs - les Kunstkammer ou Wunderkammer - conçus pour renfermer aussi bien les œuvres d'art que les curiosités de la nature et celles de l'inventivité technique humaine, tel qu'on le voit sur une peinture de Frans II Francken (1581-1642), datée de 1625 (7) (voir ills.).
Plusieurs œuvres de Boulle conservées, ainsi que des mentions documentaires, témoignent des relations entre l'ébéniste parisien et des princes allemands, telle la pendule au Temps couché exécutée pour Jean-Guillaume, électeur palatin du Rhin, déjà mentionnée, ou bien le médailler en bois de rapport (8) faisant partie des collections de Maximilien II Emmanuel de Bavière (1662-1726), pièce qui ne semble pas avoir été directement commandée par l'électeur lui-même, mais plutôt constituer un présent de Louis, Grand Dauphin de France, son beau-frère, envoyé en 1695 par le biais du marchand parisien Laurent Danet (1650-1720) (9) .
Plus tard, pendant son séjour en France, Max Emmanuel avait privilégié pour ses commandes Bernard Ier van Risen Burgh (†1738), un autre ébéniste contemporain de Boulle, qui pratiquait également la marqueterie de cuivre et d'écaille (10). Le plus important client de Boulle reste cependant Frédéric-Auguste de Saxe (1670-1733), dit Auguste le Fort, prince électeur de Saxe depuis 1694, puis, sous le nom d'Auguste Ier, roi de Pologne entre 1697-1704 et 1709-1733, dont on connaît les dépenses somptuaires poursuivies à Paris, auprès d'artistes, d'artisans et de marchands merciers entre 1695 et 1718 (11). Ainsi, en 1695, son valet de chambre Spiegel lui avait apporté toutes sortes de choses exquises de France , en valeur de 65 793 thalers (12) et l'année suivante, Antoine Boucher, un marchand français lui livre des objets en valeur de plus de 7 300 thalers.
En 1698, Vitry, un autre valet de chambre de l'électeur se rendait à Paris pour acheter des étoffes et des costumes et le général Jordan, l'ambassadeur saxo-polonais dans la capitale de France y fit l'acquisition de joyaux pour plus de 9 200 thalers. En 1699, puis entre le printemps 1714 et l'automne 1715, le baron Raymond Leplat (v.1664-1742), ordonnateur du cabinet , puis responsable de la Kunstkammer d'Auguste le Fort à Dresde, dépensa lors de ses voyages à Paris la somme prodigieuse de plus de 100 000 livres dans l'achat de peintures, de sculptures, des statuettes en bronze, de la porcelaine, des consolles en marqueterie Boulle , etc.
La Liste des achats de Leplat du 3 avril 1716 (13) fait état, entre autres, d'une grande pendulle sur son piedestail ou quinne [gaine] de marcetterie et bronze avec son monument et tout ce qui en depend , d'une seconde pendulle pareylle grandeur d'escaille et marcetterie garny de bronze avecq son monument et scabellon de marcetterie aussy garny de bronze (14), d'une armoire de marqueterie à fond d'écaille et ébène, garnie de bronze doré, portant sa pendule, nommée vulgairement un serpapié , d'une autre armoire de marqueterie à fond d'écaille et d'ébène, très richement garnie de bronze, avec toutte les tiroirs pour y mettre des médailles ou des agattes . Le même document consigne l'achat de quatre scabellons de marqueterie, à fond et ornemens d'escaille garny de bronzes , pour mettre les réductions des sculptures représentant l'Enlèvement de Proserpine par Girardon et les Chevaux de Marly par Coysevox, de deux piedestaux de marcetterie escaille garny de bronzes pour les statues de Méléagre et d'Hercule, d'une gaine, également de marqueterie d'écaille, pour une pendule, ainsi que d'un piédestal garny de bronzes et marcetterie pour le groupe du Bain d'Apollon de Girardon.
En 1718, Montargon, valet de chambre d'Auguste le Fort, rentrait de Paris, où il avait été envoyé en tant qu'ambassadeur spécial, apportant avec lui quatre voitures et cinq charrettes bien chargées pour le roi, qui contenaient des objets de luxe destinés aux festivités de mariage du futur prince électeur, Frédéric-Auguste II, avec l'archiduchesse Marie-Josèphe, fille du défunt Empereur. Il semble vraisemblable donc de penser que la boîte de la pendulette de Schiller aurait pu être commandée lors de l'une des missions poursuivies à Paris par les représentants d'Auguste le Fort, entre 1695 et 1718.
Grand amateur de curiosités, ce prince possédait parmi d'autres trésors à la Voûte Verte de Dresde des pendulettes à automates, dont l'une anonyme, représentant un pélican, datée de 1602 (15) et une autre, à dromadaire et à figure de maure, par Elias Weckherlin et Hans Jakob Mair, exécutée par ces artisans augsbourgeois entre 1673-1677 (16).
Pas étonnant alors qu'une horloge comme celle de Schiller, à l'Uranie couchée, puisse attirer l'attention d'Auguste le Fort, d'autant plus que parmi les meraviglie de son cabinet figuraient d'autres objets, plus anciens, issus de l'atelier de l'orfèvre nurembergeois Wenzel Jamnitzer (v.1507-1585) et ornés de ce type de représentation, notamment une cassette formant nécessaire à écrire avec une allégorie de la Philosophie, datée de 1562 (17), ou bien un coffret de 1588, offert par l'Electeur de Saxe Christian Ier (1560-1591) à son épouse Sophie von Brandenburg (1568-1662) (18), les deux également munis de mouvements d'horloge.
Bien qu'on ne connaisse le moment précis de l'élaboration du modèle d'horloge à l'Uranie couchée - il semble qu'il existait déjà à la fin du XVIe siècle - celui-ci connut un indéniable succès pendant les premières années du siècle suivant, comme l'attestent plusieurs exemplaires encore conservés.
En dehors de notre pièce, Schiller est l'auteur à lui seul de cinq autres pendulettes ornées de ce même automate, toutes datant des années 1620-1630 et dont les légères variations sont données soit par l'aspect du globe et par celui de son support, soit par les motifs ornant les vêtements du personnage : l'une se trouve à Karlsruhe, au Badisches Landesmuseum, une seconde au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg, une autre, à peine plus tardive, au musée de l'horlogerie de Wuppertal, alors que deux autres sont conservées dans des collections privées (19). Enfin, une figurine très similaire se retrouve également sur une pendulette exécutée vers 1640 par l'orfèvre augsbourgeois Hans Buschmann (1591-1662) (20).
De quelques années l'aîné de ce dernier, Paulus Schiller naquit en 1583 à Nuremberg, devint maître en 1617 et s'éteignit en cette ville vers 1634. Il travailla avec son compatriote le peintre, graveur et marchand d'art Johann Hauer (1586-1660), dont la signature figure à côté de la sienne sur l'horloge de Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg, déjà mentionnée.
Tout en remarquant qu'on retrouvait pour la première fois réunis autant d'objets intéressants de l'horlogerie du XVIe siècle , l'érudite Charles Casati écrivait dans ses notes au sujet de l'Exposition rétrospective du Métal organisée en 1880 à Paris par l'Union centrale des Beaux Arts appliqués à l'Industrie (21) : la collection qui renferme le plus d'objets de ce genre et qui présente réellement un tableau complet de l'horlogerie au XVIe siècle, est celle d'un amateur peu connu jusqu'à ce jour, M. Leroux . Parmi ses horloges allemandes, les plus nombreuses et beaucoup plus compliquées , se retrouvait l'une sur laquelle c'est une femme qui indique l'heure ; celle-ci est signée : Paulus Schiller (22).
Il serait difficile d'affirmer avec certitude qu'il s'agissait bien de notre horloge. Cependant, la mention dans une collection française de la fin du XIXe siècle d'une pendulette du même modèle et par ce même orfèvre allemand, reste un fait assez exceptionnel, lequel mérite d'être souligné ici.
(1) Notamment un exemplaire au Musée national des châteaux de Versailles et des Trianon, qui est peut-être celui mentionné au n°2 du l'inventaire du mobilier de la Couronne sous Louis XIV, voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, Picard, 1987, p.107, fig.123 ; un autre provenant peut-être de l'anc. coll. Louis Fould, vendue le 4 juin 1860, voir K. Edey, Franch Clocks in North American Collections, Exhibition Catalogue, The Frick Collection, New York, 1982, p.41-44; un troisième au musée de Cleveland, inv. 1967.153, voir H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, t. Ier, p. 43, fig. 1.3.3.; d'autres exemplaires dans les collections du musée royal d'Art et d'Histoire de Bruxelles, du duc de Marlborough, à Blenheim Palace, Oxfordshire, dans l'anc. coll. Chandos Leigh, à Stoneleigh Abbey, Warwickshire, Christie's, Monaco, 4 décembre 1993, n°77, voir W. Edey, The Boulle Sphinx Clock from Stoneleigh Abbey , Partridge Summe Exhibition Catalogue, Londres, 1986, p.128-131, etc.
(2) Exceptionnellement, l'ébéniste avait employé un troisième type de sphinges, beaucoup plus élaborées, montées sur une volute, caparaçonnées d'un lambrequin et vêtues d'une peau de faune dont le masque repose entre leurs pattes et avec une coiffure différente, dont la présence convient également d'être rappelée sur la pendule au Temps couché de Jean-Guillaume de Neubourg-Wittelsbach, prince-électeur du Palatinat (1658-1716), conservée à Mannheim, Schloss Mannheim, Baden-Württemberg Staatliche Schlösser und Gärten ; une paire de sphinges du même modèle, dans les collections du musée des Arts décoratifs, Paris, inv. PR 2009.2.9-1 et 9-2.
(3) Vente à Paris, palais Galliera, 6 février 1967, n°33, puis vente à Monte-Carlo, Mes Ader-Picard-Tajan, 11 novembre 1984, n°123 ; anc. coll. M. et Mme Luigi Anton Laura, Sotheby's, Paris, 27 juin 2001, n°13 ; vente à Paris, Piasa, 18 juin 2008, n°43.
(4) J.-P. Samoyault, André-Charles Boulle et sa famille, Genève, Droz, 1979, p. 144.
(5) Comme, par exemple, celui du Metropolitan Museum de New York, inv. 07.225.388.
(6) Le fait que ces tombeaux soient prisés avec les modèles de sphinx, de petites dimensions, écarte la possibilité de penser qu'il s'agirait de grands coffres en tombeau sur pieds, tels ceux de J.Paul Getty Museum, Malibu, inv. 82.DA.109.1 a-b et 2 a-b, ceux pour le mariage du prince de Conti, Christie's, Londres, 9 juillet 2009, n°100, ou même des coffrets, tel celui de l'anc. coll. Roberto Polo, vente à Paris, George V, Mes Ader-Tajan, 7 novembre 1991 ? n°141, etc.
(7) Vienne, Kunsthistorisches Museum.
(8) Munich, Staatliche Münzsammlung, Altbestand Ab.
(9) Max Tillmann, Le mobilier de Boulle sous le Saint-Empire , André-Charles Boulle 1642-1732. Un nouveau style pour l'Europe¸ Frankfurt, Musem für Angewandte Kunst, 2009, p. 152-165.
(10) Max Tillmann, Les achats d'objets d'art par l'électeur de Bavière pendant son séjour en France (1708-1715) , Le commerce du luxe à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Echanges nationaux et internationaux, actes du colloque, sous la réd. de S. Castelluccio, Berne, Peter Lang, 2009, p. 249-266.
(11) Dirk Syndram, 'Shopping à Paris' à la demande d'Auguste le Fort , Le commerce du luxe à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Echanges nationaux et internationaux, actes du colloque, sous la réd. de S. Castelluccio, Berne, Peter Lang, 2009, p. 267-279.
(12) Dirk Syndram, ibid., p. 274 et note 17.
(13) Walter Holzhausen, Die Bronzen Augusts des Starken in Dresden , Jahrbuch der Preuszischen Kunstsammlungen, vol. 60, 1939, p. 157-186.
(14) L'un des ceux-ci, appelé également gaine à tapis, est toujours conservé à Dresde, Grünes Gewölbe, voir J.-N. Ronfort, Boulle, le commandes pour Versailles , Dossier de l'Art, 124, novembre 2005, p.53.
(15)Dresde, Grünes Gewölbe, inv. IV 96.
(16) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. V 594 f.
(17) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. V 599.
(18) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. IV 115.
(19) Klaus Maurice, Die Deutsche Räderuhr, Munich, C.H. Beck, 1976, t. II, fig. 378-381 ; l'une des pendulettes conservées alors dans deux collections privées newyorkaises a figurée par la suite dans la vente de la collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, Christie's, Paris, 25 février 2009, n°721.
(20) D. Roberts, Mystery, Novelty and Fantasy Clocks, Atglen, 1999, p. 40, fig. 3-13, reproduite également dans Klaus Maurice, ibid., fig. 376 ; elle se trouvait alors dans une collection privée de Milwaukee.
(21) C. Charles Casati, Petits musées de Hollande et grands peintres ignorés, Paris, 1881, p.50-52. Au sujet de l'exposition de Paris, voir également Germain Bapst, Le Musée rétrospectif du métal à l'Exposition de l'Union centrale des Beaux-Arts 1880, Paris, A. Quantin, 1881.
(22) C. Charles Casati, ibid., p. 52.
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