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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
11 décembre 2012

Commode à porte de forme galbée, le bâti en chêne, placage de bois noirci et vernis européen. Estampillée L BOUDIN, Époque Loui

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Commode à porte de forme galbée, le bâti en chêne, placage de bois noirci et vernis européen. Estampillée L BOUDIN,  Époque Louis XV. Photo Europ Auction

Elle ouvre par deux portes découvrant quatre tiroirs et coffre. La façade et les côtés en vernis européen à l'imitation des laques de Chine et du Japon à décor de fleurs, pagodes, personnages travaillant aux champs et couple d'oiseaux dans des encadrements de bronzes ciselés et dorés. Les montants pincés sont ornés de chutes d'angles rocaille finement ciselés et prolongés par des pieds galbés terminés par des sabots en enroulement. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés tels qu'entrées de serrure, baguettes encadrant les vernis, chutes d'angles à décor de coquilles stylisées, culot ajouré et sabots ajourés. Dessus de marbre rouge griotte veiné blanc mouluré. Marque au fer d'une ancre marine entourée des lettres A et T. Cette marque est celle du château d'Anet propriété du duc de Penthièvre, Grand Amiral de France. H 90, L 122, P 61 cm. Estimation : 130 000 / 150 000 €

Léonard Boudin (1735-1807), reçu maître le 4 mars 1761

Au milieu du XVIII° siècle, devant le succès remporté par les premiers meubles en laque commandés par la Cour, les grands ébénistes emploient des artistes peintres-laqueurs qui créent des décors de goût chinois et japonais qui peuvent remplacer ou égaler les laques extrême-orientales.
Les cabinets japonais trop demande?s sont à un moment introuvables et à des prix extravagants ainsi que les paravents et les coffres.
Les décors en vernis inventés par les frères Martin viennent suppléer les panneaux en laque.
Ce meuble illustre parfaitement un moment décisif de l'histoire de l'art du mobilier.
Il est de part sa facture, l'un des tout premiers meubles connus illustrant les recherches techniques des grands marchands-merciers et ébénistes de l'époque.
Leonard Boudin « Le sieur Boudin, ébéniste et tapissier, cloitre saint Germain l'Auxerrois, d'un magasin très bien fourni de meubles de toutes espèces dans le nouveau gout, savoir commodes, secrétaires et autres ouvrages d'ébénisterie, feux, bras et pendules dores d'or moulu, pendules a bases de marbre blanc, glaces, lustres et ouvrages de la Chine, en vaisseaux et châteaux de nacre de perle ».
Telle était la publicité de Leonard Boudin rédigée en 1777 dans le Journal des Petites Affiches. L'Almanach Dauphin de la même année nous donne quelques précisions supplémentaires « Boudin, rue Traversière, Faubourg Saint-Antoine, tient un des plus fameux magasin d'ébénisterie et fait des envois en province et chez l'étranger ».
Reçu maître le 4 mars 1761, il développe remarquablement ses affaires. À la mort de son épouse en 1777, il fait dresser l'état des marchandises de son magasin par Nicolas Hericourt et Pierre Roussel.

Europ Auction. Mercredi 12 décembre 2012. Drouot Richelieu - Salle 13 - 9, rue Drouot - 75009 Paris. 

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