Hermes to probe, punish 'cruelty' to crocs used for handbags
This file photo taken in New York 21 June 2007 shows an employee holding a 129,000 USD crocodile-skin Hermes "Birkin" bag for the press to see, during a private opening for the new Hermes store on Wall Street. British singer-actress Jane Birkin asked French luxury group Hermes to rename the mythical Hermes crocodile bag series bearing her name, "until better practices that meet international standards" are in place for the slaughter of these animals, in a statement that was transmitted to AFP on July 28, 2015. AFP. AFP PHOTO/ TIMOTHY A. CLARY.
PARIS (AFP).- Hermes said Wednesday it was probing claims of cruelty at crocodile and alligator farms that supply the French fashion house with skins for its luxury handbags and accessories.
British singer Jane Birkin on Tuesday asked Hermes to remove her name from the iconic crocodile skin Birkin bag after rights group PETA published an expose on "cruel" treatment of the animals at farms in Texas and Zimbabwe.
"Hermes respects and shares her emotion and was also shocked by the recently published images," the company said in a statement.
PETA filmed disturbing images of crocodiles in Zimbabwe and alligators in Texas -- whose skin is used to make watch-straps -- in which they live crammed into barren concrete pits before being "cruelly hacked" to death.
"At just one year old, alligators are shot with a captive-bolt gun or crudely cut into while they're still conscious and able to feel pain," PETA said.
"The investigator saw alligators continuing to move their legs and tails in the bleed rack and in bloody ice bins several minutes after their attempted slaughter," it added.
Hermes said it was investigating the farm in Texas.
"Any proven negligence will be corrected and punished," Hermes said, highlighting that it does not own the farm and that the alligator skins are not used to make the Birkin bag.
The manufacturer added that it imposed the "highest standards in the ethical treatment of crocodiles" on its partners.
Hermes also said Birkin's request did not affect "the friendship and trust" between her and the house.
The bag was designed for Birkin in 1984, after a chance meeting of the singer and the then president of Hermes, Jean-Louis Dumas. A young mother at the time, she complained she could not find a bag that was both elegant and practical.
The bag has since become a celebrities' favourite, beloved of Victoria Beckham, Kim Kardashian and characters in the popular "Sex and the City" television series, among others.
The crocodile version, which costs at least 33,000 euros ($36,000), is one of Hermes's best-known products, along with its silk scarves and purses named after Grace Kelly.
The handbag, which also comes in cow, calf or ostrich leather, is made entirely by hand in France. Each bag takes 18 to 25 hours to complete. © 1994-2015 Agence France-Presse
Sacs Birkin d'Hermès, juillet 2010 ©Maxppp
PARIS - Hermès a promis des sanctions en cas de "manquement avéré" dans les élevages de crocodiles ou d'alligators dont la maison de luxe est partenaire, en réponse à Jane Birkin qui a demandé que les sacs en crocodile à son nom soient débaptisés. Pièce phare de la maison de luxe depuis les années 1980, les sacs d'occasions s'arrachent dans les ventes aux enchères.
Alertée par l'abattage des crocodiles, la chanteuse Jane Birkin a demandé, mardi, à Hermès de débaptiser le mythique sac en crocodile portant son nom, "jusqu'à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales" soient mises en place pour l'abattage de ces animaux, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Droit des animaux
"Ayant été alertée par les pratiques cruelles réservées aux crocodiles au cours de leur abattage pour la production des sacs Hermès portant mon nom (...), j'ai demandé à la Maison Hermès de débaptiser le Birkin Croco jusqu'à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales puissent être mises en place pour la fabrication de ce sac", a indiqué Jane Birkin dans ce texte.
Emblème de la marque depuis les années 1980, l'actrice et chanteuse britannique a participé aux croquis et en a possédé quatre exemplaires dont trois ont été vendus aux enchères pour des œuvres caritatives. C'est un des sacs les plus chers au monde. Il a été dessiné en 1984 pour Jane Birkin, après une rencontre dans un avion entre le président d'Hermès de l'époque, Jean-Louis Dumas, et la jeune maman qui se plaignait de ne pas trouver un sac à la fois pratique et chic. Avec ses deux poignées et sa grande contenance, il est prisé des célébrités comme Victoria Beckham ou les héroïnes de la série "Sex and the City". Décliné en plusieurs matières - vache, veau, autruche, crocodile - et couleurs, il est fabriqué à la main en France par une seule personne, qui y appose sa signature - initiales ou autre - et nécessite entre 18 et 25 heures de travail.
Le prix du luxe
Le modèle en crocodile, disponible à partir de 33 000 euros, s'arrache également aux enchères : en juin 2015, un sac à main Diamond Birkin fuchsia en peau de crocodile a battu le record de ventes aux enchères pour un tel accessoire, trouvant preneur pour 202.000 euros chez Christie's à Hong Kong. Un système de liste d'attente, aujourd'hui plus aisé qu'autrefois, a contribué à créer la rareté et la valeur de ce sac de luxe.
Face à l'engouement grandissant pour sa maroquinerie, Hermès a annoncé le 20 juillet qu'il allait augmenter la capacité de production de deux de ses sites en France dédiés aux articles en cuir et ainsi créer à terme plus de 200 emplois.
Peta monte au créneau
L'organisation de défense des animaux Peta a lancé en juin 2015 une campagne pour demander à Hermès de "cesser immédiatement d'acheter et d'utiliser des peaux exotiques, et de vendre des accessoires en peau de crocodile et d'alligator". L'organisation a diffusé un film, après une enquête menée, dit-elle, dans des élevages envoyant leurs peaux dans des tanneries appartenant à Hermès. Elle affirme que les animaux "croupissent dans de sombres hangars ou dans de tristes fosses en béton et sont tués avant même d'avoir atteint l'âge adulte" et que "leur vie est aussi cauchemardesque que leur mort".
Hermès avait alors répondu que "certaines séquences (...) avaient été tournées préalablement à (ses) accords de partenariat avec les fermes évoquées dans ce film". "Toutes nos fermes partenaires respectent scrupuleusement les règles établies sous l'égide de l'ONU par la Convention de Washington de 1973 qui définissent la protection des espèces en danger", avait assuré Hermès, précisant qu'un audit était en cours dans un des établissements incriminés, au Texas. Hermès a promis des sanctions en cas de "manquement avéré" dans les élevages de crocodiles ou d'alligators dont la maison de luxe est partenaire.