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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
15 août 2015

"Alexander Calder: Performing Sculpture" at Tate Modern

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Alexander Calder in his Roxbury studio, 1941.  Photo credit: Calder Foundation, New York / Art Resource, NY © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London.

LONDON - Tate Modern presents the UK’s largest ever exhibition of Alexander Calder (1898-1976). Calder was one of the truly ground-breaking artists of the 20th century and as a pioneer of kinetic sculpture, played an essential role in shaping the history of modernism. Alexander Calder: Performing Sculpture will bring together approximately 100 works to reveal how Calder turned sculpture from a static object into a continually changing work to be experienced in real time.

Alexander Calder initially trained as an engineer before attending painting courses at the Arts Students League in New York. He travelled to Paris in the 1920s where he developed his wire sculptures and by 1931 had invented the mobile, a term first coined by Marcel Duchamp to describe Calder’s motorised objects. The exhibition traces the evolution of his distinct vocabulary - from his initial years captivating the artistic bohemia of inter-war Paris, to his later life spent between the towns of Roxbury in Connecticut and Saché in France.

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Alexander Calder (1898 - 1976), Black Frame, 1934. Calder Foundation, New York, NY, USA. Photo credit: Calder Foundation, New York / Art Resource, NY © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London.

The exhibition will feature the figurative wire portraits Calder created of other artists including Joan Miró 1930 and Fernand Léger c.1930, alongside depictions of characters related to the circus, the cabaret and other mass spectacles of popular entertainment, including Two Acrobats 1929, The Brass Family 1929 and Aztec Josephine Baker c.1929. Following a visit to the studio of Piet Mondrian in 1930, where he was impressed with the environment-as-installation, Calder created abstract, three-dimensional, kinetic forms and suspended vividly coloured shapes in front of panels or within frames hung on the wall. Red Panel 1936, White Panel 1936 and Snake and the Cross 1936 exemplify the artist’s continuous experimentation with forms in space and the potential for movement to inspire new sculptural possibilities. They will be shown together with a selection of other panels and open frames for the first time, illustrating this important moment in Calder’s development. 

The exhibition will include a selection of his most significant motorised mobiles. Black Frame 1934 and A Universe 1934 reveal the ways in which Calder made use of his training as an engineer and his fascination with the dynamism of the cosmos. By 1932, Calder’s suspended sculptures would begin to move without motors, animated by just the lightest of air currents. In Snow Flurry I 1948, Calder demonstrates his masterful expertise in constructing large-scale mobiles whose equilibrium and reduced palette awards them their sublime quality. 

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Alexander Calder, Red and Yellow Vane, 1934. Calder Foundation, New York, NY, USA. Photo credit: Calder Foundation, New York / Art Resource, NY © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London

Calder reinvented the possibilities of sculpture in parallel with avant-garde developments in theatre and dance. He incorporated elements of choreography and sound to fundamentally change the principles of traditional sculpture, creating mobiles which chime and resonate such as Red Gongs 1950, Streetcar 1951 and Triple Gong 1951. The exhibition will close with Calder’s large scale mobile Black Widow c.1948, shown for the first time ever outside Brazil, demonstrating how his art in motion turned global after WWII and came to serve as a visual metaphor for a new and free social order. 

Alexander Calder: Performing Sculpture is curated by Achim Borchardt-Hume, Director of Exhibitions, Ann Coxon, Curator, and Vassilis Oikonomopoulos, Assistant Curator and organised in close collaboration with the Calder Foundation. The architectural design of the exhibition is a collaboration with Swiss architects Herzog & de Meuron. The exhibition will be accompanied by an illustrated catalogue presenting new research and by a programme of talks and events. 

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Alexander Calder, White Panel, 1936. Calder Foundation, New York, NY, USA. Photo credit: Calder Foundation, New York / Art Resource, NY © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London

LONDRES - La Tate Modern présente la plus importante exposition encore jamais consacrée au Royaume-Uni à Alexander Calder (1898 - 1976). Pionnier de la sculpture cinétique, Calder fut l’un des artistes les plus innovants du 20ème siècle et joua un rôle essentiel dans le développement de l’art moderne. Alexander Calder: Performing Sculpture rassemble plus d’une centaine d’œuvres qui mettent en lumière le processus par lequel Calder fit passer la sculpture d’objet statique à œuvre d’art à expérimenter en temps réel et perpétuel mouvement.

Alexander Calder reçut initialement une formation d’ingénieur avant de suivre des cours de peinture à l’Arts Students League de New York. À partir des années 20, il séjourne à Paris et commence à créer des sculptures en fil de fer. Dès 1931, il crée ses premiers « mobiles », un terme conféré par Marcel Duchamp aux objets motorisés de l’artiste. L’exposition retrace ainsi les évolutions du parcours artistique de Calder – depuis les années de formation au sein de la bohème artistique du Paris de l’Entre-deux-guerres jusqu’aux années de la maturité où il se partagera alors entre Roxbury dans le Connecticut et sa maison de Saché en Indre-et-Loire. 

L’exposition débute avec les portraits en fil de fer d’autres artistes - Joan Miró (1930) ou Fernand Léger (c.1930) - que Calder réalise aux débuts des années 30 aux cotés de personnages de cirque, de cabaret ou d’autres spectacles liés au divertissement populaire dont : Deux Acrobates (1929), The Brass Family (1929), Aztec Josephine Baker (c.1929). À la suite d’une visite dans l’atelier de Piet Mondrian en 1930, où le concept d’environnement/installation le marque profondément, Calder se met alors à créer des formes abstraites, tridimensionnelles et cinétiques ainsi que des motifs suspendus de couleurs vives devant des panneaux ou au sein de cadres fixés au mur. Red Panel (1936), White Panel (1936), et Snake and the Cross (1936) illustrent l’expérimentation continuelle de l’artiste pour les formes dans l’espace et les potentialités du mouvement en vue d’ouvrir des voies nouvelles en sculpture. Ces œuvres sont pour la première fois présentées aux cotés d’une sélection de panneaux et de cadres ouverts, illustrant ce moment clef dans le développement de la pratique artistique de Calder. 

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Alexander Calder,  Triple Gong, c.1948. Calder Foundation, New York, NY, USA. Photo credit: Calder Foundation, New York / Art Resource, NY © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London

L’exposition présente également une sélection des plus importants mobiles motorisés de Calder dont Black Frame et A Universe de 1934. Des pièces qui témoignent de la façon dont il sut mettre à profit sa formation d’ingénieur et sa fascination pour la dynamique cosmique. À partir de 1932, ses suspensions commencent à s’animer sans l’aide de moteur, s’aidant uniquement des plus légers flux d’air pour s’animer. In Snow Flurry/1948, Calder montre de toute l’étendue de sa maîtrise technique en réalisant des mobiles de très grande dimension dont l’équilibre et la palette réduite de couleurs leur confèrent une sublime légèreté. 

Calder nourrit alors ses recherches dans le champ de la sculpture en s’intéressant aux innovations avant-gardistes qui métamorphosent le théâtre et de la danse de son époque. Il incorpore des éléments de chorégraphie et de son dans ses œuvres en vue de changer fondamentalement les principes de la sculpture traditionnelle, en créant notamment de grands mobiles qui sonnent et résonnent comme Red Gongs (1950), Streetcar (1951) et Triple Gong (1951). L’exposition se clôt avec le grand mobile Black Widow (c.1948) qui est présenté pour la première fois en dehors du Brésil. Celui-ci témoigne du rayonnement planétaire de son art après la Seconde guerre mondiale tout en servant de véritable métaphore visuelle à un nouvel et libre ordre social. 

Alexander Calder: Performing Sculpture a pour commissaire Achim Borchardt-Hume, directeur des expositions de la Tate, Ann Coxton, commissaire, Vassilis Oikonomopoulos, commissaire-assistant. Elle a été organisée en étroite collaboration avec la Calder Foundation. La scénographie de l’exposition est le résultat d’une collaboration entre la Tate et les architectes suisses Herzog & de Meuron. Un catalogue illustré - ainsi qu’un programme de débats et d’événements - accompagnent l’exposition en vue de présenter les recherches les plus récentes sur le travail de l’artiste.

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Alexander Calder, Antennae with Red and Blue Dots, c.1953. Aluminium and steel wire, 1111 x 1283 x 1283 mm. Tate © 2015 Calder Foundation, New York / DACS, London

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