'Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst' au Nouveau Musée National de Monaco, Villa Sauber
Nick Mauss, Collage of two designs by Leon Bakst: Vaslav Nijinsky in l’Après-midi d’un Faune, 1912, and Fabric design, 1923. © Nick Mauss 2016.
MONACO - Dans le cadre du 150ème anniversaire de la naissance du célèbre décorateur des Ballets Russes, le Nouveau Musée National de Monaco présente l’exposition « Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst », du 23 octobre 2016 au 15 janvier 2017, à la Villa Sauber.
« Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst », conçue en collaboration avec le Professeur John E. Bowlt de l’University of Southern California et en association avec de nombreux chercheurs et prêteurs internationaux, est une exposition organisée autour des collections du Nouveau Musée National de Monaco et du dépôt permanent de la Société des Bains de Mer.
Léon Bakst, Nègre Diamant. Etude de costume pour « Schéhérazade », 1910. Crayon graphite, gouache et encre dorée sur papier / pencil and gouache, heightened with gold on paper, 38 x 27 cm, Waddesdon, The Rothschild Collection (Rothschild Family Trust); ac. no. 727.1995. Photo: Mike Fear © The National Trust, Waddesdon Manor.
Léon Bakst (né en 1866 à Grodno – actuelle Biélorussie- et mort à Paris en 1924) est principalement connu et célébré pour les décors et les costumes chamarrés qu’il conçut pour la compagnie des Ballets Russes à Paris, Londres et Monte-Carlo au cours des années 1910 et au début des années 1920. Ses réalisations éblouissantes ont participé au triomphe mondial de spectacles emblématiques tels que Schéhérazade, Le Spectre de la Rose, Narcisse, L’Après-midi d’un Faune, Daphnis et Chloé, Le Dieu Bleu, ou encore La Belle au Bois Dormant. Puisant son inspiration dans les cultures antiques de la Grèce, de la Perse et du Siam autant que dans l’art populaire russe, Léon Bakst a opéré une synthèse entre l’art de l'Orient et le Modern Style.
Considérant le théâtre comme une œuvre totale dans laquelle chorégraphie, musique, costumes et décors étaient d'une importance égale, et travaillant en étroite collaboration avec des artistes comme Serge Diaghilev, Vaslav Nijinski, Jean Cocteau, Isadora Duncan, Ida Rubinstein et Igor Stravinsky, Bakst a transformé la perception du ballet.
Léon Bakst, Ersilia. Etude de costume pour « La Nuit ensorcelée », 1923. Crayon graphite et aquarelle sur papier / graphite and watercolour on paper, 44,9 x 29,3 cm. Collection NMNM, N° 1991.1.1. Photo : Marcel Loli © NMNM
L’exposition Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst met en lumière les plus belles réalisations de Bakst pour la scène, mais elle entend aussi démontrer son influence décisive dans le domaine du design textile. Répondant à l’invitation du NMNM, l’artiste Nick Mauss propose une nouvelle lecture de l’œuvre de Bakst et de son héritage, associant les éléments visuels et sensoriels de la scénographie d’exposition en une forme d’art.
Enfin, l’influence des créations de Bakst dans la mode fait l’objet d’une présentation exceptionnelle de plusieurs modèles accessoirisés d’Yves Saint Laurent ainsi que des planches de la collection Saint Laurent - rive gauche de 1991, directement inspirée par les dessins et costumes de Schéhérazade.
Léon Bakst, May. Etude de costume pour « La Nuit ensorcelée », 1923. Crayon graphite et aquarelle sur papier/ graphite and watercolour on paper, 44,9 x 29,3 cm, Collection NMNM, N° 1991.1.2. Photo : Marcel Loli © NMNM
L’exposition « Designing Dreams, A Celebration of Leon Bakst » présente plus de 150 dessins, maquettes et costumes de scène, dans un parcours inédit inspiré par le rêve, documenté par de nombreuses archives d’époque et ponctué par les œuvres d’artistes tels que Jean Cocteau, Valentine Hugo ou encore George Barbier, ayant contribué à la diffusion du fameux « Art décoratif de Léon Bakst ».
Le catalogue de l’exposition, qui réunit les contributions scientifiques d’éminents chercheurs, historiens de l’art, philosophe et artiste, aux côtés des vues de l’installation réalisée in situ par Nick Mauss, entend rendre un hommage vibrant au plus grand scénographe de l’ère moderne.
Du 23 octobre 2016 au 8 janvier 2017