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Alain.R.Truong
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5 décembre 2017

Quatre toiles de Zao Wou-Ki chez Sotheby's Paris, 6 décembre 2017

1

Lot 58. Zao Wou-Ki (1921 - 2013), 1.9.60signé, signé en chinois; signé, titré et daté 1.9.60 au dos, huile sur toile, 81 x 65 cm; 31 7/8 x 25 9/16 in. Exécuté en 1960. Estimation: 1,000,000 — 1,500,000 €. Photo: Sotheby's.

L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par la Fondation Zao Wou-Ki. L’œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation sous l’égide de Madame Françoise Marquet et Monsieur Yann Hendgen. Elle est accompagnée d'un certificat d'authenticité.

ProvenanceGalerie de France, Paris
Collection particulière, Suède (acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel circa 1960).

NoteAt the end of the summer of 1960 whilst he was producing 1.9.60, Zao Wou-Ki had no longer any cause to envy the masters of the school of fine arts in Hangzhou who had trained him. He had no cause to envy those who “always tried to paint like Matisse and Picasso” and had not, like him, succeeded in assimilating the lessons of Cezanne as well as that of Tang and of Song.

“It took Zao over ten yers after his departure from China on the eve of Mao Tse Tung’s victory in 1949, to succeed in reconciling two such antagonistic traditions, two so different practices as that of oriental and western painting.” (Zao Wou-ki, Francoise Marquet, Autoportrait, Paris, 1988). But the first of September 1960, eve of the first election of the Tibetan parliament, today in exile, still celebrated as the Day of Democracy by the Tibetans, is this just a conincidence? The artist had definitively understood how to reconcile two heritages.

As he explained himself in his autobiography, the 1960s were for him “the end of a cycle” and the beginning of an “irreversible cycle”. The artist freed himself from all naturalist shackles, accepting to let himself be submerged by his emotions. “I wanted to paint what cannot be seen, the breath of life, the blowing of the wind, the movement and life of forms, the bursting of colours and their fusion”, he explains. From now on, he only has one idea in his head: “to paint painting” and to appropriate space and light. Remains to be found a balance between gesture and breath, the void and fullness, the visible and the invisibe. And to make colour speak beyond the world of forms. 1.9.1960 is a remarkable example of this achievement. Firstly because it is a large format for the period and that large surfaces ask him, as he admits, to battle with space in order to “express the movement, its throbbing slowness or its swiftness, and to make the canvas’s surface vibrate, thanks to contrasts.”

2

Lot 70. Zao Wou-Ki (1921 - 2013), Sans titre, signé, signé en chinois et daté 1948, huile sur toile, 46 x 38 cm; 18 1/8 x 15 1/8 in. Exécuté en 1948. Estimation: 300,000 — 500,000 €Photo: Sotheby's.

L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par la Fondation Zao Wou-Ki. L’œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation sous l’égide de Madame Françoise Marquet et Monsieur Yann Hendgen.

Provenance: Galerie Creuze, Paris
Vente: Perrin-Royère-Lajeunesse, Versailles, 19 mars 1989, lot 226
Collection particulière, Londres

Note"Zao Wou-Ki retrouve à Paris Vadime Elisseeff qui, pour préparer sa venue, avait ramené de Chine quelques toiles et les avait montrées au musée Cernuschi dès son retour en juillet 1946. Il lui sert de guide, facilite ses contacts initiaux, l’introduit auprès de son collègue Bernard Dorival, conservateur au Musée national d’art moderne, qui présente sa première exposition personnelle à la galerie Creuze, en mai 1949. Elle attire l’attention de la critique par son alliance subtile, inédite, de deux traditions picturales. Le chroniqueur du Daily Mail parle de « Bonnard chinois ». L’un des visiteurs enthousiastes est le peintre Jacques Villon, qui reçoit cordialement Zao Wou-Ki dans son atelier de Puteaux et le fait admettre au Salon d’Automne. Les oeuvres réunies, une trentaine, étaient presque toutes antérieures à l’arrivée à Paris, car durant cette période d’acclimatation qui se prolonge jusqu’à la fin de 1949, Zao Wou-Ki n’a guère peint - (…) mais surtout dessiné et gravé, selon sa pente instinctive. Il fréquente l’Académie de la Grande Chaumière, où son correcteur est Othon-Friesz, ‘astreint à l’étude du nu comme exercice de contrôle et en tire quelques sanguines aux contours épurés."

3

Lot 57. Zao Wou-Ki (1920 - 2013), 6.10.69, signé, signé en chinois; signé, inscrit, titré et daté 6.10.69 au dos, huile sur toile, 46 x 50 cm; 18 1/8 x 19 11/16 in. Exécuté en 1969Estimation: 300,000 — 500,000 €Photo: Sotheby's.

L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par la Fondation Zao Wou-Ki. L’œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation sous l’égide de Madame Françoise Marquet et Monsieur Yann Hendgen. Elle est accompagnée d'un certificat d'authenticité.

ProvenanceGalerie Sapone, Nice
Collection particulière, France
Vente: Tajan, Art Abstrait & Contemporain, 23 novembre 2000, lot 60
Galerie Applicat-Prazan, Paris
Collections Eleanor Post Close & Antal Post de Bekessy

Une Dynastie Américaine en Europe. Collection Eleanor Post Close et Antal Post de Bekessy

Cette œuvre de Zao Wou-Ki, 06.10.69, tableau emblématique du cœur de la période lyrique de l’artiste, provient des collections d’Eleanor Post Close (1909-2006) et de son fils Antal Post de Bekessy (1943-2015).

Eleanor et Antal étaient les héritiers de l’une des plus importantes familles des Etats-Unis. Marjorie Merriweather Post (1887-1973), leur grand-mère et mère, était à la tête de la compagnie General Foods et fut un modèle de philanthropie, d’art de vivre et de culture.

Eleanor Post Close choisit de s’installer en France peu après la Seconde Guerre mondiale. Animée comme sa mère par l’envie passionnée de partager son amour de l’art, elle contribua à enrichir les collections de nombreux musées français et américains et constitua un ensemble imposant d’œuvres qu’elle disposa avec soin dans ses différentes résidences. Elle ponctua son importante collection classique de chefs-d’œuvre de l’art impressionniste et moderne : de Courbet à Zao Wou-Ki en passant par Vuillard.

Le fils d’Eleanor Post Close, Antal Post de Bekessy était lui aussi un fervent collectionneur, éclectique dans ses intérêts et ses goûts. Il se passionna autant pour le romantisme du XIXe siècle que pour le modernisme du XXe siècle, notamment des dessins réalisés par des artistes de la Sécession Viennoise.

Les collections léguées par Eleanor Post Close et Antal Post de Bekessy laissent transparaître la passion qu’ils partageaient pour la beauté sous toutes ses formes, leur immense culture et leur goût précis. Ce formidable ensemble de mobilier et objets d’art fera l’objet d’une vente de collection chez Sotheby’s à Paris les 19 et 20 décembre 2017. 

5

Lot 59. Zao Wou-Ki (1920 - 2013), Sans titre, signé et daté 61, gouache et aquarelle sur papier, 56,5 x 76,5 cm; 22 1/4 x 30 1/8 in. Exécuté en 1961. Estimation: 150,000 — 200,000 €Photo: Sotheby's.

L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par la Fondation Zao Wou-Ki. L’œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation sous l’égide de Madame Françoise Marquet et Monsieur Yann Hendgen. 

Provenance: Galerie Dobbelhoef, Kassel
Collection particulière (acquis auprès de celle-ci en mars 1978)
Vente: Sotheby's, Paris, Art Contemporain, 3 décembre 2013, lot 115
Acquis lors de cette vente par le propriétaire actuel

Sotheby's, Art Contemporain – Evening Sale Paris, 06 déc. 2017, 07:00 PM

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