le cadran horaire à une seule aiguille sur le dromadaire indiquant les heures en chiffres romains de I à XII, le cadran des sonneries numéroté en chiffres arabes de 1 à 12 sur la base ; mécanisme de l’horloge dans le corps du dromadaire, échappement à verge avec folio circulaire sans spiral, barillet fixe ; un ergot sur le folio permet d’actionner par oscillation les yeux de l’animal ; un arbre passant dans la patte antérieure gauche permet de commander le mécanisme de la sonnerie placé dans la base ; celui-ci possède une roue de compte des heures déclenchée par système dit ″à tête de biche″ ; (le chamelier manquant).
Provenance: Galerie J. Kugel, Paris.
Référence bibliographique : A. Kugel, Un bestiaire mécanique Horloges à automates de la Renaissance 1580-1640, Saint-Rémy-en-l'Eau, 2016
Note: Ce modèle fait partie d’un corpus très restreint d’horloges à automates figurant un dromadaire. Les premières horloges mécaniques apparurent au début du XIVe siècle, tout d’abord réalisées comme horloges monumentales de beffrois ou de clochers. Puis, à Nuremberg, va se développer une ingénieuse production d’horloges à automates à partir de 1525. Parmi les meilleurs maîtres horlogers de la ville, Hans Bullman réalisa en 1535 de merveilleuses pièces commandées à Vienne par l’Empereur Ferdinand. Tandis qu’à Augsbourg, la période la plus prospère de l’horlogerie s’étend de 1550 à 1600, on y comptait alors quatre-vingt-un maîtres. La création des caisses et des figures allait, en revanche, au-delà des compétences des horlogers qui s’adressaient en effet aux bronziers, ébénistes et orfèvres.
Sotheby's. Pierre Bergé: From One Home to Another, Paris, 30 oct. 2018, 10:30 AM