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Alain.R.Truong
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14 janvier 2019

"Antonio de La Gandara, gentilhomme-peintre de la Belle Epoque" au Musée Lambinet, Versailles

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VERSAILLES - En consacrant au peintre Antonio de La Gandara sa première rétrospective depuis sa disparition en 1917, le Musée Lambinet rend hommage à un artiste de talent, injustement délaissé, et dont la notoriété refait surface avec le retour en grâce de la " Belle Époque " sur le plan artistique. Grand ami de Versailles, il y fit sa première visite à l'invitation de Robert de Montesquiou qui résidait alors au 53 avenue de Paris (aujourd'hui n°93). Le peintre ne cessa plus d'y revenir, notamment pour peindre les jardins du parc du château, allant même jusqu'à louer une résidence d'été à Versailles, à partir de 1911.

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Antonio de La Gandara, Autoportrait, 1888. Crayon, Collection particulière © Antonio de La Gandara. 

Homme de son temps, La Gandara fréquenta les salons mondains, l'Opéra et le monde du théâtre pour y trouver son inspiration et ses modèles. Il fut alors un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie.

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Antonio de La Gandara, Portrait de Robert de Montesquiou-Fezensac (1855-1921), vers 1892. Huile sur toile, Musée des Beaux-arts de Tours. Dépôt au château d’Azay-le-Ferron? Inv. AF. 76. © Antonio de La Gandara

L'exposition du Musée Lambinet, avec 120 œuvres et une centaine d'objets et documents, présente toute la richesse du parcours et les différentes facettes du talent de La Gandara. Elle a été rendue possible grâce aux nombreuses œuvres conservées chez les descendants du peintre, aux prêts de collectionneurs privés, ainsi qu'à ceux de plusieurs musées et institutions, en particulier le MUDO - Musée de l'Oise à Beauvais. L'exposition dialogue également avec le fonds de portraits " Belle Époque " conservé au musée Lambinet, qui sera mis en valeur pour cette occasion.

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Antonio de La Gandara, Le Bassin du Luxembourg, 1899. Huile sur toile dans son cadre d’origine en feuilles de tulipes. Collection particulière. © Antonio de La Gandara

Antonio de La Gandara (1861-1917) 
Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara a suivi les cours de l'Ecole nationale des Beaux-Arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou-Fézansac et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les œuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, le comte s'emploie à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie pour l'élever au rang de peintre mondain, ce que l'histoire retiendra. 

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Antonio de La Gandara, Portrait de Madame Johannès Gravie, 1907. Huile sur toile dans son cadre d’origine en papier mâché, Collection particulière. © Antonio de La Gandara

Commissariat de l'exposition : Xavier Mathieu, biographe, descendant de l'artiste et président de l'association des Amis d'Antonio de La Gandara (http://lagandara.fr/).
Scénographie : Jérôme Dumoux, Myartdesign
Catalogue : Antonio de La Gandara, gentilhomme-peintre de la Belle Époque, 144 pages, 190 ill.- Prix de vente : 24€, publié aux Editions Gourcuff Gradenigo

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Antonio de La Gandara, Don Quichotte au clair de lune, 1912. Huile sur toile, Collection particulière. © Antonio de La Gandara

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