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Alain.R.Truong
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4 octobre 2019

Exposition "Les derniers feux du palais de Saint-Cloud" au musée des Avelines à Saint-Cloud

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Adolphe Block (éditeur) Façade sur la cour d’honneur du palais de SaintCloud Vers 1868 Photographie stéréoscopique Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2013.13.15 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol.

Saint-CloudLe musée des Avelines, en partenariat avec le Mobilier national, propose de faire découvrir les intérieurs du palais de Saint-Cloud à son apogée vers 1868, à travers l’exposition intitulée Les derniers feux du palais de Saint-Cloud, qui se tiendra au musée des Avelines du 10 octobre 2019 au 23 février 2020. 

L’exposition Les derniers feux du palais de Saint-Cloud fait revivre les fastes du palais de Saint-Cloud à la fin du règne de Napoléon III. Cette résidence à quelques encablures de Paris, tant appréciée aux beaux jours par l’Empereur, l’impératrice Eugénie et la Cour, a été le témoin des pages majeures de l’histoire de France, comme la proclamation de l’Empire le 18 mai 1804 et le rétablissement de la dignité impériale le 2 décembre 1852. 

L’histoire d’un album de photographies respirant le parfum d’un palais disparu… 

En 2014, le musée des Avelines fait l’acquisition d’un rare album de photographies (tirages sur papier albuminé, obtenus par contact à partir des plaques de verre) de Pierre-Ambroise Richebourg (1810- 1875) consacré au palais de Saint-Cloud sous le Second Empire, et commandé à l’époque par Napoléon III. Dans cet album, comportant 99 photographies de petit format (9,5 cm sur 8 cm) dont 23 vues extérieures et 76 vues intérieures, le photographe réussit à capter le raffinement de l’ameublement du palais vers 1868, deux ans avant sa disparition dans l’incendie qui le ravagea en octobre 1870. Il s’agit d’un exemplaire unique car il est le seul sur le palais de Saint-Cloud, signé du photographe de la Couronne, Pierre-Ambroise Richebourg. 

L’exposition présente près de 100 œuvres et objets provenant du palais de Saint-Cloud, évacués avant l’incendie vers Paris dès août 1870 à la demande de l’impératrice Eugénie et avec le soutien zélé du commandant Armand Schneider, régisseur du palais, ou des équivalences quand ceux-ci ont disparu. La scénographie confronte les photographies intérieures de Richebourg aux nombreux objets sauvés, principalement empruntés ici aux collections du Mobilier national.

Ces rapprochements témoignent de l’élégance et de l’éclectisme du riche ameublement du palais, et particulièrement du goût de l’Impératrice pour le style Louis XVI, associant objets authentiques et belles copies ou interprétations du XIXe siècle dans un souci d’harmonie parfois assez audacieux.

Les différents espaces de l’exposition inviteront les visiteurs à une promenade dans les appartements impériaux de Saint-Cloud, évoqués par de grandes reproductions photographiques avec en contrepoint les meubles, vases, tapisseries, tableaux, sculptures, volontairement choisis par le couple souverain très attaché à cette demeure.

Si l’exposition propose une histoire du goût sous le Second Empire, elle est aussi une invitation à la promenade dans les allées du parc de Saint-Cloud, proche du musée des Avelines, le Domaine national de Saint-Cloud s’associant au projet avec la reproduction en grand format in situ des vues extérieures de l’album Richebourg pour une meilleure appréhension de l’espace.

Cette exposition, sous le commissariat général d’Emmanuelle Le Bail, directrice du musée des Avelines, bénéficie du co-commissariat de Bernard Chevallier, conservateur général honoraire du patrimoine et auteur du livre de référence Saint-Cloud, le palais retrouvé, et d’Arnaud Denis, inspecteur des collections du Mobilier national.

Du 10 octobre 2019 au 23 février 2020.

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Pierre-Ambroise Richebourg (1810 – 1875), Vue du grand salon de l’Impératrice. Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol

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Furet (cadran signé : « Furet Horloger du Roi »), Pendule à « l’Étude ». Bronze doré, marbre blanc, fin du XVIIIe siècle (époque Louis XVI), 49 x 70 x 28 cm Paris, Mobilier national, GML 6890 © Mobilier national, Isabelle Bideau

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 Pierre-Ambroise Richebourg (1810 – 1875), Le salon de Mars. Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol.

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Joseph-Pierre-François Jeanselme (?-1861), Chaise, en bois sculpté et doré, couverte d’un retissage du début du XXe siècle du meuble aux oiseaux et papillons en tapisseries de Beauvais, posé en 1839, 94 x 52 x 46 cm, Paris, Mobilier national, inv. GMT 7932 /6 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

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Manufacture des Gobelins, d’après Elisabeth Louise Vigée Le Brun (1755-1845), Marie-Antoinette et ses enfants. Tapisserie de haute lisse, laine et soie, 1818-1822, 282 x 212 cm, Paris, Mobilier national, inv. GMTT 347 © Mobilier national, Philippe Sébert.

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Pierre-Ambroise Richebourg (1810 – 1875), Le salon de Vénus. Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol Sous la tapisserie du duc d’Anjou, on peut voir la console à tête de Minerve du Ier Empire. 

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François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841), Console à tête de Minerve. Bois sculpté et doré, bronze doré, marbre rouge Griotte livré par le marbrier Louis Etienne Hersent (1741-1817), Paris, époque Empire, 1808, 104 x 164,5 x 50 cm, Paris, Galerie Steinitz © Paul Steinitz 

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Manufacture des Gobelins, d’après Pierre-Paul Rubens (1577-1640), La Reine s’enfuit du château de Blois dans la nuit du 21 au 22 février 1619. Tapisserie, haute lisse, laine et soie, 1835-1837, 405 x 306 cm, Paris, Mobilier national, inv. GMTT 244/8 © Mobilier national, droits réservés.

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Paire de vases «étrusque de Naples» décor d’oiseaux et rubans en relief blanc sous émail, Porcelaine de Sèvres, 1853, 48 x 26 cm, Paris, Mobilier national, inv. GML 8876 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

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Pierre-Ambroise Richebourg (1810 – 1875), Le grand salon ou salon blanc de l’appartement de l’Orangerie .Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol

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Michel Victor Cruchet (1815-1899), Écran de cheminée. Hêtre sculpté et doré, 1855, Manufacture de Beauvais, d’après Pierre-Adrien Chabal-Dussurgey (1819-1902). Tapisserie, basse lisse, laine et soie, livré en 1855, 158 x 92 x 55 cm, Paris, Mobilier national, inv. GMT 1169 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

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Pierre Riton, Jules Peyre et Jules Dieterle, Vase à quatre lobes, détail. Porcelaine de Sèvres, 1854, 106 x 42 cm, Paris, Mobilier national, inv. GML 888/1 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

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Vue du grand salon de l’Impératrice, vers 1868. Extraite du film « Restitution virtuelle du palais de Saint-Cloud à la fin du Second Empire » de Philippe Le.

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Friefrich Starke (1802-1872) sur un modèle de Claude-Aimé Chenavard (1798-1838), Modèle pour dossier de canapé. Huile sur toile, 1833-1834, 54 x 170 cm, Paris, Mobilier national, inv. Beauvais 40 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

 

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Henri-Léonard Wassmus (actif de 1840 à 1868), Table de salon. Bois de rose, marqueterie de bois de couleur, bronze doré, 1855, 76 x 156 x 98 cm, Paris, Mobilier national, inv. GME 4289 © Mobilier national, Isabelle Bideau. 

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Ferdinand Mérigot (1822 - 1884), Vase «potiche chinoise», à fond brun et décor de fleurs de cerisiers du Japon et hérons. Porcelaine de Sèvres, 1868, 85 x 33 cm, Paris, Mobilier national, inv. GML 836/1 © Mobilier national, Isabelle Bideau.

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 Horace Vernet (1789 –1863), Le Zouave trappiste. Huile sur toile, 1856, Saint-Cloud, musée des Avelines, en cours d’acquisition. Don de Jacques Foucart et Elisabeth Foucart-Walter en mémoire de Bruno Foucart (1938-2018), dans le cadre du partage successoral de la collection de Bruno Foucart © Ville de Saint-Cloud - Musée des Avelines / Gilles Plagnol. 

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Pierre-Ambroise Richebourg (1810 – 1875), Allée du Fer à cheval, montée de la Balustrade, lanterne de Démosthène. Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud – Musée des Avelines / Gilles Plagnol.

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Pierre-Ambroise Richebourg (1810-1875), Aile et parterre de l’Orangerie.Tirage photographique sur papier albuminé, vers 1868, Saint-Cloud, musée des Avelines, inv. 2014.5 © Ville de Saint-Cloud - Musée des Avelines / Gilles Plagnol

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