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Alain.R.Truong
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13 mai 2022

Exposition Regards à la Maison Victor Hugo, jusqu'au 19 juin 2022

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Affiche de l'exposition Regards à la Maison de Victor Hugo © DR

PARIS - Regards n’est pas une exposition comme les autres. Imaginée par une commissaire non-spécialiste, elle propose des chemins de traverse mêlant des époques, des artistes et des styles. Surprenante, proposant des rapprochements inédits et des mises en abyme, elle tend un miroir inattendu aux œuvres d’art qui témoignent de ce que les artistes, hier comme aujourd’hui, ont su voir, méditer et transmettre.

Réfléchir sur le regard, c’est s’ouvrir au monde. Cheminer, à travers la lumière, vers soi, vers l’autre, vers l’attendu, vers l’inattendu, vers toutes sortes de révélations, d’interdits, de rêves et de visions, mais aussi de déjà-vu.

L’exposition s’articule autour de quatre points de vue.

Le premier concerne l’œil et le regard en tant qu’acteur de notre rapport à l’autre, source et miroir de nos émotions. Tourné vers l’intérieur, ou confronté à sa propre image, le regard se fait introspectif. Une série d’autoportraits de Rembrandt et de Brion Gysin nous rappellent que les artistes ont souvent questionné leurs propres visages de façon amusée, parfois inquiétante, mais toujours sincère.

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Anonyme, Pendentif ; œil droit bleu peint en miniature. Gouache, monture en or, verre sur les deux faces, 4,3 x 2,1 cm Paris, musée Carnavalet – Histoire de Paris, inv. CAROM3384

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Rembrandt (Rembrandt Harmensz Van Rijn, dit) (1606-1669) Rembrandt aux cheveux hérissés, 1631. Eau-forte, 6,4 x 6 cm. Paris, Petit Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris, inv. PP-GDUT07655

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Brion Gysin (1916-1986) Am I what I Am ?, 1961. Diapositive, vue grattée. Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, inv. AMVPPH2178.

L’étape suivante nous permet de saisir les différences entre voir et regarder à travers une série de dispositifs disposés comme en labyrinthe, où les œuvres se laissent découvrir plus ou moins facilement. Le visiteur fera l’expérience de regards volés, de regards interdits, de regards en passant, de regards furtifs – œuvres d’Arroyo, Caroline Feyt, Jules Dalou et Jean Béraud. La Gitane de Raymond Hains, s’offrira enfin plus sereinement à notre contemplation.

Le troisième point de vue est celui de la vision et de l’imagination. Des dessins de Victor Hugo, des photographies de Klavdij Sluban, des lithographies d’Odilon Redon explorent notre capacité à voir au-delà du réel, à inventer des illusions ayant toute les formes et tous les pouvoir de la réalité.

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Victor Hugo (1802-1885), Ruines d’un burg, mai 1847. Plume et lavis d’encre brune, aquarelle, papier vélin, 2,4 x 11 cm. © Paris, maison de Victor Hugo

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Odilon Redon (1840-1916) « Je vis une lueur large et pâle », La Maison hantée, 1896. Lithographie sur Chine appliqué sur vélin, 23,2 x 17,2 cm Paris, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, inv. PP-GDUT11317(3)

Le dernier point de vue porte sur notre monde contemporain, saturé de regards et d’images à travers toutes sortes d’écrans. Pour questionner cet immense réseau d’images, on peut se souvenir de quelques mythes anciens qui, souvent de façon tragique, mettent en jeu des regards, et trouvent des échos dans le monde contemporain : la folie des selfies et la malédiction de Narcisse, l’omniprésence des caméras de surveillance et autres drones et le géant Argos aux cent yeux, le harcèlement des femmes et l’aventure de Diane et Actéon, le regard dangereux de Méduse... Avec les œuvres de Stéphane Pencréac’h, Djamel Tatah, Salvador Dali, Ossip Zadkine, Antoine Bourdelle et une vaste sélection d’images et de photographies contemporaines.

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Lucien Jonas (1880-1947) OEdipe, tête et main gauche, étude pour le panneau II de la salle des fêtes de la maison des Centraux, rue Jean Goujon, 1916. Fusain rehaussé de lavis aquarellé, papier vergé, 81 x 47 cm. Paris, musée Carnavalet – Histoire de Paris, inv. CARD14880-27.

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Antoine Bourdelle (1861-1929), Tête de méduse. Plume et encre de Chine sur papier, 24,8 x 27 ,9 cm. Paris, musée Bourdelle, inv. MBD1602.

L’exposition Regards a été conçue par Lucienne Forest, commissaire non spécialiste, à partir des collections des musées de la ville de Paris, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris et du Fonds d’art contemporain – Paris Collections.
Elle est le fruit d’une collaboration entre Paris Musées et le Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris Psychiatrie et Neurosciences Saint-Anne et le Groupe d’Entraide Mutuelle, Le Passage. 
 

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Charles-Frédéric Lauth, La salle manger de George Sand à Nohant, XIXe siècle,huile sur panneau, 79.5 x 98.5 cm. © Paris, Musée de la Vie romantique.

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Jean Fautrier (1898-1964) Les yeux, 1940. Plâtre, 15 x 16,5 x 8 cm. © Paris, musée d’art moderne de la Ville de Paris

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Jean-Claude Vénézia (1941-2013) Boutique d’antiquité, avenue du Président Wilson, 1976. Photographie, 31 x 24 cm. © Paris, bibliothèque historique de la Ville de Paris

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Alexandra Sacha Pabst, Autoportrait, ombre, à l'hôtel Mayflower, 1983. Photographie, tirage gélatino-bromure, 36 x 24 cm. © Paris, musée Carnavalet – Histoire de Paris

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Stéphane Pencréac’h, Persée et la Méduse, 2011, huile sur toile. © Paris Musées, Musée d’art moderne de la ville de Paris

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