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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
15 juin 2006

Qianlong, un empereur patron des arts

coupe_quanlongChine, époque Qianlong (1736-1795). Paire de coupes sur piédouche en bronze et émaux cloisonnés, diam. 14,2 cm.
Estimation : 20 000/30 000 €.

Sous Qianlong, l’art chinois brille de ses derniers feux. Collectionneur, il enrichit ses palais de calligraphies, porcelaines et bronzes ; patron des arts, il développe les ateliers impériaux dans l’enceinte de la Cité interdite, pas moins de vingt-sept, qui seront peu à peu démantelés par ses successeurs. Tout objet sorti de ces ateliers en porte la marque... et déchaîne encore la convoitise des collectionneurs. Une paire de coupes polylobées en bronze et émaux cloisonnés sur une alternance de fonds bleu et jaune (voir photo) possède cette fameuse signature en six caractères, en kaishu, ou calligraphie régulière, mise à l’honneur sous la dynastie Tang (VIIe-IXe siècle). Les traits composant le caractère sont contenus dans une forme carrée. Alignés en colonne, ces carrés permettent la fluidité du souffle et du regard. La technique du cloisonné apparaît sous les Ming. D’origine étrangère, elle est d’abord considérée comme vulgaire, puis est adoptée pour la décoration des demeures impériales et à l’usage des temples. l'ornement est imité des laques et des porcelaines. Dès le XVIe siècle, les décors se font plus denses, la palette des couleurs de plus en plus sophistiquée, pour atteindre une perfection technique sous les Qing. Les émaux cloisonnés ornent des miniatures ou des objets de grandes dimensions, tels des grands vases à poissons et des brûle-parfums, témoignages de la virtuosité des artisans impériaux. Notre paire de coupes est décorée de motifs impériaux : dragons pourchassant la perle sacrée et symboles de longévité et de bonheur utilisés dans toute adresse à l’empereur.

(Vente Lundi 12 juin, salle 15, Tajan SVV. M. Ansas) (by courtesy of La Gazette de l'Hôtel Drouot)

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