LYON, probablement Manufacture royale de faïences, Plat au cavalier, vers 1750

Faïence de grand feu ; forme ovale à huit pointes.
Rare iconographie au centre du bassin : un cavalier juché sur un dromadaire (ou un chameau) est peint sur une terrasse formant falaise accostée d'une fabrique. La pièce comporte deux motifs anamorphotiques ainsi qu'un grand plant de tabac, car la culture du tabac était courante dans la région lyonnaise depuis l'importation de l'herbe à Nicot. Petits insectes, grand papillon à ailes bleues et oiseau en vol. L'aile est ornée de quatre branches fleuries groupées descendant à partir de l'aile sur le marli. Filet à cordon et perles en vert au pourtour. 38,8 cm x 28 cm. Restauré. Estimé : 1 000 / 1 200 € - Adjugé : 2 600 €

L'ouvrage de Pierre Damiron présente une pièce de même forme et avec des fleurs semblables, pl. 10, n° 56. Par analogie, avec le plat conservé dans les collections du musée national de Céramique de Sèvres, ce plat du type I, a très probablement été peint par Pierre Mongis.
Nous remercions M. Bernard Deloche de ses précieuses indications.
Bernard Deloche avec la coll. de Michel Descours et Léon Sublet, " Faïences de Lyon ", Plouguerneau, Beau fixe, 1994.

Etude Rossini Paris. Estampes, Dessins, Tableaux Anciens et Modernes, Mobilier, Objets d'Art.Vente du 10 décembre 2007