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Alain.R.Truong
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27 mars 2008

Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), Nature morte

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Pierre-Joseph Redouté (1759-1840), toile datée 1821, 48,5 x 41 cm. Estimation : 40 000/60 000 €.

Les Liliacés et Les Roses sont ses lettres de noblesse. Pierre-Joseph Redouté est universellement connu pour les illustrations de ces deux ouvrages de botanique. Une renommée qui poussa les scientifiques du monde entier à venir le rencontrer, à l’image de l’Américain Audubon chez le duc d’Orléans, en 1828. Né à Saint-Hubert, dans les Ardennes belges, Redouté réalise très jeune son tour de Flandres. À Amsterdam, il admire les peintures de Van Huysum. C’est décidé, il sera peintre de fleurs ! En 1782, il rejoint à Paris son frère aîné, Antoine-Ferdinand, peintre de décors. Après avoir été nommé dessinateur du cabinet de Marie-Antoinette, Pierre-Joseph assiste Gérard Van Spaendonck au recueil des vélins du Muséum d’histoire naturelle. Il deviendra peu de temps après peintre de l’impératrice Joséphine. Cette dernière, d’origine créole, se passionne pour les plantes. À la Malmaison, elle a créé un fabuleux jardin qu’elle confiera à Bonpland et Redouté. Sur sa recommandation, le peintre sera nommé maître de dessin au Jardin des Plantes. Parmi ses élèves figurent des personnalités, à l’instar de Metternich, du roi de Wurtemberg ou de la duchesse de Berry. À côté de la parution de ses deux ouvrages, Les Liliacés, parus de 1802 à 1826, et Les Roses, en 1818, Redouté expose, très peu, ses tableaux. Seule une trentaine auraient été présentés au Salon, dont peut-être notre toile, à l’édition de 1822. Au-delà de sa précision de botaniste, l’art de Redouté se pare d’une poésie raffinée et pleine de simplicité. "Le Raphaël des roses", comme le surnommaient ses contemporains, prenait un plaisir particulier à choisir ses fleurs dans un jardin, notamment chez Mme Prévost, fleuriste au Palais-Royal. Delphiniums, narcisses, pivoines, reines-marguerites et volubilis se marient ici avec ses fameuses roses pour l’éternité. (www.gazette-drouot.com)

Tours, lundi 31 mars. Hôtel des ventes Giraudeau SVV. M. Millet

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