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Alain.R.Truong
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7 septembre 2011

"Turkophilia révélée", l'art ottoman issue de collections privées @ Sotheby's Paris

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Jean Jacques François Rivière, Personnage en costume turc, 1697, huile sur toile. Photo: Sotheby's.

PARIS.- Sotheby’s accueillera du 19 au 22 septembre 2011 TURKOPHILIAaccueillera du 19 au 22 septembre 2011 TURKOPHILIA RÉVÉLÉE, une exposition rassemblant des oeuvres d’art ottoman issues de collections privées. Coïncidant avec le 14ème Congrès International d’Art Turc, l’exposition présentera d’importantes pièces d’orfèvrerie, de céramique, de tissus, de calligraphie et de turqueries.

Pour Edward Gibbs, Directeur chez Sotheby’s et Chef du Département d’Art Islamique et du Moyen-Orient, « C’est un honneur pour Sotheby’s de pouvoir accueillir l’exposition TURKOPHILIA RÉVÉLÉE. Cette exposition présente une opportunité rare de découvrir quelques-unes des plus belles pièces créées sous l’ère ottomane. Les trésors exposés couvrent plus de quatre siècles d’histoire et font apparaître toute la richesse des arts décoratifs turcs et la fascination que l’orientalisme exerçait en Europe ».

Dans l’avant-propos du catalogue de l’exposition, Frédéric Hitzel explique le dessein de l’exposition dans les termes suivants: « Nous tentons de retracer l’évolution des arts décoratifs turcs à travers le XXème siècle. Cette exposition nous permet de montrer comment notre connaissance de l’art turc s’est développée et de faire le point sur les avancées de la recherche dans ce domaine ».

Situé au carrefour de l’Orient et de l’Occident, l’Empire Ottoman s’est nourri de nombreuses influences, notamment chinoise, européenne et perse, qui ont abouti à l’élaboration d’un langage artistique unique et cohérent se déclinant dans tout le répertoire des arts décoratifs.

Orfèvrerie

L’expansion ottomane dans les Balkans du XIVème au XVIème siècles permit l’accès aux nombreuses ressources minières et à la riche tradition de l’orfèvrerie de la région.

L’exposition souligne l’influence que cette annexion territoriale eut sur l’art ottoman à travers de magnifiques objets domestiques en argent. Parmi les plus belles pièces figure un pichet à godrons muni d’une anse en forme de dragon fabriquée à Istanbul au XVIème siècle.

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Pichet à godrons muni d’une anse en forme de dragon, Istambul, XVIème siècle. Photo: Sotheby's

Céramiques.

La céramique d'Iznik est considérée comme l’une des plus belles réalisations des arts décoratifs ottomans. A l’origine, les carreaux servaient à décorer l’intérieur des mosquées, des mausolées et des hammams. De nombreuses pièces en céramique étaient par ailleurs fabriquées pour les marchés locaux et étrangers. Ces céramiques devinrent très prisées par les collectionneurs européens à partir du XVIème siècle. L’exposition en présentera une large sélection, à l’instar d’un magnifique plat blanc en céramique, à décor d’oeillets et de tulipes, réalisé à Iznik entre 1570 et 1575.

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Plat blanc en céramique, à décor d’oeillets et de tulipes, Iznik, 1570-1575. Photo: Sotheby's

Turqueries.

Les solides relations commerciales établies dès le XVIème siècle entre l’Empire Ottoman et l’Europe Occidentale, notamment Venise, contribuèrent à d’importants échanges artistiques dans le domaine des arts décoratifs. Ces derniers allaient se perpétuer tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles et trouver leur expression la plus théâtrale dans des dessins désormais qualifiés de « turqueries ». Les nombreux récits de voyageurs et les rapports d’ambassadeurs, remplis de détails sur la vie à la cour et le quotidien de l’Empire Ottoman contribuèrent à nourrir cet intérêt pour toutes les choses « turquesques ». La diffusion de portraits de sultans donna lieu parfois à de vastes séries de gravures et de peintures.

 Soliman

Melchior Lorichs, Portrait de Soleman le Magnifique, gravure (3ème Etat). Photo: Sotheby's

PARIS.- Sotheby’s announced that it will present TURKOPHILIA REVEALED, an exhibition of Ottoman art in private collections, at Sotheby’s Paris, from 19th – 22nd September 2011. The exhibition, which will be held during the 14th International Congress on Turkish Art, will comprise important examples of silverware, ceramics, textiles, calligraphy and Turqueries.

Edward Gibbs, Sotheby’s Senior Director and Head of Department, Middle East and Islamic Art said: ‚Sotheby’s is delighted to be hosting TURKOPHILIA REVEALED. This thought-provoking exhibition offers a rare opportunity to view some of the finest examples of arts produced during the Ottoman era. The diversity of Turkey’s decorative arts and Europe’s Orientalist fascination with the Ottoman world are examined in a range of treasures spanning four centuries.‛

In the foreword to the exhibition catalogue, Frédéric Hitzel writes: “We are attempting […] to retrace the evolution of Turkish decorative art history over the course of the twentieth century… This exhibition gives us the opportunity to map the development of this knowledge of Turkish art and to take stock of the advances in research.”

Located at the cross roads of East and West, the Ottomans absorbed a diverse range of influences, including Chinese, European and Persian, to produce a distinctive and coherent artistic language across the repertoire of their decorative arts.

Silverware
Ottoman expansion into the Balkans from the Fourteenth to Sixteenth Centuries gave access to the region’s lucrative silver mines and the rich traditions of Balkan silversmiths. The exhibition examines this influence on Ottoman art, through a range of exquisite silver domestic objects. A highlight of the exhibition is a covered jug, with gadrooning and dragon-headed handle, made in Istanbul in the Sixteenth Century.

Ceramics
Iznik ceramics have long been recognised as one of the greatest achievements of the Ottoman decorative arts. Tiles were made primarily to decorate mosque interiors, mausoleums and hammams, and a wide variety of everyday wares were produced for local and export markets. The exhibition features a selection of these items, which from the Sixteenth Century were highly prized by European collectors. A wonderful example is the fritware dish with carnations and tulips, underglaze painted decoration on an opaque white glaze, produced in Iznik between 1570 and 1575.

Turqueries
As early as the Sixteenth Century, trading relations between the Ottoman Empire and Western Europe, most notably Venice, were well-established. These blossomed into significant artistic exchanges in the field of the decorative arts. Such interconnections were to persist in the Seventeenth and Eighteenth Centuries, but on a more theatrical level, through what came to be known as Turqueries. A burgeoning number of traveller’s accounts and ambassadorial reports, enriched with details of court and everyday life, fuelled an appetite for all things ‘Turquesque’. Portraits of the sultans were circulated and sometimes resulted in opulent series of engravings and paintings.
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