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Alain.R.Truong
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26 août 2012

Pendentif, Saint Georges terrassant le dragon. France ou Italie, seconde moitié du XVIe siècle

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Pendentif, Saint Georges terrassant le dragon. France ou Italie, seconde moitié du XVIe sièclePhoto Kohn

Or, cristal de roche et émail. H. 5 cm, L. 4,5 cm. Estimation : 25 000 / 30 000 €

Cet exceptionnel pendentif présente une superbe figure émaillée de Saint Georges terrassant le Dragon. Travaillée en ronde bosse, elle est visible des deux côtés grâce à la transparence du cristal de roche qui la protège. Malgré la dimension réduite de la scène, chaque détail de l'assaut de Saint Georges a pu être rendu, notamment les mouvements nerveux de chacun des protagonistes.
La monture est bordée d'un très riche décor de FLeurs de lys en émaux blanc et rose alternant avec des pinacles. Saint Georges fut très souvent représenté dans ce type de bijou au cours de la Renaissance car il véhiculait l'image de l'idéal chevaleresque et de la Vertu religieuse.
Ce type de bijou sediffusa ainsi dans toute l'Europe, sous forme de pendentif ou d'enseigne. Très présent en France et en Italie, il représentait soit directement le Combat de Saint Georges soit plus généralement une allégorie des vertus montrant un cavalier juché sur un puissant destrier.

On retrouve ces thèmes notamment dans un bijou conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne attribué à un atelier français vers 1550 - 1560. S'il est difficile d'indiquer un lieu précis pour sa réalisation, ce pendentif demeure d'une grande Rareté notamment pour la qualité de l'émail utilisé dans la scène principale et son traitement en ronde bosse.

L'émail est une pâte de verre colorée et vitrifiée qui se Fixe sur du métal par fusion.

Les couleurs sont obtenues par l'ajout d'oxydes métalliques.

L'artiste a ici souhaité donner encore plus d'éclats à ces émaux translucides en utilisant la technique du «paillon», composé d'une mince parcelle d'argent ou d'or appliquée et recouverte d'émail translucide.

Cette technique est parfaitement visible dans le vert du dragon ou le rouge du tapis de selle; lorsqu'ils sont traversés par la lumière, les paillettes de métaux précieux incorporés au début de la réalisation s'illuminent et font éclater la matière.

Kohn. Samedi 15 septembre 2012. Hôtel Le Bristol, Salon Castellane - 112, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris. http://www.kohn.fr

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