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Alain.R.Truong
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10 janvier 2014

Rare oeuf d’Aepyornis Maximus. Quaternaire Sub-récent, Madagascar

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Rare oeuf d’Aepyornis Maximus. Quaternaire Sub-récent, Madagascar. Photo courtesy Leclere 

H. : 33 cm.  complet non restauré. Estimation : 30 000 / 40 000 €

L’Aepyornis Maximus, aussi nommé « l’oiseau éléphant», pouvait atteindre 3 mètres de haut.
Il est considéré comme le plus grand oiseau du monde et a pondu les plus grands oeufs connus.
Sa répartition était endémique à l’île de Madagascar.
Sa disparition est probablement due à l’arrivée de l’homme sur cette île.
Notre exemplaire est intact et de grande dimension.
Les premiers oeufs ramenés en France ont été apportés au naturaliste Geoffroy de St Hilaire, qui en a fait la description pour la première fois à l’académie des sciences en 1851.
Ancienne collection Banzet, rapporté de Madagascar en 1964.
Resté dans la même famille depuis.

Note : l’ancien ordre des Aépyornithiformes regroupe la seule famille des Aépyornithidés, ou oiseaux-éléphants. Toutes les espèces de cet ordre sont aujourd’hui éteintes.
Les aepyornis, qui vivaient exclusivement à Madagascar, comptaient dans leur rang l’oiseau le plus grand du monde puisqu’il mesurait plus de trois mètres de haut et pesait près d’une demi-tonne.
On a longtemps pensé que l’extinction des oiseaux de cette famille était due à l’action humaine, mais une étude récente (2000) menée par des archéologues des universités de Sheffield et de Royal
Holloway montre qu’on ne sait même pas si ces oiseaux étaient chassés pour leur viande.
Ces oeufs sont aujourd’hui classés trésors nationaux à Madagascar.
Le premier témoignage moderne de l’existence de l’Aepyornis maximus sera quant à lui effectué par le premier gouverneur de Madagascar, l’Amiral Etienne de Flacourt.
L’oiseau décrit alors sous le nom de «Vouroupatra» et ses oeufs énormes restaient alors légendaires.
Il fallut toutefois attendre le 27 janvier 1851 pour qu’une communication de l’Académie des Sciences par M. Isidore Geoffroy Saint Hilaire donne une preuve scientifique et une dénomination de l’animal à qui l’on attribuera definitivement la ponte de ces oeufs.
Cet homme de science en montra d’ailleurs publiquement quelques exemplaires. Voir Fuller, E., Extinct Birds, Oxford University Press, 2000. et Milne Edwards, A., Masson, G., Recherche sur la faune ornithologique éteinte des îles Mascareignes et de Madagascar, 1866.

Leclere . Mercredi 15 janvier 2014. 5, rue Vincent Courdouan - 13006 Marseille. Tel: +33 (0)4 91 50 00 00

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