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Alain.R.Truong
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16 avril 2014

La Collection Russe - Russian Collection from the Hillwood Museum

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Œuf de Fabergé de Catherine II, ou l'Œuf en grisaille. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Une magnifique pièce en or, diamants, perles, argent, platine et verre. Ce chef-d'œuvre a été réalisé par Henrik Wigström, dernier chef orfèvre de la société Fabergé, et abrite une cachette secrète. L’œuf a été créé pour l'empereur Nicolas II à titre de cadeau de Pâques pour sa mère en 1914.

Catherine the Great Easter Egg. Fabergé (firm); Wigström, Henrik Immanuel (workmaster); Zuev, Vasilii Ivanovich (miniatures).Saint Petersburg, 1914. Gold, diamonds, pearls, opalescent enamel, opaque enamel, silver, platinum, mirror. H. 4 3/4 in. (without stand). Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Henrik Wigström, Fabergé's last head workmaster, created this egg for Nicholas II to present to his mother, Maria Fedorovna, on Easter morning in 1914. Vasilii Zuev, a designer employed by the Fabergé firm, painted the monochrome en camaïeu pink enamel panels with miniature allegorical scenes of the arts and sciences after French artist François Boucher. According to a letter from Maria Fedorovna to her sister, Queen Alexandra of England, the surprise in this egg was a mechanical sedan chair, carried by two blackamoors, with Catherine the Great seated inside (it has now been lost). To feature Catherine the Great, who prided herself on being a patron of the arts and sciences, as part of the surprise is certainly in keeping with this elaborate egg's style and imagery.

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Fabergé. L'Œuf aux douze monogrammes. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Il s’agit d’un œuf Fabergé en or recouvert d'un émail bleu-ciel et de diamants, offert par l'empereur Alexandre III à son épouse en 1896. Les rangées de diamants divisent cet œuf en 12 compartiments, dont chacun est orné des initiales des personnalités couronnées – soit d'Alexandre, soit de son épouse Marie Fedorovna. L'émail a été astucieusement enlevé par endroits afin qu'on puisse voir l'or qu’il recouvre. En 1885 l'empereur a initié la coutume d'offrir à son épouse un œuf Fabergé pour chaque fête de Pâques, et son fils a poursuivi cette tradition.

Twelve Monogram Egg. Fabergé (firm); Perkhin, Mikhail (workmaster), Saint Petersburg, 1896. Gold, champlevé enamel, diamonds, satin. H. 3 1/8 in., W. 2 3/16 in. Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

In 1886, Alexander III initiated the custom of presenting his wife, Maria Fedorovna, with a Fabergé egg each Easter. Beginning with this particular egg, Alexander III's son, Nicholas II, continued the family tradition each Easter by giving an egg to both his mother, Maria Federovna, and his wife, Alexandra. Rows of diamonds divide the egg into twelve panels. The crowned ciphers of Alexander III and Maria Fedorovna, set in diamonds, provide a simple yet elegant decoration against the dark blue enamel. Only under high magnification is it possible to notice the champlevé enamel technique. Areas for the enamel were carved out of the gold, leaving the thin red-gold ribs that form the foliate design. To the naked eye, it appears that the gold design was painted on the ovoid surface.

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Horloge Fabergé. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cette horloge en argent du XVIIIème siècle, de style rococo avec des compartiments secrets, appartenait à l'impératrice Marie Fedorovna, mère de l'empereur Nicolas II. Selon la légende, Marie admirait la version originale de cette horloge qui avait été construite par l'orfèvre anglais James Cox pour l'impératrice Alexandra, épouse de Nicolas. Le couple impérial a commandé à Fabergé la réplique de cette horloge dans un style plus commode où ont été ajoutés des panneaux latéraux avec les portraits de Nicolas et d'Alexandra.

Table Clock. Fabergé (firm); Rappoport, Julius (workmaster); Henry Moser & Cie (movements), Saint Petersburg, 1896. Silver gilt, bowenite, watercolor on ivory. H. 11 1/4 in., W. 4 in. Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

As this clock demonstrates, famed Russian designer Carl Fabergé borrowed ideas not only from eighteenth-century France, but also from the English rococo. An eighteenth-century clock attributed to James Cox that reputedly belonged to Empress Alexandra (now at the Walters Art Gallery, Baltimore) served as the basis for the piece in the Hillwood collection. According to legend, Maria Fedorovna, Alexandra's mother-in-law, admired the English clock by Cox. Nicholas and Alexandra then commissioned Fabergé to create a new piece as a gift for Maria, whose monogram appears on the back. To create the clock in the Hillwood collection, Fabergé both copied and altered details from his model. Both clocks take the form of chests of drawers, and two putti at each side support the clockworks. In addition to drawers, the Fabergé clock has side panels that open to reveal portraits on ivory of Nicholas and Alexandra.

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Coupe de récompense militaire.  Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cette coupe militaire en or pur de style néoclassique russe a été remise au général-adjudant Stepan Apraskine en 1833. Apraskine a participé à la guerre de la Russie contre Napoléon en 1812 avant de mener une brillante carrière militaire. Au cours de son règne Nicolas Ier récompensait les mérites des hommes éminents en commandant des pièces exclusives, comme cette coupe. La poignée de la coupe a la forme d’un casque de la garde impériale orné de plumes.

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Couronne nuptiale. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

C’est la couronne de diamants portée par l'impératrice Alexandra lors de son mariage avec l'empereur Nicolas II en 1894. Les diamants sont fixés sur une base recouverte de velours et, au-dessus de la couronne, on retrouve une croix faite de six diamants de plus grande taille. Les six bandes, liées par une septième qui fait le tour de la couronne, sont ornées de trois rangées de diamants plus petits entre lesquelles se trouvent deux rangs de plus gros diamant.

Nuptial Crown. Headgear. Maker unknown. Saint Petersburg, 1884. Silver, diamonds, velvet. H. 5 3/4 in., Dia. 4 in. Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Empress Alexandra wore this crown at her wedding to Nicholas II in 1894. It came to be considered part of the imperial wedding regalia, along with a diamond studded kokoshnik that was worn in front of it, long diamond earrings, a jeweled clasp for the robe, and heavy bracelets, some of which date to the time of Catherine the Great. Bands of diamonds are sewn onto the velvet-covered supports of this orb-shaped wedding crown, and a cross of six larger, old mine-cut diamonds surmounts it. Three rows of small diamonds with two rows of larger diamonds in between form the bands.

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Calice de Saint-Pétersbourg (pour la communion). Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Ce calice du XVIIIème siècle fait d'or et orné de diamants et de pierres précieuses a été commandé par Catherine la Grande pour la cathédrale de la Trinité de Saint-Pétersbourg. L'impératrice avait commandé à Iver Windfeldt Buch deux ensembles liturgiques, dont chacun comportait un calice et plusieurs autres objets destinés au rituel. L'ensemble dont faisait partie ce calice a été créé pour la cathédrale de la Trinité et l'autre a été utilisé à la cathédrale de l'Assomption du Kremlin de Moscou. Pour la fabrication de ces ensembles, Catherine II avait fourni à Buch l'or et les diamants du trésor de l'Etat.

Chalice, Saint Petersburg, 1791. Gold, diamonds, chalcedony, bloodstone, nephrite, carnelian, cast glass. H. 13 in., Dia. 7 in. (bowl). Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

In December 1790, Catherine the Great commissioned Iver Windfeldt Buch to produce two liturgical sets, each comprising a chalice and several other pieces necessary for celebrating the divine liturgy. One of these sets was intended for the Dormition Cathedral in the Moscow Kremlin. Catherine presented the other set, which included this chalice, to the Trinity Cathedral in the Aleksandr Nevskii Monastery in St. Petersburg on August 29, 1791. To construct the set, Catherine provided Buch with gold and diamonds from the State Treasury; carved gems representing scenes from the life of Christ, saints, and angels, which came from her private collection. Of the gems, a thirteenth-century Byzantine cameo of the Archangel Michael is the oldest. The remaining ones are mostly seventeenth- and eighteenth-century examples, some no doubt contemporary with the chalice.

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Portrait de Catherine II. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Sur cette peinture à huile de Dmitri Levitski, Catherine II pointe son sceptre en direction de la couronne impériale, de l’orbe et du buste de Pierre le Grand. Les peintres, connus et anonymes, ont fait de nombreuses copies de ces portraits, qu'ils accrochaient dans les établissements publics, les résidences de gouverneurs ou encore dans les établissements sociaux et d'enseignement supervisés par l'impératrice. Ce portrait de 3 mètres de haut a été offert en 1788 à titre de récompense au britannique qui était un conseiller financier de l'impératrice.

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Portrait de la comtesse Samoïlova. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Le célèbre peintre russe Karl Brioullov, considéré comme une figure-clé dans le passage du néoclassicisme au romantisme en Russie, a composé ce portrait pour son amie Ioulia Samoïlova en Italie. Ce tableau de presque 3 mètres de haut est décrit, au musée de Hillwood, comme "probablement le plus important travail du peintre en dehors de la Russie". Aux yeux de Brioullov la comtesse incarnait la féminité et la beauté et il l'a peinte au moment d'une joyeuse salutation, manifestant une élégance mondaine raffinée.

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Boîte émaillée. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Trente diamants sous forme de roses soulevées entourent le portrait de l'empereur Alexandre II sur cette magnifique boîte miniature émaillée réalisée approximativement en 1870.

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Boîte à musique. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cadeau des princes Félix et Nicolas Ioussoupov à leurs parents pour leur 25ème anniversaire de mariage en 1907. Félix est surtout connu pour son implication dans le meurtre de Grigori Raspoutine, guérisseur, ami proche et homme de confiance de l'empereur Nicolas II et de l'impératrice Alexandra. Raspoutine a été tué dans le palais impérial des Ioussopov sur la rivière Moïka à Saint-Pétersbourg, représenté sur cette boîte.

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Plat. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Les orfèvres de la célèbre société de bijoux de Pavel Ovtchinnikov ont créé ce plat décoratif richement orné en 1883. On y voit les miniatures de l'empereur Alexandre III (au-dessus), de son épouse l'impératrice Marie Fedorovna (à droite) et du jeune Nicolas II (à gauche).

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Chaîne de l’Ordre impérial de Saint-André Apôtre le premier nommé. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Chaîne du XIXème siècle remise aux membres de la famille impériale, aux membres de familles royales étrangères et aux hauts fonctionnaires importants. Cette chaîne était portée pendant des cérémonies spéciales. Elle est composée de plusieurs médaillons, dont l’un représente un aigle à deux têtes – symbole de l'Empire russe – regardant à la fois vers l'est et l'ouest. Le grand médaillon du bas représente Saint-André crucifié sur une croix en forme de "X".

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Armoire  Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cadeau fait par Alexandre II à un prince russe et à son épouse pour leur anniversaire de mariage, au XIXème siècle. Ce meuble en bois était initialement orné de quatre portraits sur les portes de devant, qui représentaient le prince et sa famille. Lorsque Marjorie Merriweather Post a reçu l'armoire depuis l’Union soviétique, les portraits étaient absents et elle a ordonné de les remplacer par des panneaux en lapis-lazuli.

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Lustre en verre du palais de Catherine. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

On estime que ce lustre vient du palais de Catherine à Tsarskoïe Selo. Sous son règne est née une nouvelle ère de la verrerie avec un style original et des couleurs vives. Post l'a accroché dans son salon matinal, où il se trouve jusqu'à présent.

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Flambeaux. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Probablement utilisés dans le Palais d'hiver de Saint-Pétersbourg, ces chandeliers de 104 cm datant du XIXème siècle représentent la déesse grecque de la victoire. Sur chacun d'eux, elle se trouve au sommet d'une colonne de lazurite, tenant dans ses mains un chandelier pour six bougies.

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Icône de la Vierge de Kazan. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cette icône de la Vierge à l’enfant est une copie du XVIIème siècle. Selon la légende, l'icône originale, découverte à Kazan en 1579, a aidé les armées russes à libérer Moscou des occupants polonais en 1612.

Mother of God "Promise of Those Who Suffer". Icon. Maker unknown. Moscow, 1790-1795 (icon); 1795 (oklad). Tempera on wood with gilding, silver gilt, gilt, and niello. H. 12 1/2 in., W. 10 5/8 in. Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

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Icône de Saint-Georges avec Déisis, les Saints et les Martyrs. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Cette icône du XVIème siècle représente Saint-Georges terrassant le dragon. Saint-Georges, martyr chrétien, est entouré par Jésus, la Vierge Marie et les archanges.

St. George with Deesis, Saints, and Martyrs. Icon. Maker unknown. Russia, 16th c. Tempera on wood. H. 28 1/4 in., W. 22 in. Bequest of Marjorie Merriweather Post, 1973. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

The Great Martyr St. George the Victorious is pictured at the center of this large church icon. Surrounding the central figure is a wide border on which the bust-size figures of selected saints are painted. Above St. George appears the Deesis – Christ with the Mother of God and John the Baptist – flanked by the Archangels Gabriel and Michael. To either side stand three pairs of saints: Nicholas and Elijah, Peter and Paul, and Anthony the Great and a monastic. Along the lower border are seven martyr saints, each of whom holds the eight-point cross that symbolizes their martyrdom. 

The iconography of St. George slaying the dragon was particularly popular in the city of Novgorod, as was the commissioning of icons with selected saints. In doing so, the client was able to specify an array of saints who were of special significance to himself and his family.

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Service à thé. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Ce service à thé du XIXème siècle vient de la manufacture impériale de porcelaine, à Saint-Pétersbourg. On dit que l'impératrice Marie Fedorovna offrait traditionnellement des services à thé aux membres de sa famille et à ses amis. Bien qu'il n'existe aucune preuve que celui-ci ait justement été l'un de ses cadeaux, ce genre de présents était très raffiné et à la mode pendant la première décennie du XIXème siècle.

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Objets du service Orlov. Credit: Hillwood Estate, Museum and Gardens.

Objets du service à thé commandé par Catherine la Grande pour le comte Grigori Orlov au XVIIIème siècle. Accompagné par ses quatre frères, Orlov a organisé le coup d'Etat qui a permis à Catherine de se retrouver sur le trône russe en juin 1762. Sur le service, on voit les initiales en cyrillique d'Orlov – GGT – et sur les poignées apparaissent des petits anges.

(Sources: fr.ria.ru & www.hillwoodmuseum.org)

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