La Fondation Bemberg, sous la présidence d’Alfred Pacquement, entend avec cette quatrième exposition d’été rendre à nouveau hommage aux collectionneurs, quand bien même seraient-ils comme ici surprenants, tout en poursuivant une politique d’ouverture et de partage avec le grand public, tels que l’avait souhaité Georges Bemberg.
TOULOUSE.- It is under the subtle title ‘Même pas peur !’ (‘Fearless’) that the Fondation Bemberg is presenting for the first time ever (from 29 June to 30 September 2018) the Baronne Henri de Rothschild’s unique collection, generously loaned by the Musée des Arts Décoratifs in Paris. A superb selection of ancient and contemporary works on the theme of vanities completes the scope of the collection and enriches the exhibition itinerary.
The amazing collection that once belonged to the Baronne Henri de Rothschild (1874–1926) comprises around 200 pieces, mainly miniature skulls, some of which are embellished with precious stones, smoking cigars, or designed to be used as a tie clip. There are also skeletons, amulets, rosary beads, trinkets, and ivory, wood, and marble engravings; there are all sorts of sacred and secular objects, most of which originate from the West and some from the Far East.
Tabatière « Cranologie du docteur Gall », France, vers 1830 Loupe de buis sculpté, doublure en écaille. Diam. 8 ; H. 2 cm. Legs baronne Henri de Rothschild, 1926. Musée des Arts décoratifs, Paris © Felipe Ribon
The Baronne Henri de Rothschild bequeathed the collection to the Musée des Arts Décoratifs, which was founded 150 years ago. Sophie Motsch, Conservation Assistant at the prestigious museum, is its eminent specialist and emphasises the unique nature of this collection—with its particular theme and because it was assembled by a woman, which was extremely unusual at the time.
To highlight the presence and symbolism of the skull in art from the Renaissance to the present day, sixteenth- and seventeenth-century paintings and contemporary works—by artists such as Gerhard Richter, Niki de Saint Phalle, Annette Messager, Brassaï, and Miquel Barceló—will provide an insight into past and contemporary representations of the allegory of vanity.
‘Vanitas vanitatum omnia vanitas’: ‘vanity of vanities, all is vanity’ is the phrase in Ecclesiastes. The Fondation Bemberg commissioned the scenographer Hubert le Gall to evoke the fragility of the human condition, the passing of time, the vacuity of power, and the accumulation of possessions. He is responsible for conveying both the more fantastical side of this collection and its invitation to live life to the full.
Via this fourth summer exhibition, the Fondation Bemberg, under the presidency of Alfred Pacquement, aims once again to pay tribute to collectors, including, as in this case, those who are quite unusual, while pursuing a policy of openness and sharing with respect to the general public, as advocated by Georges Bemberg.
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon
Georges Braque, Vanitas, 1939. Huile sur toile, 38 x 55 cm, Centre Pompidou Paris / musée national d’art moderne / centre de création industrielle, inv. AMA 4302P, Donation de Mme Georges Braque en 1965 © ADAGP 2018 / RMN.
Okimono - Ivoire, Japon, XIXe siècle, Legs baronne Henri de Rothschild, 1926, Musée des Arts décoratifs, Paris © Felipe Ribon
Page de stammbuch, Allemagne, fin XVIIe siècle. Gouache sur papier ou sur parchemin ? H. 8 ; l. 11 cm. Inscription : Nemini parco [elle n’épargne personne]. Legs baronne Henri de Rothschild, 1926. Musée des Arts décoratifs, Paris © Felipe Ribon
Gerhard Richter, Skull, 1983. Huile sur toile, 80 x 60 cm. Musée départemental contemporain de Rochechouart © collection Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart © Gerhard Richter 2018 (0304208).
Annette Messager, Gants-tête, 1999. Gants, crayons de couleur sur tissu, 178 x 133 cm, Collection A-M et M Robelin © André Morin, 2018 / ADAGP 2018.
Miquel Barceló, Crâne aux allumettes, 2006. Technique mixte sur toile, 200 x 200 cm. Collection de l’artiste © André Morin, 2018 / ADAGP 2018.
Jean-Michel Alberola, Crâne, 1995. Néon, 18,5 x 25 cm. Fondation Cartier pour l’art contemporain © Kleinefenn Florian © Jean-Michel Alberola / ADAGP 2018.
Franciscus Gysbrechts, Vanité, Huile sur toile, 101 x 78,5 cm, Musée de Soissons – ancienne abbaye Saint-Léger © Musée de Soissons.
Cornelis Norbertus Gysbrechts (attribué à), Nature morte de chasse ou Attirail d’oiseleur, Huile sur toile, 86 x 112 cm, Musée des Beaux-Arts de Dole © Musée des Beaux-Arts de Dole, cliché Jean-Loup Mathieu.
Luigi Miradori, dit il Genovesino (d’après ; anonyme), Putto endormi sur un crâne ou vanité, Huile sur toile, 38 x 47,5 cm, Musée Lambinet, Versailles © RMN.
Marinus van Reymerswaele, Saint-Jérôme méditant. Huile sur bois, 75 x 107 cm. Musée .de la Chartreuse-Douai © RMN.
Vincenzo Dandini, Portrait d’homme au crâne, Huile sur toile, 74 x 59 cm, Musée de la Chartreuse – Douai © Douai, Musée de la Chartreuse.
Eros assis sur un crâne, France, XVIIIe siècle ?, Ivoire, bois noirci (socle). H. 9 ; l. 6,5 ; L. 5,5 cm, Legs baronne Henri de Rothschild, 1926, Musée des Arts décoratifs, Paris © Felipe Ribon
Squelette dans un linceul assis sur un tombeau, France, daté 1547. Ivoire. H. 9,6 ; L. 8,8 ; Prof. 3 cm. Legs baronne Henri de Rothschild, 1926. Musée des Arts décoratifs, Paris © Felipe Ribon.
Vitrine des vanités présentée au sein de l’exposition « Même pas peur ! » - Fondation Bemberg © Felipe Ribon