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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
7 août 2007

Hanoi, mardi 7 août 2007

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La fleur du frangipanier, ma fleur et mon parfum préféré au Vietnam

Je me réveille à Hanoi avec 52 ans!! A franchement parler, je ne me sens pas cet âge mais ce matin, d’horribles cernes sous les yeux viennent me le rappeler. J’ai presque envie de porter des lunettes de soleil toute la journée!!!

Bernard veut se racheter des écouteurs pour son MP3. Nous nous trimballons en pure perte de magasin d’électronique à un autre magasin d’électronique. Passionnant! Dans une boutique, Sylvie s'achète des porte-clefs (une de ses marottes) représentant des minorités ethniques et m'en offre une.

En chemin, j’ai pu visiter la Pagode Linh Quang dite aussi Ba Da « Sainte Dame de Pierre », dédiée à une statue de femme découverte fortuitement. Les premières constructions datent du 15ème siècle et on y trouve un superbe panthéon bouddhique au complet. Les statues en bois laqué atteignent des tailles tellement gigantesques que Bernard se demande si la pagode n’a pas été construite après leur installation.

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La rue mène à l’église Saint Joseph. Nous reprenons la rue Ly Quôc Su où se trouve le restaurant de pho où Sylvie et Philippe ont dîné hier soir.

Bernard, fatigué par la marche et la chaleur décide de rentrer à l’hôtel. J’apprends plus tard qu’on était dans la rue parallèle à celle de l’hôtel mais que cela lui a presque une heure…

En poursuivant la rue, nous nous arrêtons dans la boutique d’une petite tailleuse qui fait des vestes matelassées en soie réversible (le vêtement typique des hanoiennes pour l’hiver) et nous lui promettons de revenir.

Nous débouchons, après avoir traversé Hàng Gai, dans la rue des instruments de musique et trouvons le fameux restaurant de bun cha que j’avais adoré, il y a 12 ans! Rien n’a changé. C’est toujours aussi délicieux. Philippe commence à l’apprécier et Sylvie n’a pas aimé le cha mais les nems au crabe et la viande de porc grillé la ravissent ainsi que les herbes en quantité incroyable que l’on nous sert. Le tout nous est revenu à 150 000 D, boisson comprise. L’adresse est Dac Kim, 1 Hàng Mành.

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En sortant, nous sommes attirés par une boutique en face qui vend des sacs ethniques entre autres et nettement moins chers que les boutiques attrape-touristes genre Sapa I ou Sapa II. On y paye l’air climatisé! Je m’achète un cabas en broderie Hmong fleuri ancien pour 120 000 D et un bracelet rosaire en santal fait de crânes poue 20 000 D. La petite vendeuse m’offre un bijou de mobile (un coussin en broderie Hmong fleuri ancien). Sylvie s’est acheté une très belle tunique des ? Et a demandé à la jeune fille de lui trouver un sac brodé en plusieurs coloris. Sa boutique: Vietsoul, 4A Hang Manh

Nous sommes ressortis dans l’après-midi, Bernard et moi, car entre-temps par internet, il avait trouvé une adresse de magasin pour ses écouteurs qui se trouve comme par hasard, rue Ly Quôc Su, c’est-à-dire là où il nous a quitté vers midi! Le fameux magasin étant fermé, je l’emmène dans la rue des instruments de musique. Nous nous arrêtons devant une toute petite boutique en longueur qui ne paye pas de mine. Bernard est attiré par les hautbois au pavillon de cuivre démontable (celui qu’il avait ramené il y a plusieurs années a eu un accident et ne pouvait plus servir) ainsi que des gongs. Je voulais un petit gong qui pourrait s’adapter au support ancien que je possède à Paris, mais ils sonnaient tous mal et étaient plutôt décoratifs! Notre choix se porte sur un gong tout noirci mais d’une magnifique sonorité. Nous reviendrons les acheter. On peut lui faire confiance, d’autant qu’il fabrique, vend et répare les instruments, ce qui n’est pas le cas de plusieurs autres boutiques qui se contentent d’en vendre. Son adresse: Manh Cuong, 1B, Hàng Manh.

Le soir, nous demandons au garçon de la réception où manger un « cha ça » ou pâté de poisson, autre plat typique de Hanoi. Il nous envoie dans une rue vers le marché en plein quartier routard! On ne trouve rien et nous décidons de rebrousser chemin. Sur le retour, je repère un restaurant de Cha ça et nous décidons d’y aller. Il ne paye pas de mine mais a l’air climatisé (nous en avions bien besoin après avoir galéré dans la moiteur des petites rues du marché). Le cha ça était excellent et il y avait une jeune fille qui nous le préparait. J’ai pris un milk-shake au corossol et puis un autre en dessert! Nous avions même demandé au patron de nous rajouter dans notre sauce au crevettes une goutte de « càng cuôn » (sorte de suc que l’on tire d’un insecte qu’on ne trouve que pendant la saison des pluies). C’est le caviar des hanoiens. La goutte coûte 10 000 D! Elle change tout le goût de la sauce et la parfume d’une manière incroyable. Bernard a beaucoup aimé et le patron n’en revenait pas de voir un étranger l’apprécier. D’ailleurs, Bernard dit que si l’odeur de la sauce est assez repoussante, le goût en revanche est délicieux et qu’une fois qu’on a goûté, on ne peut plus s’en passer. Quel snob! Le repas (plus un banh cuôn pour Bernard qui avait faim et n’avait pas déjeuné) nous est revenu 350 000 D. L’adresse: Tuyêt Nhung, 17 Cha Ca.

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