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Alain.R.Truong
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Alain.R.Truong
16 août 2007

Hôi An, jeudi 16 août 2007

Nous avons changé d’hôtel ce matin pour le Thiên Thanh (celui de Philippe et Sylvie). Philippe est parti ce matin à Huê par minibus. Le voyage dure 4 heures et il n’a payé que 3 USD par Opentours de l’hôtel! Je réussis à convaincre Sylvie d’aller à la piscine de l’hôtel et prendre un peu de soleil plutôt que rester dans la clim devant la télé! On se demande pourquoi elle se plaint d’avoir la « crève »… Ensuite, nous sommes allés chacun voir nos nouvelles chambres. J’ai demandé une chambre avec balcon donnant sur la campagne derrière (35 USD) et Sylvie, décidément beaucoup trop urbaine, a préféré une chambre donnant sur rue mais beaucoup plus vaste. Chacun ses goûts! Philippe m’a appelé pour me dire qu’il est bien arrivé et qu’il a sympathisé avec un couple d’allemands dans le bus. Il compte rentrer Samedi.

DSC00347

ma chambre au Thiên Thanh (la 203)

Nous sommes allés ensuite déjeuner en face. Le patron n’était plus là et c’est sa sœur qui a fait la cuisine. Nous avons pris, Bernard et moi, des vermicelles sautées aux crevettes tandis que Sylvie a opté pour un « bo la lop », c’est-à-dire du bœuf roulé dans des feuilles « lop » et grillé ensuite. J’en ai essayé un, C’était savoureux!

Nous sommes rentrés ensuite faire la sieste. Il a plu à verse à un moment. Sylvie frappe à ma porte et me demande si je veux l’accompagner en centre ville car elle cherche des tongs pour aller demain à la plage. Bernard ne se sent pas bien, il se demande s’il n’est pas un peu barbouillé et préfère rester dans la chambre.

En chemin, nous en voyons qui nous plaisent, le dessus en paille et la bride en tissu. Dans la rue Hai Bà Trung où se trouvent une série de boutiques de chausseurs, ils sont unanimes à nous demander 35 000 D la paire. Je trouve cela un peu exagéré et Sylvie, bien entendu, me sort le même leitmotiv: « les pauvres, c’est pas si cher! ». Impossible de marchander avec elle. En désespoir de cause, elle me propose d’aller voir la marchande de tee-shirts d’hier qui avait des tongs. Mais elle ne faisait que du cuir. On lui dit qu’on cherche pour la plage les mêmes qu’elle a aux pieds. Elle nous dit d’aller chez les marchands au coin de la rue, sur le trottoir de la rue Trân Phu de sa part et de les payer 20000 D. Nous y allons et je dis à la marchande que je viens de la part de Mlle Huong des tshirts qui nous a même donné le prix. Elle me répond: pas de problème, en plus vous avez bien fait d’acheter des tshirts chez elle, c’est eux qui les produisent pour tous les autres marchands de Hôi An. Donc, vous les avez payé moins chers qu’ailleurs et c’est pareil pour elle car sa famille fabrique également ces tongs et les revend aux détaillants!

Donc, l’adresse pour les tshirts à Hôi An est : Huong, 7 Hoàng Van Thu.

Au retour, Bernard ne sentant pas en veine de sortir et refusant même de dîner dans la chambre, nous allons Sylvie et moi, dîner en face. Le chinois était complètement saoul. Il nous a proposé un plat… on a réussi à entendre « canard » et on a acquiescé. Nous avons demandé en plus du liseron d’eau sauté à l’ail comme légume et il nous dit que c’est offert par la maison. Heureusement que Bernard n’était avec nous, il n’aurait pas pu manger! Il n’ y avait que des os à ronger, genre de choses qu’adorent les vietnamiens et les chinois, sautés au soja et beaucoup de cacahuètes. C’est en ayant l’addition en main que j’ai compris le nom du plat, c’est du « canard qui imite le chien » (sic)! En fait, il l’a préparé comme au Nord, on prépare le chien. C’est un plat que les gens commandent pour l’apéritif et boivent tout en rongeant les os! Sa sœur vient ensuite nous expliquer en douce qu’il n’avait préparé que ce plat car il y avait beaucoup de buveurs ce soir qui le lui ont demandé à l’avance et qu’il n’a pas arrêté de trinquer avec eux, donc pas en état de cuisiner! Elle nous a fait deux citronnades chaudes et on a rajouté des glaçons.

En rentrant, je suis de nouveau malade et Sylvie n’a rien! Bernard a mangé toute ma boîte de mè xung!

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