Photo Nadège Vidal

Samedi. Dax 1ère de toros y Salsa. Plein
4 toros de Garcigrande et 2 de Bañuelos (2ème bis et 3ème bis)
Enrique Ponce, Havane et or : saluts après avis et saluts après deux avis.
Sébastien Castella en gris et noir : silence et silence après avis.
Sergio Aguilar en pourpre et or : salut et silence.
Blessure du banderillero d’Alejandro Escobar, banderillero d’Enrique Ponce : déchirure achromio-claviculaire.

Désastre ganadero pour cette corrida de Garcigrande, sans race, violente, franchement « infumable ». Les deux sobreros de Bañuleos : justes de force mais maniables, sans transmission. Un échec total malgré une présentation passable.
Les trois toreros ont été dignes dans cette débâcle. Enrique Ponce s’est accordé le temps de quelques séries avec le premier, seul potable ; ce fut éphémère mais le maestro de Chiva fit l’effort. Il fêtait ses vingt ans d’alternative et le public le fit saluer. Son second travail fut long, il tua mal, entendit deux avis mais salua tout de même. Sébastien Castella tomba sur un lot pitoyable. Il brilla néanmoins lors d’un quite par chicuelinas à son premier passage mais ne put rien faire et tua médiocrement. Sergio Aguilar qui revenait d’une grave blessure a montré qu’il a toujours cette forte personnalité mais aucun de ses deux advesaires, le dernier particulièrement, ne lui permirent de s’exprimer. Il tua mal lui aussi d’une épée transperçante l’ultime de cette triste tarde.
On avait pourtant débuté dans la joie avec une banderole des organisateurs des villes taurines du sud-ouest : « Nous sommes une terre taurine ». Le resterons nous longtemps avec des spectacles comme celui donné par ces « Garcipequenos » ? Un vol de cigognes plana longuement sur le ruedo dacquois cet appel du grand large fut un court moment de rêve... Pierre Vidal