Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Alain.R.Truong
Alain.R.Truong
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 50 902 733
Archives
Newsletter
Alain.R.Truong
7 décembre 2015

Artcurial announces second annual auction dedicated to Asian Art to be held in Paris

17

18

19

Lot 70 : Rare statuette d'Avalokitesvara et Qilin en bronze doré, Chine, Dynastie Ming, début du XVIe siècle, provenant d'une collection particulière privée Belge. Estimation : 60 000 - 80 000 € / 66 000 - 88 000 $

PARIS – Le 15 décembre prochain, Artcurial organisera sa seconde vacation annuelle dédiée à l’Art d’Asie, réunissant objets, mobilier, sculptures et textiles. Les 203 lots proposés aux enchères offriront un vaste panorama de la création chinoise, principalement, mais également japonaise.

PARIS.- On December 15th, Artcurial will organise its second annual auction dedicated to Asian Art. Presenting 230 lots, composed of a fine selection of objects, furniture, sculptures and textiles, the sale will include a rich panorama of both Chinese and Japanese creation.

La vacation s’ouvrira sur un ensemble de petits objets précieux dont 11 tabatières en pierre dure (agate, jade, cristal de roche…). La consommation du tabac se développe en Chine avec l’arrivée au pouvoir des conquérants Mandchous (ils fonderont la dynastie Qing en 1644). Comme en Europe, les feuilles de tabacs sont inhalées en poudre à priser et les tabatières servent à les maintenir à l’abri de l’humidité. Longtemps réservés à une élite, ces objets sont très raffinés, et souvent ornés d’un décor peint ou sculpté. Ces ornements peuvent couvrir entièrement la surface du contenant comme lorsque la tabatière est en ivoire (lot 11).

The auction will open with a set of small, precious objects including eleven snuffboxes made from rare stones (agate, jade and rock crystal.) The consummation of tobacco in China increased when the Manchu conquerors, who founded the Qing dynasty in 1644, came to power. Just like in Europe, tobacco leaves were snorted and the snuffboxes were used to protect the tobacco against humidity. As this practice was reserved for an elite class, the objects are refined and decorated with paint or finely sculpted. Sometimes the decoration can entirely cover the surface of the container, this is the case when the snuffbox is made from ivory. 

8

Lot 11. Tabatière en ivoire sculpté, Chine, Dynastie Qing, XVIIIe - XIXe siècle. Estimation : 3 000 € / 4 000 €. Photo Artcurial

De forme rectangulaire, reposant sur un petit pied droit, les deux faces sculptées en léger relief de dragons gui stylisés, les anses en forme de têtes de dragons supportant des anneaux, bouchon en verre - H. : 7,7 cm (3 in.).

A CARVED IVORY SNUFF BOTTLE, CHINA, QING DYNASTY, 18th – 19th CENTURY

La vente proposera également des objets décoratifs en bronze ou en porcelaine.

Datant du XVIIe siècle, on peut ainsi mentionner un brûle-parfum chinois en bronze partiellement doré (lot 30) estimé 5 000 – 7 000 € / 5 500 – 7 700 $. La simplicité du récipient, en forme de double gourde, contraste avec les riches ornements dorés situés sur les flancs afin de fixer les poignées. Ils représentent deux têtes de dragons tenant dans leurs gueules une perle. Le couvercle ajouré reprend lui un motif floral mêlant rinceaux et fleurs de lotus.

The auction will also offer decorative objects made from bronze or porcelain. 

Dating back to the 17th century, lot number 30 is a Chinese perfume vaporizer made from bronze and partly gold plated and estimated at 5 000 – 7 000 € / 5 500 – 7 700$. The simplicity of the form with a double spout, contrasts with the rich, golden ornaments on the side used to fix the handles and represents two dragon heads carrying a pearl in their mouths. The lid has a beautiful floral motif of lotus flowers and foliated scrolls. 

9

10

19

12

Lot 30. Brûle-parfum couvert en bronze partiellement doré, Chine, XVIIe siècle. Estimation : 5 000 € / 7 000 €

En forme de double gourde, reposant sur un pied légèrement évasé, l’anse de suspension sculptée de deux têtes de dragons affrontés tenant dans leurs gueules une perle, la base des anses en forme de balles de brocart, au-dessus de deux lions bouddhiques dorés sculptés en relief sur la panse, la bordure du col ornée d’une frise de pétales de lotus dorés, le couvercle ajouré de fleurs de lotus et rinceaux, la prise en forme de fleur épanouie, marque apocryphe Xuande à la base - H. : 15,3 cm (6 in.) 

A PARCEL-GILT BRONZE DOUBLE-GOURDE FORM CENSER AND COVER, CHINA, 17th CENTURY 

Provenant du Népal, il faut également signaler une paire de rats « Mushika » de Ganesha en cuivre (lot 187) mesurant 86 cm. Ces animaux de la mythologie hindouistes sont le « Vahana » (véhicule) du dieu Ganesh. On les trouve fréquemment représentés à l’entrée des temples au Népal et en Inde. La paire est estimée 12 000 – 15 000 € / 13 200 – 16 500 $.

Lot number 187 comes from Nepal and is worth noting; a pair of Mushika rats from Ganesha made from copper and measuring 86cm. According to Hindu mythology, these animals were the ‘vahana’ or vehicle behind the god of Ganesh and are often found at the entrance of Nepalese and Indian temples. The pair of rats is estimated at 12 000 – 15 000 € / 13 200 – 16 500 $

10

11

12

13

Lot 187. Importante paire de rats « Mushika » de Ganesha en cuivre, Népal, XIXe siècle. Estimation : 12 000 € / 15 000 €

Représentés à l’arrêt sur trois pattes, la tête levée, les yeux incrustés d’os et de pierres, une patte avant levée tenant un fruit, portant au coup un collier de clochettes, à la taille, une ceinture de grelots et aux attaches des pattes des bracelets de grelots - L. : 86 cm (33 ¾ in.) 

Notes: Ces figures de rats Mûshika sont dans l’hindouisme le Vahana (véhicule) du dieu Ganesh et se trouvent souvent par paire à l’entrée des temples au Népal et en Inde.

A LARGE PAIR OF COPPER GANESHA RATS, NEPAL, 19th CENTURY

The Mûshika rats figures are in Hinduism the deity Ganesha’s Vahana (mount) and are often found in pairs at the entrance of temples in Nepal and India.

Les céramiques ont été un important vecteur d’échanges entre l’Europe et l’Asie. La paire de potiches couvertes en porcelaine bleu blanc (lot 83) d’époque Kangxi (1662 – 1722) incarne les relations entre l’Occident et l’Extrême-Orient. Les vases, de forme balustre, proposent un décor traditionnel chinois de femmes dans des pavillons ou des jardins. Cependant, ils sont montés sur des bases en bois sculpté et doré de style Louis XIV (estimation : 10 000 – 15 000 € / 11 000 – 16 500 $). L’assemblage d’une porcelaine chinoise avec un piètement réalisé dans le grand goût français est très classique.

Ceramic art was an important factor of exchange between Europe and Asia. A pair of porcelain vases covered in blue and white porcelain from the Kangxi period (16621722) is presented with lot number 83 and symbolises the relationship between the West and Oriental East. Baluster form vases present a traditional Chinese setting of women in their homes or gardens and are often mounted on sculpted wooden bases, tinted gold in a Louis XIV style. (estimate: 10 000 – 15 000 € / 11 000 – 16 500 $). Assembling Chinese porcelain with a sophisticated French-style base is quite common.

Importante paire de potiches couvertes en porcelaine bleu blanc, Chine, Dynastie Qing, époque Kangxi (1662 – 1722)

Lot 83. Importante paire de potiches couvertes en porcelaine bleu blanc, Chine, Dynastie Qing, époque Kangxi (1662 – 1722)Estimation : 10 000 € / 15 000 €

De forme balustre, la panse décorée de grands cartouches émaillés de femmes dans des intérieurs de pavillons ou des jardins arborés et plantés de bananiers, entourés de frises de fleurs, la base et le col ornés de frises de feuilles stylisées, les couvercles à décor d’objets mobiliers, bases en bois sculpté et doré de style Louis XIV ; une potiche en bon état, l’autre potiche avec accidents restaurés au couvercle, au col et à la panse, manques à la dorure des socles - Hauteur sans le socle : 79 cm (31 in.) 

A LARGE PAIR OF BLUE AND WHITE PORCELAIN JARS AND COVERS WITH GILT WOOD STANDS, CHINA, QING DYNASTY, KANGXI PERIOD (1662 - 1722) 

Plus surprenant, la vente proposera un stupa en porcelaine famille rose (lot 93), estimé 30 000 – 40 000 € / 33 000 – 44 000 $. La pièce, provenant d’une collection belge, est une représentation des monuments commémoratifs construits sur les reliques terrestres de personnalités bouddhiques importantes. La forme architecturale du modèle en porcelaine offert aux enchères est caractéristique du Tibet. Il se décompose en une base carrée décorée sur fond rose, d’un dôme arrondi et d’une flèche conique à 13 niveaux symbolisant les 13 étapes de l’illumination.

The auction will put on sale an impressive Buddhist stupa (lot 93) made from famille-rose porcelain and estimated between 30 000 – 40 000 € / 33 000 – 44 000 $. The piece comes from a Belgian collection and is representative of commemorative monuments built on ancient relics by prominent Buddhists. The architectural form of the porcelain model on sale is typical of Tibet. It shows a square base decorated on a pink background, a dome and conic arrow on 13 levels symbolising 13 steps of enlightenment. 

Stupa en porcelaine famille rose, Chine, Dynastie Qing, Époque Qianlong (1735-1795) - Jiaqing (1796 - 1820)

11

Lot 93. Stupa en porcelaine famille rose, Chine, Dynastie Qing, époque Qianlong (1736 - 1795) – Jiaqing (1796 – 1820), provenant d’une ancienne collection privée Belge. Estimation : 30 000 – 40 000 € / 33 000 – 44 000

La base carrée étagée ornée de frises de pétales de lotus, frises de rinceaux et fleurs sur fond rubis, supportant le reliquaire de forme arrondie, une ouverture lobée sur le devant, finement émaillé de fleurs de lotus et rinceaux feuillagés sur fond blanc, au-dessous d’une frise de masques de lions et de chaînettes de perles, surmonté de pétales multicolores et d’une flèche conique composée de treize anneaux (harmika) décorés de fleurs et rinceaux pour les douze niveaux supérieurs et de ruyi pour le premier ; fêle et col réduit, égrenure restaurée à la base du reliquaire et éclat à la base - H. : 38 cm (15 in.) 

Provenance : Collection particulière privée Belge 

Notes: Les stupas étaient à l’origine des monuments commémoratifs construits sur les reliques terrestres de Sakyamuni, ou d’autres personnalités bouddhiques importantes ; ils représentent le passé et le présent, et sont un symbole du Nirvana. 

La forme architecturale du présent exemple est fortement influencée par les caractéristiques tibétaines. La base carrée symbolisant le Mont Sumeru est typiquement tibétaine, tandis que le dôme arrondi est d’origine indienne ; l’harmika, constitué d’une flèche conique de treize niveaux, symbolise les treize étapes de l’illumination. 

Un stupa similaire en forme, à fond rubis et blanc, mais plus petit, daté Qianlong, a été vendu à Christie’s Londres, le 10 mai 2011, lot 295 ; un autre, de même taille et fond turquoise a été vendu à Christie’s Londres, le 9 novembre 2010, lot 330 ; voir aussi les stupa publiés dans Studies of the Collections of the National Museum of China, pl. 96 et celui de Treasures in the Royalty, the Official Kiln Porcelain of the Chinese Qing Dynasty, page 241.

AN ENAMELLED FAMILLE ROSE WHITEGROUND STUPA, CHINA, QING DYNASTY, QIANLONG PERIOD (1736 - 1795) - JIAQING PERIOD (1796 - 1820) 

Stupas were originally memorial monuments built over the mortal remains of Sakyamuni, and other important Buddhist figures. They represent the past and the present, and a symbol of Nirvana. 

The architectural form of the present example is strongly influenced by Tibetan characteristics. The square Mt. Sumeru base is Tibetan in style, while the rounded dome is Indian in origin. Above is the harmika, consisting of a conical spire of thirteen layers, symbolic of the thirteen stages of enlightenment. 

A similar white and ruby ground stupa, but much smaller, dated Qianlong, was sold at Christie’s London, 10 May 2011, lot 295 ; another one of same size and turquoise ground was sold at Christie’s London, 9 November 2010, lot 330 ; see also the stupa illustrated in Studies of the Collections of the National Museum of China, pl. 96 and another one in Treasures in the Royalty, the Official Kiln Porcelain of the Chinese Qing Dynasty, page 241.

A finely enamelled famille rose white-ground stupa, Qianlong period (1736-95)

A finely enamelled famille rose white-ground stupa, Qianlong period (1736-95), sold £157,250 ($257,104) at Christie’s London, 10 may 2011, lot 295. Photo Christie's Image Ltd 2010.

A rare famille rose white-ground model of a buddhist stupa, Qianlong period (1736-95)

A rare famille rose white-ground model of a buddhist stupa, Qianlong period (1736-95), sold £181,250 ($291,631) at Christie’s London, 9 november 2010, lot 330. Photo Christie's Image Ltd 2010.

C’est sur deux plaques en jade céladon, datant de l’époque Qianlong (1736 – 1795), que l’on découvre le décor le plus délicat. Ces peux pièces mesurent chacune 24,3 x 18 cm (estimation : 50 000 – 70 000 € / 55 000 – 77 000 $). Il s’agit en réalité de deux écrans de table provenant de l’ancienne collection du Président de la République Felix Faure. Le programme iconographique réalisé en bas relief, sur les deux faces, témoigne de la grande maitrise des artisans chinois. L’aspect translucide de la plaque permet d’accentuer la scène décrite, tout en utilisant les veines de la pierre pour concevoir la composition. Si au revers on découvre un paysage montagneux habité par quelques animaux, la face dévoile dans le même environnement, pour l’un deux pirogues naviguant sur une rivière agitée, et pour l’autre deux sages conversant au pied d’une cascade.

One of the most refined pieces on sale dating back to the Qianlong period (1736 - 1795) is presented on two jade celadon slabs each measuring 24,3 x 18 cm (estimate: 50 000 – 70 000 € / 55 000 – 77 000 $). One can distinguish two table panels belonging to the collection of the President of the Republic of France, Felix Faure. The iconography on low relief on both sides shows Chinese artisanal craftsmanship at its best. The transparent aspect of the table panel and lines in the stone accentuates the painted scene depicted. On the reverse side one can see a mountain scene with animals whilst the front side shows a canoe navigating a wild river and on the side, two wise men conversing at the foot of a waterfall. 

12

13

14

15

Lot 65. Paire de plaques en jade céladon pâle sculpté, Chine, Dynastie Qing, époque Qianlong (1736 - 1795), provenant d’une ancienne collection du Président de la République Félix Faure. Estimation : 50 000 – 70 000 € / 53 000 – 74 000 $

De forme rectangulaire, la première plaque sculptée sur une face de deux pirogues en forme de troncs noueux dans lesquelles naviguent des personnages accompagnés d’échassiers, sur une rivière aux flots tumultueux, coulant au milieu d’un paysage rocailleux planté de pins, un pavillon en surplomb dans la montagne, apparaissant également sur le revers au-dessus de deux daims grimpant sur les rochers ; l’autre plaque présentant le même décor de pavillon et montagnes rocheuses d’où jaillit une cascade au pied de laquelle discutent deux sages accompagnés d’un daim, un kiosque dans l’anfractuosité d’une falaise rocheuse où poussent des arbres noueux sur l’autre face - H. : 24,3 cm (9 ½ in.) - l. : 18 cm (7 in.) 

Provenance : Ancienne collection du Président de la République Française Félix Faure (1841 - 1899) et dans la famille depuis. 

Ce lot est vendu en collaboration avec la Maison de vente Artcurial Toulouse Vedovato - Rivet. 

Notes: Les écrans de table en jade ne sont pas communs avant le règne de l’Empereur Qianlong en raison de la rareté de la matière. Ils sont sculptés à partir de pierres translucides soigneusement choisies permettant d’améliorer les scènes sculptées dans une lumière traversante. 

Les sculpteurs utilisent avec habileté les veines naturelles de la pierre pour façonner le décor. Cherchant à imiter la peinture, les écrans de table en jade représentent des scènes de la littérature classique, contes taoïstes et scènes de la nature. 

À comparer avec un écran de table similaire dans les collections du National Palace Museum à Taipei, présenté à l’exposition The Refined Taste of the Emperor, Special Exhibition of Archaic and Pictorial Jades of the Ch’ing Court, Taipei, 1997, cat. no. 72 ; un autre écran provenant de la collection de Mary Porter Walsh, est illustré dans A Romance With Jade from the De AnTang Collection, Palace Museum, Beijing, 2004, cat. no. 67.

A PAIR OF PALE CELADON JADE CARVED PANELS, CHINA, QING DYNASTY, QIANLONG PERIOD (1736 - 1795) 

Table screens of this type, seldom made of jade prior to the reign of the Qianlong Emperor due to the rarity of the material, were fashioned from carefully chosen translucent stones that would enhance the carved pictorial scenes when light was shone through. 

The way of using natural flaws into the composition shows the ingenuity of the carvers. Considered the equivalent of paintings in stone, jade table screens depict scenes from classical literature, Daoist tales and scenes of the nature. 

Compare a similar table screen in the National Palace Museum, Taipei, included in the Museum’s exhibition The Refined Taste of the Emperor, Special Exhibition of Archaic and Pictorial Jades of the Ch’ing Court, Taipei, 1997, cat. no. 72; another screen, originally from the collection of Mary Porter Walsh, is illustrated in A Romance With Jade from the De AnTang Collection, Palace Museum, Beijing, 2004, cat. no. 67

Concernant la sculpture, deux œuvres bouddhiques importantes doivent être signalées. La première est une statuette en bronze doré représentant un Avalokitesvara assis sur un Qilin (estimation : 60 000 – 80 000 € / 66 000 – 88 000 $). La divinité est présentée de face, l’animal mythologique levant la tête vers lui. Daté du début du XVIe siècle, le groupe mesure 20 cm. Plus monumentale, la tête de Bouddha (lot 180) en pierre grise se déploie sur 40 cm et date du début de la dynastie Tang (VIIe siècle). Provenant de l’ancienne collection Marianne Densmore, l’œuvre présente un visage serein, légèrement souriant. On reconnait les codes iconographiques du Bouddha : yeux mi clos, front marqué de l’urna, une chevelure recouvrant un large ushnisha.

Out of the sculptures on sale, it is worth pointing out two Buddhist works. The first is a bronze statue representing an Avalokitesvara sitting on a Qilin and is estimated at 60 000 – 80 000 € / 66 000 – 88 000 $. The goddess is presented face on and a mythological animal is raising his head towards her. The piece dates back to the beginning of the 16th century and measures 20cm. A larger piece on offer is the Buddha head (lot 180) made from grey stone, measuring 40cm and dating back to the beginning of the Tang dynasty (7th century.) Coming from an ancient collection belonging to Marianne Densmore, the piece shows a tranquil face with a hint of a slight smile. The iconographical codes such as the half-closed eyes, the forehand marked with an urn and the hair which covers a large ushnisha, are typical for a Buddha from this period

7

Lot 180. Tête de Bouddha en pierre grise, Chine. Début de la dynastie Tang, VIIe siècle, provenant de l’ancienne collection Marianne Densmore, Paris. Estimation : 60 000 – 80 000 € / 66 000 – 88 000 $

Le visage serein, légèrement souriant, les yeux mi-clos, les arcades sourcilières saillantes, le front marqué de l’urna, les lobes des oreilles allongés, les cheveux ondulés et tourbillonnants recouvrant un large ushnisha, socle en bois - H. : 40 cm (15 ¾ in.) 

Provenance : Ancienne collection Marianne Densmore, Paris 
Achat chez Marianne Densmore dans les années 50 par la famille de l’actuel propriétaire 
Certificat de Jean Mahé, Paris du 29 juillet 1978. 

Notes: Une tête très proche en style de par son côté massif, les yeux et arcades sourcilières sculptés de façon identique, de même que la coiffure, faisant partie des collections du Museum of Art de Cleveland (U.S.A.), est illustrée dans La Sculpture Chinoise du Ve au XIVe siècle par Osvald Siren, G. Van Oest, Paris Bruxelles 1926, planche 467 C.

16

17

Une autre tête de Bouddha des collections de l’University of Pennsylvania Museum est illustrée dans Hai-Wai Yi-Chen, Chinese Art in Orverseas Collections, Buddhist Sculpture I, ill. 42, page 47.  

A LARGE GREY STONE HEAD OF BUDDHA, CHINA, EARLY TANG DYNASTY, 7th CENTURY 

A very close head with the same massive style and the same way of carving the eyes, eyebrows and hair is in the collections of the Cleveland Museum of Art and illustrated in Osvald Siren, La Sculpture Chinoise du Ve au XIVe siècle, G. Van Oest, Paris Bruxelles 1926, plate 467 C; another Buddha head in the University of Pennsylvania Museum is illustrated in Hai-Wai Yi-Chen, Chinese Art in Orverseas Collections, Buddhist Sculpture I, ill. 42, page 47.

Toujours lié à la religion bouddhique, Artcurial proposera un thangka datant du XVIIIe siècle (lot 186 – estimation : 6 000 – 8 000 € / 6 600 – 8 800 $). Les thangka sont des rouleaux peints typiques de la culture tibétaine. Ils existent de différents formats et peuvent se transporter aisément grâce aux deux baguettes fixées à chaque extrémité. Le décor représente habituellement des mandalas, des divinités bouddhiques ou des portraits du dalaï-lama, et son destinés à servir de support à la méditation. Celui proposé à la vente reprend une composition habituelle : au centre se trouve la divinité, entouré de sa suite avec en haut quatre Dakini entourant un Bodhisattva, en bas quatre autres Dakini sur les côtés entourant Vajrabhairava.

Carrying on from the religious Buddha themes, Artcurial offers a thangka dating back to the 18th century (lot 186 – estimate: 6 000 – 8 000 € / 6 600 – 8 800 $). Thangkas are Tibetan Buddhist paintings on material, traditionally kept unframed and rolled up. Different sizes exist and they can easily be transported thanks to two rods of wood at each end of the material The scenes depicted are often of a Buddhist deity, mandelas or dalai-lama and they are used as a meditation tool. The thangka on sale is of standard composition, in the centre one can see the goddess surrounded by four dakini gathering around a bodhisattva. At the bottom four other dakini surround a Vajrabhairava.  

16

Lot 186. Thangka de Chakrasamvara et de Vajravarahi détrempé sur tissu, Tibet, XVIIIe siècle, Provenant d’une ancienne collection particulière privée allemande. Estimation : 6 000 – 8 000 € / 6 600 – 8 800 $.

Au centre, la divinité aux douze bras et deux jambes de couleur bleu et aux quatre visages multicolores, debout en pratyalidha enlaçant sa parèdre dont les jambes entourent sa taille et qui brandit un kartrika, les deux mains supérieures tenant une peau d’éléphant, les autres des attributs, son pied droit piétinant Kalaratri et son pied gauche Bhairava couchés sur le dos sur une base lotiforme, auréolé d’une large mandorle enflammée, en haut quatre Dakini entourent un Bodhisattva, en bas quatre autres Dakini sur les côtés entourent Vajrabhairava, au-dessus d’une inscription, encadrement de soie brodée de dragons ; usures - Dimensions : 66 x 46 cm (25 ¾ x 18 in.) - Dimensions encadrement compris : 135 x 79 cm (53 x 31 in.) 

Provenance : Ancienne collection particulière privée allemande 

A THANGKA OF CHAKRASAMVARA AND VAJRAVARAHI, DISTEMPER ON CLOTH, TIBET, 18th CENTURY 

La vacation se conclura par 9 boites japonaises miniatures en laque. Ces « inro » étaient portés uniquement par des hommes. Les kimonos n’ayant pas de poches, on utilise ces contenants, attachés à la ceinture, pour transporter avec soi un sceau, des médicaments…

The auction will conclude with nine miniature lacquered, Japanese boxes. These ‘inro’ were only carried by men. The kimonos didn't have any pockets so these containers were often attached to a belt and used to transport medicine or ones personal seal.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité