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Alain.R.Truong
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27 février 2017

Diego Giacometti (1902-1985), Paire d’Arbres de vie ou Arbres à l’oiseau et à l'escargot, vers 1968

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Lot 4Diego Giacometti (1902-1985), Paire d’Arbres de vie ou Arbres à l’oiseau et à l'escargot, vers 1968Estimate EUR 300,000 - EUR 500,000 (USD 318,005 - USD 530,008). © Christie's Images Ltd 2017

Bronze patiné / patinated bronze. H 82 x L 68 x P 18 cm (chacun) / 32 ¼ x 26 ¾ x 7 1/8 in (each)

ProvenanceCollection Hubert de Givenchy, commandés à l'artiste vers 1968.

Diego Giacometti, Hubert de Givenchy et Bunny Mellon : une histoire d'amitié

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Mrs Paul Mellon et Hubert de Givenchy, 1986 © Droits réservés

C’est à travers Hubert de Givenchy que Mrs Paul Mellon découvre le travail de Diego Giacometti. Et quoi de plus naturel que deux personnalités aux affinités si proches tombent amoureuses du même artiste. 

Rachel Lambert “Bunny” Mellon, héritière de la fortune américaine de la marque Listerine et des rasoirs Gillette, forme avec son époux le philanthrope Paul Mellon, fils du fondateur de la Bank of New York Mellon, un couple passionné d'art, grands mécènes et collectionneurs. Bunny est également une paysagiste de renom, ayant notamment réalisé le Rose Garden et le Jacqueline Kennedy Garden de la Maison Blanche à Washington en 1961. Plus tard elle dessinera aussi les somptueux jardins du manoir du Jonchet pour Monsieur de Givenchy.  

Leurs chemins se croisent pour la première fois en 1968 : Cristóbal Balenciaga vient d’annoncer sa retraite et présente Mrs Paul Mellon, l’une de ses plus fidèles clientes, à Monsieur de Givenchy, dans son atelier de l’avenue George V. 

« Certainement jamais Madame Mellon ne me demandera de l’habiller » croit-il alors. Mais Madame Mellon tombe sous le charme des dessins de sa nouvelle collection et ne tardera pas à se fournir exclusivement chez Givenchy. 

Cette rencontre marque le départ d’une grande complicité entre les Mellon, Hubert de Givenchy et Philippe Venet, cimentée par leur passion commune pour les arts et l'histoire du goût. Le couturier installera même une chambre pour Madame Mellon dans son manoir du Jonchet, afin de l’accueillir à l'occasion de ses nombreux voyages en France, pays qu’elle affectionne tout particulièrement.  

Ainsi Bunny Mellon rencontre Diego Giacometti. Elle succombe immédiatement au charme de l'artiste, à la poésie de ses créations si personnelles et devient à son tour l’une de ses plus fidèles clientes et amies. De nombreuses commandes illustrent les liens qui unirent ces trois créateurs, chacun artiste à sa manière. 

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Bunny Mellon à Oak Springs, Virginie, 1965. © Horst / Vogue © Condé Nast

It was through Hubert de Givenchy that Mrs Mellon discovered the work of Diego Giacometti. What could be more natural than that two people with such similar affinities should fall in love with the same artist? 

Rachel Lambert "Bunny" Mellon, heir to the American Listerine brand and Gillette razor fortunes, with her husband, the philanthropist Paul Mellon, son of the founder of the Bank of New York Mellon, were a couple passionate about the arts, great benefactors and collectors. Bunny was also a renowned garden designer, having designed and planted the Rose Garden and the Jacqueline Kennedy Garden of the White House in Washington in 1961. She would later design the splendid gardens of the Manoir du Jonchet for Monsieur de Givenchy. 

Their paths crossed for the first time in 1968: Cristóbal Balenciaga had just announced his retirement and presented Mrs Mellon, one of his most loyal clients, to Monsieur de Givenchy, at his studio in Avenue George V. 

“Mrs Mellon will certainly never ask me to dress her” he thought at the time. But Mrs Mellon succumbed to the charm of the designs for his new collection and it was not long before she purchased exclusively from Givenchy.  

This meeting would mark the beginning of a strong bond between the Mellons, Hubert de Givenchy and Philippe Venet, cemented by their shared passion for the arts and love of good taste. The couturier went so far as to provide a bedroom for Mme Mellon in his manoir du Jonchet where she could stay during her many visits to France, a country particularly close to her heart.  

Thus Bunny Mellon soon met Diego Giacometti. She immediately succumbed to the poetry of his work and became in turn one of his most loyal customers and friends. Numerous commissions attest to the link that united these three creators, each one artist in his own way.

LiteraturePour nos exemplaires : F. Francisci, Diego Giacometti, catalogue de l’oeuvre, éditions Eolia, Paris, 1986, vol. I, p. 4-5 et p. 51 
D. Marchesseau, Diego Giacometti, Hermann, Paris, 2005, p. 128

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Paire d'Arbres de vie dans l'entrée sous voûte du manoir du Jonchet© Christie's Images Ltd 2017

NoteCette paire d’Arbres de vie est la toute première commande issue de la grande amitié qui va lier durant prés de vingt ans Hubert de Givenchy, Bunny Mellon et Diego Giacometti. Elle a été réalisée pour le jardin potager dessine par Bunny Mellon pour la première maison de campagne d’Hubert de Givenchy a Loges-en-Josas, dans les Yvelines, ou chaque arbre était présente sur un socle d’un mètre cinquante de haut, de part et d’autre de l'entrée.

This pair of Trees of Life was the very first commission that came out of the great friendship that bound Hubert de Givenchy, Bunny Mellon and Diego Giacometti for almost twenty years. It was made for the kitchen garden designed by Bunny Mellon for Hubert de Givenchy’s first country house at Loges-en-Josas, in the Yvelines, where each tree was displayed on a plinth one and half metres high, on either side of the entrance.

Christie's. Les Giacometti d'Hubert de Givenchy, 6 March 2017, Paris

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